Je cherche du travail

Celles et ceux qui me suivent ailleurs savent que ce billet a été long à publier, pour de multiples raisons. C’est un exercice inédit pour moi. J’ai besoin d’écrire, de faire le bilan, pour moi, et de le partager avec vous. Je vous invite simplement à bien lire le billet. J’espère que vous arriverez à comprendre et voir, derrière mes propos, les idées et intentions que j’ai souhaité faire passer.

Une remise en contexte s’impose

Depuis 12 ans, je travaille dans la même entreprise, dans laquelle j’ai occupé de nombreux postes. Technicien, expert, référent technique, responsable d’audits et, depuis 10 ans maintenant, j’occupe le poste de formateur au sein de ladite entreprise.

J’ai eu deux postes de formateur. D’abord technique, pendant 8 ans. Ce parcours s’est achevé en beauté, puisque j’ai lancé une activité que l’on qualifiera de sensible à de nombreux égards.

Les évènements m’ont conduit à devenir formateur dans le secteur de la relation client. C’est un métier que de savoir s’adresser correctement à des clients, ce n’est certes pas le plus éprouvant mais il est loin d’être le plus simple.

La tendance étant à la Relation Client dite « Digitale », et du fait de mes connaissances, je suis devenu formateur dans ce domaine. Beaucoup de travail, de choses à créer, d’appels d’offres à remplir, le tout en totale autonomie, étant l’expert numérique de l’organisme dans lequel je travaille. J’ai de nombreuses demandes, de nombreux clients, avec des niveaux de compréhension d’Internet et d’attentes différents.

J’aime ce que je fais. Je me considère comme chanceux car j’ai le privilège de pouvoir exercer une passion et que transmettre des savoirs, faire grandir les humains, je trouve cela noble.

Tout devrait donc aller bien. Seulement, ce n’est pas le cas, pour de multiples raisons, donc je cherche à proposer mes compétences ailleurs et…

« Je ne rentre pas dans les cases »

Dans mon métier actuel, je suis :

  • Formateur, c’est quand même mon métier principal.
  • Manager, gérer des personnes sur des formations qui peuvent être longues, on parle en semaines ou en mois parfois, ce n’est pas simple.
  • Chef de projet, avec le digital qui se met en place, je gère, de la réflexion à la mise en production, beaucoup de projets.
  • Technicien, parce que quand « ça ne marche pas », c’est vers moi qu’on se tourne.
  • Community manager, pour faire vivre la présence de mon entreprise sur les réseaux.
  • Responsable de la sécurité des données de mes clients et de mon organisme de formation (comment et où sont stockées nos données, quels sont les prestataires avec qui nous pouvons travailler, etc.)
  • Concepteur et graphiste en herbe, parce que les formations et les visuels, il faut les créer, les rendre cohérents, s’assurer que le message que l’on souhaite faire passer soit correctement transmis.
  • Responsable de la communication web (blog) de mon organisme de formation, gérant technique, directeur de publication, relecteur, correcteur, bref vous avez compris…
  • Je ne vous parle même pas de la mise en place du prochain Règlement Général sur la Protection des Données, où je suis dans les starting-blocks.

La liste est sensiblement plus longue lorsque l’on prend mon parcours dans son ensemble. Seulement, ce parcours n’est pas un parcours « spécialisé » et dans un monde où la pensée « verticale » règne, c’est compliqué.

A de nombreuses reprises, j’ai tenté de me spécialiser, afin de répondre aux attentes du marché, mais je dois me rendre à l’évidence : ce n’est pas pour moi. A chaque tentative, j’ai été malheureux et démotivé. Mon parcours est riche et je peux apporter énormément de choses aux entreprises, je sais avancer dans la brume, je ne me repose jamais sur mes acquis et je suis capable de m’adapter à énormément de configurations très rapidement.

Pas spécialisé, ça signifie que oui, si je suis doué dans le réseau, je le suis moins qu’un expert réseau. Doué pour la rédaction mais moins qu’un journaliste et ainsi de suite. Pas spécialisé, on pourrait considérer que cela signifie dispersé, mais c’est loin d’être le cas.

Je touche à tout, c’est une force. Ma façon de penser est différente des autres, je réfléchis dans de nombreuses dimensions, en prenant en compte énormément d’éléments.

Je suis autodidacte (et fier de l’être). Sans m’épancher sur l’aspect personnel, j’ai connu la galère, la rue et la misère humaine, et je m’en suis sorti. Ce que je fais, j’ai appris à le faire seul et j’en suis particulièrement fier.

J’ai besoin d’apprendre, je peux finir par m’ennuyer si je ne suis que sur un domaine précis, s’il n’y a pas de défis, pas de nouveautés, j’ai besoin d’avoir un métier qui sache mobiliser mes compétences pluridisciplinaires pour m’épanouir.

Seulement… dans le monde actuel, j’ai la désagréable impression que ce n’est pas une bonne chose.

Si bien qu’actuellement, alors que toute mon entreprise me sollicite et me reconnaît le statut « d’expert absolu » j’en viens à me sentir comme « un imposteur » et un incompétent lorsque je cherche un emploi.

Les raisons de la colère

Dans notre société, très « verticale », répondre à une offre d’emploi n’est pas une chose aisée. Parce ces dernières recherchent des experts, des profils spécialisés, et que mon profil est différent. Résultat des courses, quand je consulte une offre, je ferme souvent la page en me disant que mon profil ne correspond pas aux attendre de l’offre.

Après douze années passées dans la même entreprise, après avoir exercé de nombreux métiers, alors que j’ai énormément de connaissances et une expérience certaine, partir s’avère compliqué, alors que c’est nécessaire pour moi et que je suis persuadé que mes compétences sont utiles.

J’ai besoin de nouveaux défis, de voir d’autres choses et de mettre mon talent et mon expérience à profit, dans d’autres projets, pour et avec d’autres personnes.

J’ai le feu sacré, et un feu, sans air, ça étouffe. Et je ne veux pas voir ce feu sacré s’éteindre définitivement, la résignation ne faisant pas partie de mes capacités. C’est cliché comme image, mais je n’ai pas trouvé plus juste.

La peur du changement, le biais de statu quo, toutes ces choses sur lesquelles, ironie, j’ai formé des gens, je les vis actuellement. Et ce billet de blog est autant un appel à l’action qu’un énorme coup de pied au derrière pour moi.

Et c’est de ce tout ceci qu’est née l’idée de ce billet mais, avant d’en venir aux raisons de ce dernier, voici une petite présentation de votre serviteur, pour savoir qui se cache derrière le pseudo de Numendil.

« Pour me comprendre, il faudrait savoir qui je suis. »

Se décrire est toujours une chose compliquée, il faut savoir s’estimer correctement et se juger en étant neutre, ce n’est pas toujours simple.

  1. Les formateurs, c’est comme les comédiens : monter sur « scène », c’est un médicament : je suis très timide.
  2. Les explications précédentes ont dû vous faire comprendre que j’étais actuellement moins confiant en mes capacités qu’avant.
  3. Elles ont également dû vous faire comprendre que j’étais curieux, et motivé. On dit de moi que je suis motivant et que je sais mettre en commun des talents pour les faire avancer ensemble, assez naturellement.
  4. Vous aurez aussi compris que j’apprends très rapidement et que j’ai une logique différente de beaucoup d’autres personnes, ce que certains collègues m’envient. J’en prends pour témoin la déclaration de l’un d’entre eux : « avec ta logique et ta capacité à t’adapter, tu fais caméléon, tu serais capable de faire absolument tout ce que tu veux, si tu t’en rendais seulement compte. »
  5. Si je sais communiquer, je sais aussi écouter et me taire. Me taire lorsqu’il faut écouter correctement mes interlocuteurs et analyser leurs propos et me taire afin de préserver la sécurité des données que l’on me confie.
  6. J’ai conduit de nombreux projets pendant mes 12 années d’expérience, ce qui me confère une capacité à gérer et diriger, on me reconnait la capacité de leader.
  7. Si on me dit « c’est impossible », ma seule réponse c’est « Challenge Accepted »
  8. Je suis patient, pédagogue et andragogue … ce sont des qualités nécessaires pour être formateur, je n’aurais pas exercé ce métier pendant 10 ans en formant plus de 3500 personnes si je ne l’étais pas.
  9. Je sais mettre des métiers en relation. Au quotidien, je travaille avec des experts SI, RH, Formation et j’ai la capacité de faire parler ces personnes et ces métiers ensemble.

Enfin, et c’est ainsi que je fonctionne : je ne me repose jamais sur mes acquis, je peux toujours faire mieux, toujours aller plus loin. Si un jour je suis satisfait de moi, je prends le risque de faire moins attention, de me « reposer sur mes lauriers », et ça c’est non.

Maintenant que vous savez tout ceci, parlons des raisons de ce billet.

Pourquoi donc ce billet ?

Premièrement, pour en parler, pour faire le point et partager avec vous ma réflexion.

Deuxièmement, pour vous donner un aperçu de qui je suis, derrière « le masque » qu’est « Numendil ».

Troisièmement, et c’est ici que vous intervenez si vous le souhaitez, pour vous demander un peu d’aide.

Je cherche du travail, comme l’indique le titre de ce billet. Je souhaite continuer à apprendre, à transmettre des connaissances et des savoirs. J’aimerais que ma vie professionnelle soit plus en phase avec ma vie tout court, pouvoir trouver un équilibre juste entre les deux, si vous préférez.

Du travail, j’en cherche sur Paris, afin de pouvoir enfin associer ma vie « loin du clavier » à ma vie professionnelle.

Alors, si vous pouvez faire passer le message, si votre société recrute, cherche un profil comme le mien, pensez à moi, faites tourner l’information. Et même si elle ne recrute pas, partagez l’information, vos contacts auront peut-être d’autres contacts qui en auront d’autres qui (et ainsi de suite).

Dernier point, dernière raison : j’aimerais, si vous le voulez bien, que vous laissiez un commentaire, ici de préférence, pour me décrire en quelques lignes. Je pense qu’ils me feront surtout du bien et me permettront d’avoir plus de matière pour prendre du recul sur ce « moi ». Soyez le plus objectif possible, c’est la simple « obligation »

On peut en discuter en privé, par mail ou ailleurs, n’hésitez pas.

Enfin, même si ce billet ne mènera peut-être à rien, je remercie celles et ceux qui ont pris le temps de le lire, de le partager, c’est un geste qui peut sembler « anodin », mais ça ne l’est pas pour moi.

35 réflexions au sujet de « Je cherche du travail »

  1. Salut Num,

    C’est hallucinant, car en lisant ton article et ton parcoure,tu remplace Numendil par Zenzla, je garde absolument tous ou presque.
    Wahhhh bordel !!!!

    à la différence que toi tu prends ton courage à deux mains, moi je suis encore dans la réflexion du type : je fais peu-être une bêtise si je quitte mon poste.

    Mais cette réflexion est surtout lié à ma situation familial qui me permets pas de prendre de grand risque.

    En tous cas je te souhaite de trouver ton bonheur et ce que tu cherches.

    Zenzla

    1. Hello Zenzla,

      Je ne suis pas étonné de voir ce commentaire :), des échanges que nous avons déjà pu avoir, j’avais entrevu que nous avions des profils similaires (et j’ai l’impression que dans notre monde, c’est commun :))

      Je te remercie pour ton commentaire et pour les encouragements, ça fait du bien 🙂

  2. Je partagerais bien ça sur mon réseau linkedin (même s’il est plutôt bordelais mais sait-on jamais) mais il n’y a pas de profil non anonyme auquel associer ce billet. Je ne suis pas sûr que les gens qui ne te connaissent pas et qui pourraient t’aider iront au delà du billet s’ils ne peuvent pas te googler ou zyeuter ton CV ici, sur linkedin/viadeo ou autre.

    1. C’est la question que je me pose actuellement, à savoir : est-ce que j’officialise la publication de mon identité derrière Num et que je relie les deux de façon claire et nette. On peut déjà facilement me retrouver derrière cette identité, mais effectivement, via ces réseaux là, c’est une autre affaire. Je peux t’envoyer un mail en fonction de la décision que je prends (d’afficher ou non mon identité physique derrière) pour te tenir informé ?

      1. Pour ma part, je tiens à mon anonymat pour la sphère privée mais j’ai aussi des choses à dire publiquement pour mes hobbies ou pour mon boulot. Du coup, j’ai séparé mes activités en deux sections (deux comptes Google, deux comptes FB/twitter, différents blogs et je jongle facilement avec ça grâce à la gestion des profils de Firefox qui me permet de conserver deux environnements différents pour le web sur un même ordinateur).

        Concernant ton billet, je l’avais déjà publié quand j’ai posé ton commentaire. Je le complèterai en fonction de ta décision.

        1. C’est un problème complexe, car mes deux profils sont relativement différents et les deux sont assez chronophages, et ce n’est pas directement « Numendil » qui cherche un emploi, mais « moi, J, derrière », d’où le mélange des genres

  3. Hello,

    Je dirai :

    A) Voir un psychologue peut être une idée pôur démêler ton/tes soucis.
    Cà ne peut pas faire de mal et çà peut t’aider.

    B) Il y a plein de boîtes qui cherchent justement et recherchent des personnes comme toi multi-compétences. Diffuse sur Twitter aussi. Nul doute que tu trouveras.

    C) Un bilan de compétences à Pole-Emploi peut être une bonne idée aussi et çà peut t’aider à t’orienter. Et tu peux le faire même si tu bosses toujours.

    D) J’ai toujours beaucoup aimé ce que tu faisais sur le net, je te l’ai dit, et je le redis donc.
    Ne doute pas de toi.

    J’espère que tout ceci t’aidera un peu.
    Ah, et re Joyeux Anniversaire ! 😉
    Avec mes amitiés.

    1. Bonjour bonjour, pour te répondre de la façon la plus complète possible :

      A° Ce n’est pas nécessairement cela, le problème, entends par là qu’il est identifié et que si je donne l’impression d’être dans le flou, ce n’est que parce que c’est lié à des causes déjà identifiées, qui ne se corrigent pas rapidement

      B° J’espère bien ! 🙂

      C° J’en ai déjà réalisé un il y a fort longtemps mais l’idée est à étudier, en effet

      D° Merci beaucoup, tout simplement 🙂

  4. Cher numendil, je partage évidemment ton billet et je ne manquerai pas de faire passer le mot autour de moi.
    Je te souhaite vraiment de trouver ce que tu cherches. Je t’ai vu au moins une fois à l’œuvre et je peux te dire que tu n’as rien à envier à ceux que l’on qualifie d’experts. Tu es doué dans ce que tu entreprends et j’espère que quelqu’un te donnera les moyens de te réaliser pleinement. D’ici là, à très bientôt j’espère ! Bises
    Amina

  5. Nous sommes nombreux à connaître le syndrome de l’imposteur…

    J’entreprends un bilan de compétences de mon côté… Car je ne sais plus exactement où aller… Dans quelle direction… Pour quoi faire…

    Je n’ai quasiment jamais eu de poste fixe… De cdi depuis près de 10 ans. J’ai toujours enchaîné des contrats plus ou moins courts en cdd et des missions en freelance… Mais ça ne m’a pas empêché de m’éclater sur de beaux projets et de faire de belles rencontres.
    Aujourd’hui je ne suis spécialiste de rien, je touche à tout et suis capable de tout faire… Mais je n’y trouve plus mon compte.
    J’enseigne parce que j’aime partager et attiser la curiosité chez mes interlocuteurs, je fais du conseil en entreprise parce que j’aime aider les gens à résoudre leurs problèmes et à grandir, je fais de la direction de projets car j’aime les défis à relever et les challenges… Et la liste est longue…
    Bref à ta disposition avec plaisir pour échanger 🙂

  6. Très intéressant et bien dit. Bravo. Je me reconnais en partie dans tout cela.
    Bon courage, il faut persévérer !
    Je cherche aussi, en train de quitter un taf complètement nul, et rien pour après…

  7. Salut ! Parmi les geeks autodidactes, nous serons nombreux à nous reconnaître. J’étais dans une phase d’interrogation, voire de découragement, du même genre, quand on est venu me proposer de changer de job… en restant dans ma boite ! Les messages qu’on passe, parfois, trouvent de l’écho… Ne baisse pas les bras. Ne pas rentrer dans les cases, mais quelle chance ! Imposteur ? Non. Certainement pas. Le syndrome, on l’emmerde.

    1. Salutations ! J’imagine aisément que nous sommes nombreux, en effet, c’est ce que j’indiquais à Zenzla dans son commentaire 🙂

      J’espère que celui que j’ai passé trouvera son écho également, et hors de question de baisser les bras 🙂

  8. Bravo Num pour ce billet qui n’a pas dû être simple à écrire.

    Je m’y retrouve beaucoup dans la problématique de la valorisation des compétences. J’ai eu la chance de rencontrer des gens formidables qui me font confiance. Je te souhaite pareil 😉

    Pour ceux qui ne le savent pas, Num aide sur l’organisation de Pas Sage En Seine et c’est un pilier de cette organisation. Je suis fière de le faire à ses côtés chaque année (et tous ceux qui filent un coup de patte). Num est un de ceux en qui j’ai le plus confiance dans cette organisation car lorsqu’il s’engage, c’est du sérieux !

  9. Bonjour et bravo pour ce billet.
    Je vis la même chose, à ceci près que j’ai 54 ans et aucune perspective de trouver une entreprise qui pourrait me recruter, malgré mes envies de challenges, ma plasticité synaptique et mon expérience. J’ai même proposé de réduire mon salaire, mais ça sonne encore plus louche auprès du recruteur.
    J’en arrive aux mêmes réflexions que vous, à savoir publier un billet d’appel à l’aide et révéler mon identité (mal) cachée derrière mon pseudo.
    Bravo pour la démarche, je fais tourner votre billet dans mon réseau en espérant que ça déclenche quelque chose de positif pour vous.
    C’est l’avantage de la jeunesse 😉
    Courage !
    Zythom

    1. Si on m’avait dit que M. Zythom passerait sur ce billet, je ne l’aurais pas cru 🙂

      Merci beaucoup pour ce commentaire, j’espère que la démarche entreprise entrainera des changements 🙂

      J’en profite, tant que vous êtes ici, pour vous remercier quant à vos écrits, prises de parole, conférences, etc. Vous êtes une personne que je respecte énormément, pour vous et le travail que vous effectuez.

  10. Il y a un coté flippant à :

    1 – me retrouver autant dans ton billet à quelques années près

    2 – retrouver autant de gens que je connais et que j’apprécie dans les commentaires…

    Enfin — c’est sûrement parce que je suis coach à temps partiel — je suis sûr que voir un coach co-actif serait une bonne chose pour toi. Le coach est dans la confidentialité et dans le soutien plus que l’audience de ton blog, et tu as toutes les réponses en toi, c’est juste que tu as du mal à les faire émerger (et c’est normal, hein !).

    Bon courage dans ta recherche.

    –Tristan

    1. A quelques années près, Tristan… je te rassure, tu fais plus jeune que moi :p (hey, nous sommes vendredi, j’ai le droit !)

      Je ne connais absolument pas cet aspect de coach, je vais donc me renseigner, ça ne peut pas faire de mal j’imagine, au contraire 🙂

      Merci pour ton commentaire et à bientôt, sur la toile ou ailleurs !

  11. Cher Pixel, tu es Libre ! Bon je sais elle était facile celle-là… Plus sérieusement j’étais DSI d’une grosse PME jusqu’au mois de mai 2017 et, on m’a remercié… Mon profil ? Juste le brevet des collèges, appelé BEPC à l’époque…tu imagines un peu ? Quinqua bien tassé, je me croyais « grillé » à jamais et pourtant je viens de retrouver un super job… Comment ? Via mon réseau de « connaissances » car à mon âge et vu mon profil, impossible d’obtenir un RDV alors que j’indiquais un niveau d’étude de Bac+5 lorsque je postulais… Une seule règle : ne jamais douter de tes capacités et ce quelque soit ton histoire, ton passé… Dis toi que tu es un super candidat à l’embauche, continue d’écrire, continue tes projets perso. car c’est grâce à cela que je me suis fait « connaître » (une simple revue de presse que je maintenais dans les domaines qui sont les miens). Tu sais écrire, tu sais t’investir, tu as une véritable histoire à raconter et ça, ça vaut de l’or ! Amicalement. LeCastillan.

    1. Bonsoir 🙂

      Merci beaucoup pour ton commentaire (et elle était facile, mais j’ai rigolé, donc je valide).

      C’est un sujet compliqué, comme tu as pu le lire au travers des lignes de ce billet, mais compliqué, c’est dans mes cordes !

      Excellente continuation à toi et qui sait, à bientôt sur les Internets 🙂

  12. Bonjour,

    Je vous suis silencieusement depuis quelques temps.
    Pour les esprits libres comme vous, pourquoi ne pas vivre de sa passion ?
    La liberté de faire ce que vous voulez chaque jour…
    On perd en argent ce que l’on gagne en liberté d’esprit. Mais au fond, c’est quoi le plus important ?

    Attention, instant pub : Sur https://zerudi.com on permet à des passionnées, experts et formateurs à vivre de leur passion en vendant leur formation en ligne.
    Plusieurs en vivent, accompagné de présentiel souvent.

    On a même un expert également en andragogie (Yves Richez) parmi les Zerudiens.

    Bref, comme dit Tristan ne cherchez pas forcément à l’extérieur, mais peut être à l’intérieur.

    Amusez-vous dans tous les cas 🙂

    1. Bonjour et merci pour votre commentaire 🙂

      Je me suis souvent posé la question mais le fait est que, par manque de temps, je n’ai jamais creusé lé sujet.

      J’ai noté votre site (l’instant pub n’est pas dérangeant quand on découvre de jolies choses) 🙂

      C’est une éventualité que je vais étudier, ne serait-ce que par curiosité

  13. Bonjour Numendil.

    Je pense me souvenir de ta tête lorsque je suis venue à PSES le dimanche, cette année. Je précise « pense » car n’étant pas physionomiste, tu pourrais très bien faire le poirier devant moi, je risque de ne pas te reconnaître…

    Je me souviens en tout cas d’une personne dynamique, pleine de vie, assez joviale même, et ce malgré la fatigue. Et quelle énergie aussi, à te voir courir partout, on fini par se demander si il n’y a pas un bouton ON/OFF quelque part 😀 !

    Je comprends ton ressenti, j’ai le même, et il est vrai qu’il n’est pas facile de trouver un nouvel emploi quand on n’a pas encore été confronté à la problématique et que l’on est touche-à-tout. Je ne sais pas trop si je suis bien placée pour essayer de t’aiguiller, mais je suis d’accord avec les précédents commentaires : il faudrait peut-être que tu envisages un bilan de compétences auprès de Pole Emploi et, si cela peut te faire du bien, ou t’aider de quelque façon que ce soit, consulter un psychanalyste, ou un psychologue, pour faire le point sur ta personnalité et comprendre qui tu es vraiment. Peut-être même que cela pourrait te servir de point d’appui pour trouver une meilleure évolution dans ta boîte, qui sait ?

    Je te souhaite bon courage et beaucoup de réussite dans la suite de ce que tu as commencé à entreprendre !

    1. Bonjour :), ne le prends pas mal, ce n’est pas fait pour, mais je ne te replace pas… bon, pour ma défense, j’ai vu des centaines de têtes, pas toujours avec le pseudo qui va avec, donc bon 🙂

      Mais je pense effectivement, vu le second paragraphe, que tu m’as croisé, le gugus qui monte et descend et s’assure de la cohérence et la cohésion, c’est souvent moi 🙂 (spoiler : la fonction OFF est en panne)

      L’aspect bilan de compétences est à envisager, j’en ai réalisé un il y a quelques années, mais beaucoup de choses ont changé depuis, les conclusions seraient donc différentes.

      Pour l’aspect de psychanalyste, sans rentrer dans le détail, je connais mes faiblesses, dont celle de négliger mes forces, et à ce stade, avec les choses conscientes et celles qui ne le sont qu’à moitié, je sais quoi faire, mais c’est surtout (et toujours) contre moi que je me bats, plus ou moins fort selon les jours…comme tout le monde, ou beaucoup de monde, sans doute.

      Bref, je te remercie pour ton commentaire (et pour la découverte de ton blog :p)

  14. Salut Numendil,

    Merci pour ce billet, au vu des nombreux commentaires de gens qui se reconnaissent dedans, et qui apparemment se pensaient plus ou moins isolés et être des cas rares, ça fait du bien.
    Je me joins justement à cette multitude. J’ai aussi été formateur (pas longtemps), technicien, admin, et je suis développeur aujourd’hui.

    Tu dis te voir aujourd’hui comme un « imposteur », syndrome oh combien répandu dans nos métiers, et je me reconnais à nouveau dedans, seulement je suis certain que j’en sais beaucoup moins que toi niveau technique aussi bien qu’en pédagogie / andragogie (merci, je ne connaissais pas le terme). Ce syndrome touche aussi bien les béotiens que les meilleurs dans leur domaine, pour l’avoir vu.
    Maintenant, encore une fois pour l’avoir vu, je pense que les professionnels spécialisés qui vont plus loin qu’effleurer les bases de leur domaine sont quand même plutôt rares. Ce qui veut dire que je pense que tu n’aurais pas à rougir devant l’un d’eux la plupart du temps.

    Te souhaitant de trouver ce que tu cherches,

    Incal

  15. Bonjour,

    J’ai remarqué un mot qui me paraît curieux dans le texte suivant : « mon profil ne correspond pas aux attendre de l’offre » => je suppose que c’est « attentes » et pas « attendre » 😉

    Du reste je ne suis malheureusement pas assez en contact avec toi (on se tutoie sur internet ?) pour te décrire en détail. En revanche des quelques articles que j’ai lu, c’est clair, posé, méthodique et avec les justes mots. On apprend des choses à la lecture, c’est bénéfique.
    Je suppose qu’on peut déduire de la lecture ces même choses de la personne qui l’écrit puisqu’elle appose sa pensée.

    Je m’étonne aussi que les profils recherchés pour un emploi soient aussi spécialisés. Cela m’étonnera toujours, plus encore à Paris. Mais d’expérience il arrive fréquemment que les annonces soient très mal fichues. L’annonce propose un profil alors que c’est un autre qui serait utile.

    À titre personnel j’ai l’impression d’être à l’inverse de la description : toujours à se reposer sur ses lauriers et du coup à générer plus de problèmes qu’il n’en résous XD. Je ne devrais pas travailler mais ne connaît pas d’alternative pour avoir un chez soi où dormir le soir. ^_^

  16. Bonjour Numendil,

    bravo pour la démarche, jamais évidente.
    Si tu es toujours en recherche, et ouvert au télétravail, nous pourrions en discuter 🙂

    Stephane

  17. Bravo pour ton post qui détaille très bien ton profil. Tu peux me filer ton cv si tu veux et je le filerai à la RH de ma boîte, une SSII qui accepte les profils atypiques Je viens d’un master en bioinformatique… Bon courage et bonne continuation.

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