La réforme du droit d’auteur est-elle nécessaire ?

La loi HADOPI, l’attitude des ayants-droits, les DRM, l’arrivée de la révolution numérique…tant de points qui m’amènent souvent à me poser la question suivante : faut-il réformer le droit d’auteur ?

D’un côté, nous avons ceux qui sont contre la réforme :

–          La majorité des maisons de disque, l’industrie de la culture (tout domaine confondu : musique, cinéma, livres, …)

–          Le lobby de la culture (SACEM, SACD, j’en passe …), en gros, les ayants-droit.

Leur point de vue est simple : le droit d’auteur est bien, parfait, adapté et pour ces derniers, aucune réforme n’est nécessaire.

Ce sont ces derniers qui défendent un point de vue que je considère comme relativement archaïque et qui, parce que le droit d’auteur n’est plus respecté, forcent le passage de lois comme la HADOPI, loi critiquée avant même sa publication au J.O, censurée par le conseil constitutionnel et que l’on sait déjà inefficace tant sa mise en application est impossible.

De l’autre côté, nous avons ceux qui pour un abandon pur et simple du droit d’auteur :

Ce sont une grosse partie de ce que j’appelle les « barbus », une bande d’irréductibles citoyens qui n’ont pas envie de payer quelque chose, qui veulent tout, tout le temps, tout de suite, sans aucune restriction.

Ces derniers s’opposent purement et simplement à la loi HADOPI, parfois sans véritable argumentaire. La plupart du temps, ces barbus ne sont pas prêt à dépenser un seul centime pour financer la création.

Je ne partage pas ce point de vue même si je suis d’accord sur le fait que la loi HADOPI ne soit pas la solution, il faut pouvoir financer (correctement) la création.

Entre les deux, il existe une réflexion :

Oui, la loi HADOPI est dangereuse. Non, elle ne sera pas utile. Cependant, il faut réussir à préserver le droit d’auteur. Je pense faire partie de ces gens qui ont cette réflexion :

Fondamentalement, le droit d’auteur existait pour protéger les artistes… maintenant, il existe pour protéger les ayants-droit, quitte à opposer le public à son artiste comme le fait la Haute Autorité.

Ne pas payer, c’est défendre un point de vue aussi extrême que celui défendu par les aficionados du droit d’auteur.

Des réflexions s’ouvrent actuellement, principalement sur ce que l’on appelle la contribution créative (la licence globale quoi), le principe serait de payer 2€ par mois (prélevés sur la facture) pour pouvoir télécharger du contenu multimédia légalement. Je ne suis plus pour ce système dans l’état actuel, il n’est pas la réponse nécessaire, personne ne pouvant garantir la juste rémunération de chacun. La facture pourrait également augmenter, puisque le PS, groupe à l’origine de la proposition des deux euros, à déclaré que cette taxe pourrait augmenter, que son montant n’était pas fixé…autant se tirer une balle dans le pied, cela va plus vite.

Dans un second temps, les faits sont les suivants : il faut réformer le droit d’auteur, qui ne prend pas la dimension numérique en compte. Il faut l’adapter à la nouvelle société, légaliser par exemple le fair use (l’utilisation de ressources numériques à des fins non commerciales, le téléchargement dans une utilisation non commerciale, …)

La question que l’on peut se poser avec la légalisation du fair use, c’est la rentabilité du système : quel intérêt ais-je à acheter quelque chose que je peux obtenir grâce au fair use ?

Pour moi, la réponse est simple : rendre l’offre attractive pourra permettre un maintien dans les ventes. Donner du contenu supplémentaire sur les plateformes d’écoute, adapter l’offre à la demande du consommateur, proposer du contenu innovant (je préfère innovant à exclusif, qui implique une notion de « toi tu pourras l’avoir, lui non »).

Ce n’est, hélas, pas la réflexion du moment. L’actuelle ressemble plus à « quelle arme allons-nous utiliser pour frapper plus fort, puisqu’ils ne comprennent toujours pas ».

Lorsque les ayants-droit auront compris qu’il faut innover plutôt que de frapper, nous aurons alors fait un grand pas pour l’intérêt général. Le problème est le suivant : c’est bien plus fastidieux de proposer et d’innover plutôt que de frapper.

Et vous, qu’en pensez vous ?

Rendez vous dans un an.

Bonsoir à tous. Permettez-moi tout d’abord de vous présenter mes excuses pour cette interruption dans votre vie quotidienne. J’aime, comme beaucoup d’entre vous, le confort du train-train quotidien, le sentiment de sécurité et la tranquillité que procure ce qui est familier et répétitif. Je les apprécie, comme tout à chacun.

Mais dans cet esprit de commémoration qui prévoit que les évènements importants du passé, habituellement associés à la mort d’un individu, ou à la fin de quelque horrible bataille sanguinaire, soit célébré par de sympathiques congés, j’ai pensé que nous pourrions célébrer cette fête nationale, jour hélas de plus en plus oublié, en consacrant un court instant de notre vie quotidienne à nous asseoir et à bavarder un peu.

Il existe bien sûr des personnes qui ne veulent pas que nous parlions. Je soupçonne qu’en ce moment même, des ordres sont aboyés dans les couloirs de nos institutions pour définitivement nous faire taire. Pourquoi ? Parce que même si l’on peut substituer la matraque à la conversation, les mots conserveront toujours leur pouvoir. Les mots sont le support de la compréhension et pour ceux qui les écouteront l’énonciation de la vérité. Et la vérité c’est que quelque chose va très mal dans ce pays, n’est-ce pas ?

Cruauté et injustice. Intolérance et oppression. Et là où, auparavant, vous aviez la liberté de faire des objections, de parler comme bon vous semblait, vous avez maintenant des censeurs, des systèmes de surveillance vous contraignants à la conformité et sollicitant votre docilité.
Comment est-ce arrivé ? Qui est à blâmer ? Bien sûr, il y a ceux qui sont plus responsables que les autres et qui devront en rendre compte mais… Encore dans un souci de vérité, si vous cherchez un coupable, regardez simplement dans un miroir.

Je sais pourquoi vous l’avez fait. Je sais que vous aviez peur. Qui pourrait se vanter du contraire ! Guerre, terreur, maladie. Une myriade de problèmes a contribué à perturber votre jugement et à vous priver de votre bon sens. La peur a pris ce qu’il y a de meilleur en vous. Et dans votre panique vous vous êtes tourné vers la personne actuellement à la tête de l’État français

Il vous a promis de l’ordre, il vous a promis de la paix. Tout ce qu’il a demandé en échange, c’est votre consentement silencieux et docile… et vous lui avez donné. ces dernières années, nous avons cherché à mettre fin à ce silence ! Ces dernières années, nous avons essayé de rendre la mémoire à ce pays.

Il y a de cela des siècles, des citoyens ont voulu ancrer à jamais le 14 Juillet dans nos mémoires. Ils espéraient rappeler au monde qu’impartialité, justice et liberté sont plus que des mots, ce sont des principes. Alors si vous n’avez rien vu, si vous ignorez toujours les crimes de ce gouvernement, je vous suggère de ne pas commémorer le 14 Juillet.

Mais si vous voyez ce que je vois, si vous ressentez ce que je ressens, si vous désirez ce que je désire, alors rangez-vous à nos côtés dans un an à compter d’aujourd’hui devant les grilles du palais de l’Élysée, et ensemble, nous leurs offrirons un 14 Juillet gravé à jamais dans les mémoires !

A storm is coming…sortez vos agendas, rangez vos tranches de lol et rangez vos trolls velus: cette idée est la plus sérieuse (et la plus farfelue) que j’ai eu depuis des années.

Ignorée, oubliée, laissée pour compte…nous avons oubliés que la Démocratie était le pouvoir du peuple, il est maintenant tant d’agir.

L’idée est folle, j’en conviens…mais (et loin de moi la prétention de l’être) entre la folie et le génie…la frontière est parfois légère.

Impératif :

Le but : nous ne venons pas pour nous en tant que personne mais en tant que citoyens, nous venons en tant que volonté de changer les choses : une volonté n’a pas de visage.

Second point : le fait d’avoir son visage masqué est interdit…toute loi dans ce style repose sur une notion de relativité.

Rendez vous pris, on se retrouve dans un an.

Ne bougez pas…

Ce soir, pas de sujet d’actualité en particulier mais plutôt un constat, enroulé dans un petit coup de gueule.

Vous pouvez déjà classer ce billet dans la catégorie « je vais dire quelques vérités qui ne vont pas vous plaire« .

La Hadopi est passé, de plus en plus de gens s’en plaignent, de plus en plus de gens trouvent cette loi absurde, stupide, dangereuse.

La Loppsi connait le même sort et est autant critiquée maintenant.

La nouvelle carte d’identité numérique commence déjà à connaitre le même sort et les réactions sur la toile et dans la vie réelle me font penser qu’elle va s’en prendre plein la tête.

Autre chose me choque : que la loi HADOPI ait été rejeté, puis revotée, le tout dans la plus grande indifférence…que, sur la Loppsi, si peu de monde se soit indigné…que sur la carte d’identité, ce soit 6 personnes qui aient décidé du sort de 45 millions de personnes.

Par dessus tout, il y a une chose qui me laisse perplexe : l’inaction. Celle de qui? celle du peuple.

L’inaction, c’est pour moi le mal qui nous ronge tous:

– on critique, on se plaint…mais concrètement c’est souvent après coup, lorsqu’il est trop tard, lorsque l’ont doit subir plutôt que d’anticiper.
– on fustige une loi, sans s’être renseigné avant et sans avoir essayé de faire quelque chose.
– on laisse nos politiques décider de tout, même si tout ceci n’est pas / plus représentatif de l’opinion du peuple

Pourquoi?

Par manque d’information, par manque de temps, par manque de motivation ou tout simplement parce qu’on s’en moque complètement, les raisons sont aussi nombreuses que variées.

Cependant, il existe des solutions pour répondre à quelques problèmes :

– pour le manque d’information, si vous restez sur les médias traditionnels, l’information que vous aurez ne sera, au mieux, pas complète, dans le pire des cas, elle sera fausse. Renseignez vous de vous même, allez lire les projets de l’assemblée nationale, vous pourriez être surpris de tout ce qu’il se passe.

– pour le manque de temps, des sites reprennent l’ensemble des informations que vous ne voyez pas dans les médias.

– pour le manque de motivation : afin d’éviter toute prise de tête, moi aussi j’ai mes galères, mes soucis, mon compte a zéro en fin de mois, des soucis pour le travail, le logement, … simplement je crois avoir compris une chose : ce n’est pas en tant qu’individu que ces problèmes se règleront. C’est en tant que conscience collective qu’il faut agir.

– on s’en moque, mais on critique après coup : je serais sans pitié ici, vous vous en moquiez, vous subissez les retombée de ce dont vous vous moquiez, vous l’avez cherché.

Nous sommes à un moment de notre existence ou Internet nous permet de passer de l’autre côté de l’écran : devenir acteur de la démocratie plutôt que de rester spectateur et subir cette dernière, saisissez cette chance.

Je ne le dirais jamais assez, mais si tout ce qui se passe arrive, c’est peut être parce que nous, français, nous l’avons cherché : qui regarde ce que font nos politiques? qui regarde les lois qui sont votées? Franchement? … peu de monde. Nos politiques le savent et s’en donnent à cœur joie jusqu’au prochaines élections ou il faudra faire semblant d’écouter le peuple. Le pire dans ces cas la, c’est la mémoire politique du peuple : « x » est un con le lundi, c’est notre sauveur le mardi…

Je n’entendrais pas l’argument : « que faire, c’est ainsi fait, ils font ce qu’ils veulent, toutes façons d’accord ou pas, ca change rien ». Je ne l’entendrais pas parce que réagir ainsi, c’est consentir à laisser les gens faire ce qu’ils veulent, c’est se dire que toutes façons, la démocratie est ainsi faite…comprenez par là : qui ne dit mot consent.

Vous avez le choix de ne rien changer.

Vous avez aussi le choix de vous organiser, de réagir, réfléchir ensemble sur « que faire », « comment faire ». Vous pouvez vous renseigner et aller plus loin que ce que l’on vous offre dans les médias traditionnels.

Oui, c’est fatiguant. Oui, il faut produire l’effort. Oui, c’est un travail de fond et sur la durée…mais vous seriez étonné de tout ce que l’on ne vous dit pas. Ce n’est qu’ensemble que les choses pourront avancer, individuellement, nous sommes tous…de simple citoyens dans la moins pire des configurations : la démocratie.

… A nous de faire en sorte de changer cela.

 

Bienvenue à Vichy…

Profitez du séjour, le voyage commence à peine.

Avant de vous expliquer pourquoi un titre aussi « trollesque », laissez moi vous compter une petite histoire :

Il était une fois 11 députés. De ces 11 députés, 6 décidèrent un jour de voter une loi : la loi de la protection sur l’identité.

Mais qu’ont-ils voté exactement?

Dans un premier temps, ces 11 députés ont voté la création d’une base de données centrale de 45 millions de personnes via une nouvelle carte nationale d’identité…mais pas n’importe comment (enfin…), en effet, les 11 députés ont rendu obligatoire la collecte de données biométriques (elle était jusqu’alors non obligatoire pour les personnes qui ne voulaient pas de passeport ou qui ne souhaitaient pas donner leurs empreintes digitales.

Cette mesure, saluée par Claude Guéant (connu plus pour ses dérapages trollesques que pour ses sages paroles), s’inscrit dans « une modernité positive, capable à la fois de protéger et de simplifier la vie quotidienne de nos concitoyens« .

Comprenez par la : une puce pour tous les surveiller, pour tous les contrôler et puisqu’elle devient obligatoire, pour tous les forcer à l’avoir…

Attendez, ce n’est pas tout… ce fichier biométrique pourra servir à pas mal de choses, comme relier une empreinte digitale à une identité. Je vous vois venir, oui cela existe déjà, mais dans le cadre de recherche criminelles, on cherche les gens déjà fichés, la c’est l’ensemble de la population qui est fichée d’un coup.

Mr Guéant à d’ailleurs parlé de la reconnaissance faciale également, soulignant qu’elle n’était pas encore au point, il a quand même rajouté que d’ici quelques années, la technologie aura fait des progrès.

Comprenez par la : pourquoi ne pas se servir de la reconnaissance faciale sur l’ensemble de la population?

ATTTENDEZ, c’est toujours pas tout: cette carte nationale d’identité disposera d’une seconde puce, facultative cette fois-ci. Cette dernière permettra de s’identifier en ligne et lors d’achats (grâce à une signature électronique). Cette puce sera gérée par le ministère de l’intérieur, comprenez par la que le ministère pourra, lorsqu’il le souhaitera, observer les habitudes de consommation de ceux qui ont choisis d’avoir cette puce avec eux.

A cela, Mr Guéant à fait une belle réponse de principe :

«il est évidemment hors de question, pour le ministère de l’intérieur, de s’immiscer dans le contenu des échanges commerciaux ou de chercher à en savoir quoi que ce soit. Le ministère de l’intérieur n’interviendra que pour garantir la fiabilité du système, sa sécurité, c’est-à-dire, d’une part, la sécurité des boîtiers électroniques et, d’autre part, la sécurité des transmissions».

Dommage…les paroles n’engagent que ceux qui les écoutent Mr Guéant, c’est à dire vous et 11 députés. La suite? Elle ressemble étrangement à 1984 quand même.

Je vous invite à lire l’excellente analyse de Marc Rees sur le sujet.

Je vous épargnerais le côté « il est impossible d’intercepter les données de cette puce » : la dernière fois qu’un membre du gouvernement à dit cela, c’était Mme Christine Albanel à propos du site de la Hadopi…qui est tombé quelques heures après. Le Chaos Computer Club Berlin (CCCB, groupe de hackers très réputé) pourra aussi vous expliquer que la carte d’identité biométrique du premier ministre allemand à été hackée…. ultra sécurisée, n’est ce pas?

Pour expliquer mon titre, je citerais une loi :

«Obligation de détenir une carte d’identité à partir de seize ans, comportant les empreintes digitales et la photographie, et de déclarer tout changement d’adresse. Institution d’un fichier central de la population et d’un numéro d’identification individuel.»

Cette loi à été crée…le 27 octobre 1940 et à été supprimée lors de la libération. Le Gouvernement vient donc de réinstaurer une loi qui date du régime de Vichy : celle d’un fichage massif de l’ensemble de la population française .

Voila, maintenant j’ai fini, vous pouvez vous en retourner à votre activité du moment…l’air de rien.

Mr Vanneste et le filtrage.

La blague qui n’en est pas une aujourd’hui se trouve sur numérama.

Je vous invite à lire cet article et surtout, à le comprendre en allant plus loin que l’article.

Pour ceux qui n’ont pas envie de se casser la tête à cliquer sur un lien ( -_-), petit résumé : Mr Vanneste, député UMP, veut faire bloquer tout les sites pornos sans exception.

Je vous vois venir d’ici, attention au troll, j’ai dit : allez plus loin que l’article, que le sujet de base, à savoir le porno.

La solution proposée par le député UMP, c’est un blocage généralisé au niveau des FAI, ce premier point entraine différentes questions :

– qui va payer le blocage? C’est un fait, le « porno » sur le net, ce n’est pas ce qui manque, des sites dédiés, des blogs, des trumblr, des comptes twitter, enfin…de tout quoi. Ca en fait des choses à bloquer quand même, qui va supporter le cout de ce blocage?

– une erreur est vite arrivée : le passé nous à montré que le blocage massif entrainait deux choses : des erreurs de blocage (des sites « légaux » sont bloqués) et un contournement massif.

Comme numérama l’explique : prenez les forums doctissimo, ou des catégories du forum parlent ouvertement de sexe, de pratiques, etc. etc., qu’arrivera t-il avec le blocage? Plus de doctissimo?

Manifestement, le premier point à été oublié par Mr Vanneste, à nouveau, les expériences précédentes ont démontré qu’un blocage massif entrainait des erreurs, est-ce l’état qui va rembourser en cas de « dommage collatéral » ?

Si blocage il y à, il sera très facile d’établir des « profils » d’internautes sur le porno : telle adresse IP à tenté d’accéder au site par tel moyen, telle autre par tel mot clé bloqué dans le moteur de recherche, … il suffira d’analyser tout le système pour l’optimiser, bloquer encore plus et savoir comment les internautes passeront la censure…ce point me dérange, c’est un fichage de l’ensemble des internautes français qui se cache derrière ce point (oui, l’ensemble, je répète, réfléchissez en allant plus loin que le simple fait du porno).

– le porno, qu’est ce que c’est : bien…fondamentalement, le porno, c’est comme n’importe quel autre produit, c’est quelque chose qui se vend, il y a des noms, des groupes, des sociétés derrière tout ceci. Je ne suis pas certain que ces dernières soient vraiment d’accord avec Mr Vanneste:

–  « On va bloquer l’ensemble des sites porno sur le web français »

« Ok, mais nous, on gagne notre vie comment dans ce cas là? »

« Non mais certains pourront quand même y accéder hein… »

« Ok, on reformule : qui va nous dédommager du préjudice que vous allez créer ? »

Vous voyez le problème? Certes, c’est du porno, certes, de enfants peuvent tomber dessus, mais derrière le porno, il y à un secteur professionnel…si blocage il y à, forcément, il y aura moins de revenus et je doute vraiment que ceci leur fasse plaisir.

Encore une fois donc, au motif de protéger la jeunesse et des intérêts tout à fait louables, on propose le pire avec un blocage massif. Il sera toujours possible de demander au FAI de faire sauter ce blocage…juste une petite question?

Vous vous voyez, vous, contacter votre FAI pour faire stopper le blocage des sites pornos?

Mes idéaux…

Il y a des jours comme ça…ou on se dit « il faut que les choses changent« , « mais, la suite, c’est quoi?« … puis, dur retour à la réalité, on se dit que seul on ne sert à rien, que c’est la vie.

« Tous pourris! »

Alors nous reprenons notre vie, dans la galère du quotidien, chaque jour un peu plus difficile…on se fait une raison, on se résigne et l’on se dit que « de toutes façons, rien ne changera« .

TF1 continue de nous endormir avec ses programmes, on ne peut pas dire que les autres médias soient différents… parler du scoop, l’élection 2012 ou, si vous préférez, la période ou nos dirigeants taillent les plus grosses pi*** au peuple et ou les mensonges sont comme les feuilles mortes en automne : elles se ramassent à la pelle.

Nous, citoyens, que faisons nous? On se plaint, « quel tissu de conneries » … puis on change de chaine en espérant que cela soit moins pire.

Cet article ne vous plaira pas, il aura certainement le mérite de vous faire réagir ou de faire réagir un « petit quelque chose » qui se manifeste en vous : l’indignation.

Nous avons ce que nous méritons, nous avons un président presque digne d’un monarque : nous l’avons élu. Nous avons une chaine qui ne rempli plus son travail d’information : nous la regardons quand même. Nous avons des dirigeants qui nous baratinent : nous sommes les premiers à boire leur paroles sans broncher.

Nous? non. Certains d’entre vous peut être, moi non.

Vous vous êtes résigné? Je comprends, vous n’avez peut être plus d’espoir ou plus de rêves…mais c’est bien l’espoir et les rêves qui nous font avancer. En ces temps, il devient difficile d’avoir de l’espoir et de rêver, c’est pourtant à cet instant précis qu’il faudrait en avoir.

Vous pensez être inutile? L’union fait la force, si tout le monde prenait conscience que le pouvoir se situe en chacun de nous et qu’ensemble, nous pouvons faire beaucoup…alors les choses pourraient changer.

Vous pensez que rien ne changera? Avec une telle pensée, rien ne changera en effet. L’histoire n’est pas figée dans le temps et il appartient à chacun d’entre nous d’en être spectateur…ou acteur.

Nous nous plaignons du gouvernement, pourtant, si nous en sommes là, n’est ce pas un peu de notre faute aussi? Par notre silence (de fatigue, de résignation, …) nous sommes en train de laisser de bien sombres choses arriver.

J’ai mes idées, mes idéaux, j’ai encore des rêves, j’ai des idées, vous en avez aussi…allez vous les laisser disparaitre sans rien faire?

Réveillons nous car, à nouveau, l’union fait la force. Bientôt j’en suis sur, nous aurons un choix à faire: celui de rester simple spectateur et de subir l’histoire … ou celui de devenir acteur, d’anticiper l’histoire, d’en écrire une partie pour nous et les génération futures.

Osez, révoltez-vous, réveillez -vous, arrêtez de croire tout ce qui se dit et renseignez vous au delà des quelques chaines. Renseignez vous sur les actions de nos politiques, des outils existent pour.

Aucun citoyen ne devrait avoir peur de son gouvernement, c’est le gouvernement qui devrait avoir peur de son peuple (elle n’est pas de moi).

Ceci n’est pas un article, c’est une incitation à la désobéissance civile. C’est interdit, et?
Arrêtez moi, vous n’arrêterez pas des idéaux, ces derniers sont à l’épreuve de la censure, des politiques, des dictatures, des balles et même de la mort.