Un troll s’est infiltré dans les locaux du Monde et publie sur la #Hadopi.

Ce qu’il y à de magnifique avec Internet, c’est que tout le monde peut s’exprimer. Le problème avec cela, c’est que certains n’ont pas des propos argumentés et tirent à vue sur un peu tout le monde. Ces personnes là s’appellent des trolls et manifestement, un troll de compétition s’est infiltré dans les locaux du monde.

La raison de mon billet, c’est cet article : « Hadopi : attendre avant de cliquer poubelle » publié dans les colonnes du Monde web.

Le monde web nous à habitué à des articles de qualité, factuels, argumentés…et là, c’est tout l’inverse, je me fends donc d’un « droit de réponse » que je trouve légitime.

Premier point : l’article n’est pas signé. Le monde, une explication ?

Personnellement, je vois deux raisons : soit le « journaliste » (excusez moi, mais c’est un torchon, pas un travail digne de journaliste, même si l’article est très bien sourcé) savait qu’il allait s’en manger plein la tête à écrire ce tas d’infâmes conneries (oui, je ne vais pas prendre de pincettes pour ce billet), soit c’est une tribune d’un politique ou de l’exécutive de chez Orange, Mme Albanel.
Blague à part, les propos tenus sont dignes d’un troll de droite et je me demande sincèrement si l’auteur n’est pas un Copé, un Riester ou une Albanel. C’est préjudiciable pour le monde, puisque l’article n’est pas signé, c’est eux qui prennent tout dans la tête… d’ailleurs cet article est en édito. Dois-je comprendre que Le Monde rejoint ce point de vue ?

Edit (suite à un commentaire sur ce billet) : C’est, comme indiqué ci-dessus, un édito, c’est l’éditorial. Cela signifie qu’a un instant T c’était « la position du journal face au monde. » Cela ne signifie pas pour autant « qu’elle est unanime » « ça ne veut pas dire que c’est la « ligne du parti ».» Cet éditorial est paru à la Une de la version papier du Monde. Tenant compte de ces éléments, je trouve cela encore plus dommage.

Second point : un journaliste se doit (normalement) d’être neutre, hors…(je cite)

« régulièrement violée dans l’espace cybernétique. »
« Le choix français a été très français »
« On cambriole allégrement sur le Net »
« Royaume absolu de la gratuité » (Séguéla aurait pu dire cela)
« et continué à télécharger – à piller – en paix »
(Alerte, troll en vue, je répète, troll-en-vue)
« Les technolâtres, as du clavier et rois du téléchargement clandestin »
« elle est un outil intéressant – certes un peu cher »

Je ne cite pas tout, mais ces petites remarques sont le reflet d’un parti pris dans cet article, ce qui ne devrait pas exister lorsque l’on a affaire à « un journaliste ».

Passons les petits pics que l’auteur à distillé au fil de l’article, il n’y à pas grand-chose à en dire, hormis qu’ils sont assez pathétiques et qu’ils soulèvent à nouveau la question suivante : « qui à rédigé cet article, wtf !? »

L’auteur indique que la HADOPI poursuit le débat passionnant ouvert en 2009. C’est passionnant certes, mais ce n’est pas un débat, la HADOPI n’étant pas à l’écoute de ceux qui réfléchissent différemment d’elle.

On remarque également le parti pris dans la phrase suivant, ou l’auteur parle de l’importance d’Internet dans la vie démocratique (ce qui est totalement vrai). Il exprime cet avis « selon le Conseil Constitutionnel » mais n’exprime pas la suite par un intermédiaire.
Est-ce un point démontrant que l’auteur n’adhère pas à un point ? Je pense que oui, on se retrouve donc dans une tournure qui décrédibilise l’avis du Conseil Constitutionnel.

Je passe un peu la suite pour arriver à ce point : « On cambriole allégrement sur le Net »

Mais what the fuck ? Je prends cette phrase comme la confirmation que ce n’est pas un journaliste qui à rédigé cet article car, comme ils le savent tous maintenant, on ne cambriole pas sur Internet…on copie. Le délit de copie sur Internet, c’est de la contrefaçon, pas du vol, pas du cambriolage. Je peux joindre également le « et continué à télécharger – à piller – en paix ». Cambrioler ou piller est assimilé à du vol, hors le délit condamné par la Hadopi est la contrefaçon. Les vils pirates qui tuent les artistes copient, ils dupliquent à l’infini des données et ne laissent pas le propriétaire de l’original sans rien, donc, ce n’est pas du vol. CQFD. L’utilisation de ces deux termes démontre au mieux que l’auteur ne connait pas la loi, au pire que c’est un troll velu, encore une fois. Pour terminer avec ce point : la loi fait bien la part des choses entre le vol et l’acte de contrefaçon [PDF], les peines étant différentes.

Au passage : Internet n’est pas le royaume de la gratuité, il existe déjà un ensemble d’offres payantes (aussi pauvres soient-elles) et un ensemble de lois qui régissent le fonctionnement d’Internet.

« On peut en déduire que le système des avertissements est dissuasif dans une majorité des cas. »… comme dirait Norman : Faux!

Cher auteur, j’ai envie de vous dire non. On peut en déduire que l’utilisation du P2P à réduit au bénéfice d’autres solutions de téléchargement comme le téléchargement direct ou le streaming, ce n’est pas pour rien que la HADOPI s’intéresse d’ailleurs au filtrage du direct download ou au blocage du streaming.

Avant dernier point avant le gros what the fuck : « Ce serait une erreur, nous semble-t-il…

Car, que l’on observe ce qui se passe dans des pays comparables ou que l’on se tourne vers les propositions de l’opposition socialiste en France, on aboutit au même constat : une volonté partagée de protéger la propriété intellectuelle, par la loi, par un système de licence et de redevance – en réformant Hadopi, s’il le faut. »

Relisez bien ce passage, allez, encore une fois… maintenant, traduction N°1:

« Les propositions de l’opposition socialiste en France » : l’UMP. « Une volonté partagée de protéger la propriété intellectuelle, par la loi » = le Parti Socialiste ne cherche pas à protéger la propriété intellectuelle.

Je reprend l’idée…les éléments de langage et shake shake shake… :

« Ce serait une erreur, nous semble-t-il. Car, que l’on observe ce qui se passe dans des pays comparables ou que l’on se tourne vers les propositions de l’UMP, on aboutit au même constat : une volonté partagée de protéger les maisons qui se font déjà un max de blé, mais pas les artistes. »
Cher auteur, vous êtes encarté UMP ? Je me pose sérieusement la question. La tournure de phrase que vous empruntez est d’ailleurs assez subjective et mesquine, puisque vous faites comprendre que le PS est contre la propriété intellectuelle mais sans le dire explicitement, c’est assez bas.

Traduction N°2 : autre interprétation possible : celle ou l’opposition socialiste ne représente pas l’opposition aux socialistes mais le Parti Socialiste directement. Dans cette traduction, le PS n’est pas opposé à la propriété intellectuelle et peut aller jusqu’a une réforme de la loi Hadopi (chose annoncée par la majorité des élus PS dont Aubry et Hollande). Dans ce cas, je suis d’accord avec l’auteur : il convient d’assurer aux créateurs d’oeuvres (musiques, films, livres …) une juste rémunération pour leur travail, pour résumer : adapter le code de la propriété intellectuelle à l’ère du numérique (et si on pouvait éviter les idées de Mme Albanel au passage, genre le droit de lecture …)

Dernier point qui m’a fait bondir : « Les technolâtres, as du clavier et rois du téléchargement clandestin »

Si je n’avais pas d’argument (un peu comme vous quoi), je répondrais juste : allez vous faire foutre. (J’avais prévenu, je ne prends pas de pincettes).

Doit-on comprendre que les technolâtres sont des personnes qui ne respectent pas la propriété intellectuelle. Vous faites un dangereux amalgame indigne d’un journaliste. Vous mettez tout le monde dans le même panier (signe que vous êtes de l’UMP ?) et réduisez les gens qui comprennent le fonctionnement du réseau à des « as du téléchargement clandestin ».

Pourtant, n’est ce pas l’UMP qui à eut des soucis avec la propriété intellectuelle (chansons piquées pour des campagnes) ? Le Lipdub (bonjour les jeunes pop’), des photos prises sans le consentement de l’auteur, une police d’écriture piquée à Orange (bonjour HADOPI), des publications non sourcées piquées à des auteurs (sur le site de l’Elysée à l’époque)… sans les citer ?

Doit-on comprendre que l’UMP est un as du téléchargement clandestin ?

Ou doit-on comprendre que cet article est un torchon sans fondements avec un parti pris, qu’il n’est pas factuel et qu’il condamne ceux qui pensent différemment de ce que vous écrivez ?

La prochaine fois que vous faites un article, ayez au moins la décence de le signer, cela évitera d’aller taper sur Le Monde et… par pitié, soyez plus neutre que ça, faudra pas vous étonner si je publie un nouveau billet avec des morceaux de Flamby sur les murs.

Cordialement, Numendil.

Edit : concernant le « un peu cher », nous n’avons manifestement pas la même échelle de valeurs car pour moi, plus de 11 millions d’euros, ce n’est pas « un peu cher », c’est jeter de l’argent par les fenêtres.

Pensées Perdues

Je ne sais pas…au fil de différentes discussions ces derniers jours  (avec des inconnus, des amis, des tas de pixels que j’apprécie ou avec mon cercle de confiance), j’ai cru déceler un début de prise de conscience que je n’avais pas vraiment observé avant. Ce début de prise de conscience semble venir de la primaire socialiste et je souhaitais aborder ce sujet via mon blog.

Concrètement, j’ai observé une motivation chez les électeurs. Motivation que je n’avais pas croisé lors des dernières élections au passage. Les chiffres « toujours approximatifs » semblent quand même parler d’eux même : plus de 2.5 millions de personnes se sont déplacées dans les urnes pour le vote de la primaire socialiste. Ce chiffre n’est pas énorme, « à peine 4 français sur 100 » pour reprendre les éléments de langage de  Mr Copé. A première vue, il à raison, ces chiffres ne sont pas énormes, pourtant en analysant ces chiffres on peut faire ressortir une tendance :

4 français sur 100 ce n’est pas énorme, mais c’est moins de 2 français sur 100 qui s’étaient déplacé lors de la « primaire » UMP de 2007. Il faut rajouter que (ce point reste à confirmer, ma mémoire n’est pas certaine à 100%) le droit de vote dans la primaire UMP était gratuit. Nous sommes donc dans une configuration ou c’était gratuit et où il y avait moins de votants. L’UMP crie à qui veut l’entendre que la primaire PS était un échec, peut-être vaudrait il mieux que l’UMP balaye devant sa porte avant de balayer devant celle des autres

A l’époque et jusqu’à il y peu de temps, je pensais que personne ne s’intéressait à la politique, manifestement, je me suis trompé. Le fait que le vote n’était pas gratuit n’a pas bloqué la masse et les réactions de l’UMP laissent entendre un mauvais ressenti de la primaire, ce qui représente pour moi une certaine appréhension, voir une peur. La réaction de N. Sarkozy n’a fait que confirmer ce sentiment.

Mon sentiment : les mentalités évoluent, ceux qui ne voulaient pas voter se sont motivé, ceux qui n’étaient pas en âge de le faire à l’époque le sont maintenant et ont bien l’intention de s’exprimer. Ce n’est pas encore ça, mais cela ressemblerait presque à un vrai système démocratique (à la différence que les candidats favoris sont les favoris des médias. Même si je n’étais pas pour les candidats qui ont échoué, leur exposition médiatique m’a semblé moins importante que pour Aubry et Hollande).

Donc, les mentalités évoluent, je ne sais pas ou nous allons, mais parti ainsi, nous y allons… La contestation fait plus de bruit, l’opposition s’entend un peu plus, de plus en plus les gens ont leurs avis et leurs opinions et ne suivent plus la pensée unique…

…et c’est pas déplaisant.

Je peux pousser la réflexion un peu plus loin que la primaire PS, même si la comparaison est un peu plus délicate : l’opération d’occupation de Wall Street. Initialement, c’est un projet lancé par quelques uns, repris par les Anonymous et maintenant, c’est un vent de contestation qui prend de l’ampleur. Ici, les Anonymous ont réussi quelque chose qui est dans les cartons depuis longtemps : faire muter le mouvement, le faire sortir d’internet et le transmettre dans la vie réelle. L’Opération Wall Street est l’exemple parfait de ce changement.

La contestation évolue, elle est plus importante, elle sort d’Internet et se manifeste dans les rues… quelque chose se passe.

Quoi ? Bonne question, seul l’avenir nous le dira. On peut cependant imaginer deux scénarios rapides :

– Le scénario ou la contestation devient véritablement mondiale…et on verra ce qu’il se passe.

– Le scénario ou les gouvernements prétendument démocratiques commencent à taper du poing un peu plus fort, et la contestation passera inévitablement par la violence.

Dernier point avant de clôturer cette réflexion un peu décousue, c’est celle d’un concept qui prend de plus en plus d’importance et que j’ai déjà abordé : le concept du « bullet proof ». On peut arrêter les Hommes, pas les idées. Une idée n’est pas matérielle et, de facto, elle est pare balles. C’est peut être la seule certitude absolue dans cette histoire.

Steve Jobs est décédé.

L’information vient de tomber via un communiqué d’Apple qui commence à faire le tour de la planète : Steve Jobs, l’ancien CEO d’Apple, est mort.

Je vous épargnerais sa biographie et mon point de vue sur Apple, mais ça fait quand même bizarre (c’est un homme « comme » tout le monde, j’en conviens)… « Comme » parce que, même si je n’approuve pas ce qu’Apple est devenu, c’était un visionnaire, un génie et sa firme est devenue une source d’inspiration pour énormément de choses. Sa présence à marqué le fonctionnement d’Apple mais, au delà, c’est une emprunte sur l’ensemble de la toile que Mr Jobs laisse. De ses débuts à ce que le monde de l’informatique est devenu, Apple a toujours été présent et il y à fort à parier que le paysage aurait été radicalement différent si Steve Jobs n’avait pas été là.

Comme on dit, ciao l’artiste et chapeau bas.

Ps : attendez vous à un flux d’information HALLUCINANT pour tout le reste de la semaine (Flashback, qui était l’homme, le patron, le visionnaire, tout ça, une rétrospective de sa vie et de son oeuvre, …)

#OpSyria : les preuves parlent d’elle même.

petit billet matinal après une nuit un peu courte, je reviendrais sur le sujet plus en détails plus tard. Le sujet : la censure massive du régime syrien démontrée.

Hier, Reflets mettait en ligne la saison 3 de l’#OpSyria (c’est le tag de l’opération Syrie sur Twitter).

Pour rappel, le peuple syrien se fait harceler, massacrer et même poursuivre bien plus loin que les limites du pays. Pour l’instant, il ne faut pas c compter sur les nations unies, puisque cette nuit, elles nous informaient que la Russie et la Chine ont utilisé leur droit de véto sur un projet de résolution qui condamnait fermement les actes perpétués par le gouvernement de Bachar Al Assad.

Revenons à l’#OpSyria, le net en Syrie est sous surveillance, une surveillance assez violente entrainant une répression qui l’est tout autant. Al Assad ne s’est pas fait chier, pour rester poli, c’est une masse assez impressionnante de sites qui sont filtrés…le truc qui fait encore plus tache dans cette affaire, c’est le « qui s’occupe de tout ceci ».

La réponse, c’est Bluecoat, une firme américaine. Elle dira qu’elle ne fait que son travail mais le fait est que Bluecoat, donc les U.S.A, aident à faire taire un peuple et à repérer les opposants au régime syrien. Littéralement, ils vendent de la mort.

La saison 3 de l’#OpSyria apporte les preuves indéniables d’une impressionnante partie du filtrage/flicage/blocage & Co qui arrive en Syrie. Reflets fera certainement un retour très rapide sur le sujet, le temps d’analyser quelques… 54 Go de logs (dans notre cas, des fichiers contenant plein de vilaines informations pas très jolies jolies).

Après m’être mangé un début de lecture (imaginez un fichier texte d’une centaine de mégas…un .txt, ça en fait des lignes), voici ce qui en ressort (la liste est bien sur light):

– Blocage des sites Pornos
– Blocage des sites de communication, des sites de messagerie instantanéeµ
– Blocage d’une masse hallucinante de forums sur des sujets divers et variés (rémunération en navigant, confidentialité des données, jeux …)
– …

Puis, on trouve aussi des petites lignes qui en disent beaucoup : la page d’accueil de « msn arabic », Facebook, Opera & Co (j’imagine pour éviter l’installation d’addons pour essayer de se planquer)…

Enfin bref, vous l’aurez compris, le peuple Syrien ne peut pas s’exprimer et n’est pas en mesure de savoir ce qu’il se passe ailleurs, l’ensemble des moyens permettant de faire sortir l’information sont fermés…et la répression continue pendant ce temps là.

A suivre… plus d’informations quand l’ensemble des données auront été exploitées…

ps : désolé pour les éventuelles fautes, le café en intra n’a pas encore fait effet.

Le streaming n’est pas illégal.

Si le titre de cet article n’est pas « Le streaming est légal », c’est parce que je pense que cette affaire est loin d’être terminée. Vous voila prévenus, voici le premier billet d’un liste potentiellement longue…

La Cour de Justice Européenne (CJEU) a confirmé qu’un internaute qui regarde un film en streaming n’est pas coupable de contrefaçon. La décision est tombée lundi suite à la décision de la CJEU portant sur les exclusivités territoriales (ce point a été jugé illégal, tout comme les restrictions géographiques imposées par les armées des ayants droits).

Techniquement, qu’est-ce que cela signifie ? Bien, que vous pouvez regarder un film en streaming sans craindre pour autant une sanction.

En France, les diverses réflexions et communiqués sur le sujet vont légèrement dans l’autre sens :

– Via ses Labs, la HADOPI réfléchi à la légalité du streaming, un coup c’est légal, le lendemain c’est l’inverse. La conclusion des réflexions était que la responsabilité de savoir si le stream était légal ou non revenait à l’utilisateur, réflexion aberrante selon moi (bon, ok, c’est sur que si on regarde Pirates des Caraïbes 4 en Stream, on peut se dire que ce n’est pas très réglo).

– Un communiqué (pur troll) de TMG… pour rappel, TMG est la société qui était en charge du système de collecte pour la HADOPI. Maintenant, elle est plus connue pour être une grosse passoire qui s’est fait hacker un serveur violer un serveur en libre accès sans aucune protection. La suite de cette affaire est assez « lol », puisque TMG à cherché à faire passer ce serveur pour un serveur de test, pas important…alors qu’il contenait des données personnelles, IP …

Pour rester sur TMG, leur dernier communiqué expliquait que la société était prête pour le flicage du DDL (Direct Download) et du streaming. C’est d’ailleurs ce point qui m’a fait exploser de rire : c’est un vilain mensonge ou alors, vous pouvez commencer à sérieusement avoir peur.

Pour repérer du Stream ou du DDL, il faudrait que TMG écoute en permanence ce qui passe sur la ligne de l’abonné et, pour cela, il n’existe pas 36 solutions (puisque de base, le streaming et le direct download passent tout deux par un protocole « http ») :

– Coller toute la population française sous un bon gros système d’espionnage, genre un DPI. On sait que la France est experte en la matière (il suffit de se souvenir que le système de DPI libyen était fourni par une société française). Cela pose un réel souci de vie privée et, au delà, c’est illégal (d’ailleurs, on entrerait dans une rupture du secrets des communications, le gouvernement à déjà bien assez à faire avec les écoutes du journal Le Monde :))

– Coller un mouchard sur les sites de streaming & DDL afin de voir qui Stream quoi. J’ai comme un doute sur le fait que les hébergeurs soient d’accord, de plus, la plupart des sites de streaming (ou de DDL) ne sont pas hébergés en France.

– Coller un mouchard directement chez les clients, mais à nouveau ici, on est dans une solution hyper intrusive et qui ne respecte pas la sphère privée de l’utilisateur. Si une telle disposition était choisie, elle devrait sans doute passer par les avis de la CNIL et par un vote à l’Assemblée. Cette disposition ne passerait pas le Conseil Constitutionnel, no way.

Bref, vous l’aurez compris, le communiqué de TMG, c’est un peu un gros vilain mensonge pas beau, TMG n’est pas du tout prête et parée et surtout, pas du tout en droit de démarrer un contrôle du DDL et du streaming.

Le point était flou, jusqu’à lundi. La CJEU à tranché de la façon suivante : « une simple réception de ces émissions en tant que telle (ndlr : d’un flux en streaming), à savoir leur captation et leur visualisation, dans un cercle privé, ne présente pas un acte limité par la réglementation de l’Union (…), cet acte étant par conséquent licite« .

Donc, que l’œuvre soit diffusée illégalement ou non, le fait de visionner un film en streaming n’est pas illégal. Ca, c’est fait. Si elles sont nécessaires, espérons que les transpositions dans la loi aillent dans ce sens qui, soyez en sur, va fortement déplaire aux ayants droits.

A suivre…

Petit message pour #LesGens de Gauche

#LesGens de Gauche, we’re watching you…

Cet article peut être classé dans un truc genre, « Ode aux barbus-geek-pro #NetNeutrality #Toussa ». (limite troll mais épilé).

Je souhaiterais juste revenir sur un point de « rien du tout » mais qui vaut son pesant de cacahuètes…

De nombreuses fois (sur la toile comme en dehors), les personnes qui ont expliqué leur point de vue anti-Hadopi – Loppsi – Toute-loi-se-terminant-par-un-i – Acta et j’en passe ont été rancardées sous plein de noms différents, noms qui (personnellement) ne me plaisent pas énormément : débiles – socialos – les surnoms « de gauche », je les ferais pas tous mais je suis certain que vous voyez de quoi je parle.

Personnellement, je ne suis ni de gauche, ni de droite (ni du milieu) et pas d’un parti extrême je-sais-pas-quoi, le seul parti auquel je me rallie, c’est le parti pirate !

Nous (les barbus mangeurs de petit chats et toussa) avons des propositions, des arguments, des idées, des trucs qui tiennent la route quoi…mais (et c’est assez triste d’ailleurs), elles ne sont que trop peu écoutées.

La faute à qui ? Bien, à pas grand monde en fait. La faute ici, c’est que nous sommes peut-être un peu en avance sur notre temps (on se calme ! Je m’explique. \troll). Manifestement, nous ne réfléchissons pas de la même façon qu’au gouvernement, peut-être pensons-nous principalement à l’intérêt général plutôt qu’à l’intérêt de certains (majors…au hasard). Il est possible que nous ayons compris l’importance d’un Internet acentré (ne dites pas décentralisé, cela signifie qu’il existe un centre d’Internet et ce n’est pas le cas).

En résumé, ce que j’essaye de dire c’est que ce n’est pas parce que c’est « la Droite » que nous montons au créneau mais c’est parce que les idées proposées sont dangereuses ou ne sont pas dans l’intérêt général (sauf si filer plus de 11 millions d’euros à une haute autorité inutile, c’est dans l’intérêt public).

Bien sûr, le gouvernement actuel a fait, fait et fera pas mal de boulettes, de la Hadopi à la LOPPSI en passant par quelques infractions au droit d’auteur (images, musiques, photos …) mais faut pas croire qu’on ne balance pas sur l’autre côté (comme l’affaire de l’équipe de M. Hollande et l’utilisation de photos de la campagne 2007 de Sarkozy…).

Bien sûr, nous continuerons d’informer, balancer et dénoncer tous les trucs assez étranges qui arrivent, les magouilles, les arnaques au format « grand public »… mais à nouveau qu’elles soient de gauche ou de droite, la n’est pas la question.

Je parle en mon nom mais je pense que bon nombre de personnes (du parti pirate ou pas) pensent pareil : les idées peuvent être bonne ou mauvaises qu’elles soient de gauche ou de droite. Il suffit de regarder les débats passés sur la HADOPI pour se rendre compte que deux fervents anti-HADOPI étaient UMP.

Point politique donc : nous (je pense pouvoir l’affirmer sans trop de doutes) ne votons pas pour la gauche ou la droite mais pour des idées. D’ailleurs, le parti pirate n’est ni de gauche ni de droite, il vogue loin de tout ceci.

Dernier point quand même, qui sonne un peu comme un avertissement pour la gauche (vu comme les choses tournent, il n’est pas impossible que 2012 soit une année spéciale) : je ne vous ferais aucun cadeau, voire pire qu’en ce moment avec le gouvernement actuel.

La raison ? Vous, vous avez promis. Vous vous êtes engagés sur déjà beaucoup de choses, ce que le gouvernement actuel n’a pas fait. Lorsque l’on voit que Mr Hollande s’engage et ne tient pas ses promesses, cela en dit déjà long sur les belles palabres sans actions par la suite…

Sincerely, #Bisous.