Parce que la musique, c’est bien plus que du son.

Billet léger pour finir la journée, il est consacré à la musique. Je vais vous dire quelque chose : j’aime la musique, je pense même que sans elle, ma vie, la Vie, le monde et tout ce qui existe sur cette planète serait bien triste. Elle nous accompagne à chaque moment de notre vie, que l’on en soit conscient ou non… mais si, réfléchissez bien, quand vous êtes heureux (ou triste, énervé, pressé, mélancolique …), vous n’avez pas une musique en tête ? Pourquoi celle-là et pas une autre ?

La seule raison que je trouve ici c’est parce qu’on aime cette musique non pas pour ce qu’elle est, à savoir un ensemble de voix ou d’instruments jouant une mélodie, mais pour ce qu’elle représente. La musique ne s’écoute pas, elle se vit (selon moi (il faut que je la garde celle-là)).

Repensez-y, pourquoi vous accrochez à une musique x et pas une autre y ? Certains répondront « parce que c’est pas mon style de musique ». Personnellement, je n’aime pas le RAP et pourtant, j’adore quelques chansons dans ce style, pour les raisons ci-dessous.

Le frisson. Allez, à cette heure tardive, on va se tutoyer ;). Le frisson donc…tu sais, ta musique démarre et d’un coup, tu prends une grosse claque. Sans explications, ton estomac se noue, un frisson démarre dans le bas de ton dos avant de se propager le long de tes bras. Au début, tu te demandes ce qu’il se passe et puis peu à peu, tu comprends que c’est la musique et à cet instant, tu n’as plus qu’une chose en tête : essayer de trouver une autre perle rare, faire que cette sensation se reproduise.

Je suis comme ça, comme un drogué qui serait en manque, j’ai besoin de ma dose quotidienne de frissons et d’émotions que la musique me procure, elle exprime parfois ce que je n’arrive pas à exprimer, elle me motive ou m’apaise, me rend joyeux ou mélancolique, parfois même me fait verser quelques larmes…

Et rigoles pas, je sais que t’es pareil ! Bref, la musique ne s’écoute pas, elle se vit et, personnellement, sans elle, non…je n’ose l’imaginer.

Une opportuniste chez les techos.

Bien, avant tout chose, si vous consultez ce blog régulièrement, vous pourriez être surpris de la suite. Je n’aime pas la violence, je n’aime pas m’en prendre à quelqu’un, qui plus est en public, mais mes limites sont dépassées. Je déteste profondément le mensonge, au-delà du fait qu’il ne serve aucun intérêt, il blesse (surtout lorsque l’on s’implique à 100% dans quelque chose). Ce billet n’est pas alimenté de rumeurs, mais de faits que j’ai pu moi-même constater.

L’opportuniste, je l’appellerais ainsi dans ce billet. C’est une jeune femme, relativement visible sur Internet. Cette jeune femme, en public, s’attribue des compétences et un titre proche de celui d’un Hacktiviste dans le meilleur des cas, d’un Hacker dans le pire des cas. Du chiffrement à la crypto en passant par le cassage de clé wifi, elle a manifestement tout fait, tout vu. Jusqu’à il y a quelques jours, je pensais que tout ceci était vrai : quel intérêt, surtout dans ce domaine, de prétendre savoir faire quelque chose dont on est incapable ?

Elle a participé à des mouvements impliquant des immigrés tunisiens en difficulté, oui, je parle bien de l’affaire Botzaris36 et, bien que personne ne puisse nier son implication et le fait qu’elle ait contribué à médiatiser l’affaire, on pourra lui reprocher ses techniques de communications qui, selon certains, en ont fait fuir plus d’un.

Dernier point avant de repartir sur le hacking. Notre opportuniste s’en est pris ou s’en prend encore à deux personnes, l’une que je connais assez pour savoir que c’est une bonne personne, l’autre que je ne connais énormément pas mais qui, au regard de ses implications dans divers projets, me laisse penser que c’est une bonne personne également. Ne connaissant pas les faits précis et n’ayant pas été témoin de l’histoire, je n’épiloguerais pas, ce n’est pas assez argumenté de faits.

Il faut que vous sachiez quelque chose. Le hacking, c’est comme les frites Mc Cain : c’est ceux qui en parlent le moins qui en font le plus. D’ailleurs, ce sont souvent les personnes les moins visibles sur la toile qui, dans « l’underground », en font le plus. Le Hacking est un domaine où tout se sait assez rapidement, les gens communiquent énormément, même si aux yeux du monde ils donnent l’impression de se taire. Sans m’autoproclamer Hacker (ce que je ne suis pas), en France, il existe une bonne communauté (que j’ai l’honneur d’apercevoir de temps à autres), ils se parlent, se connaissent IRL pour certains, réfléchissent ensemble et essayent d’avancer « dans le bon sens », même si cela peut parfois mettre leur vie en jeu.

Partant de ce principe, vous comprenez donc que hacker, ce n’est pas pour jouer. Ca n’est pas ce que l’on vous montre dans les films non plus, avec un petit génie de 14 ans qui infiltre le réseau du FBI en deux coups de cuillère à pot ou en deux clics. Ce n’est pas simple, parfois dangereux et surtout, il faut être sur ses gardes (sans tomber dans la paranoïa).

Bref, le masque tombe. L’opportuniste n’a pas les compétences qu’elle prétend avoir. Point d’expertise dans le chiffrement, la sécurité d’un réseau, Linux, le cryptage, le Wifi j’en passe et des meilleures. Non, la seule chose qu’elle ait, c’est une imagination débordante, elle s’imagine une vie de pirate informatique, traquée par de vils hackers sans foi ni loi.

Décryptage de mes conclusions :

Concernant la sécurité réseau : aucune base. Notre opportuniste expliquait sur certains réseaux sociaux qu’elle était relativement calée. Les preuves récoltées me montrent malheureusement que non, jusqu’au fondamentaux du protocole IP.

Concernant le fonctionnement du wifi et le cassage de clé: idem, aucune compétence spécifique ici. Le fonctionnement du wifi n’est pas connu, les systèmes de cassage de clé non plus.
Mention spéciale : même si quelqu’un sait casser des réseaux wifi, il ne s’en vante pas, encore moins sur la toile (pour rappel, c’est juste illégal et condamné).

Le chiffrement de données : même constat. Méconnaissance des logiciels déjà existants et qui permettent de chiffrer ses données ou ses communications (comme open PGP par exemple, qui fera l’objet d’un autre billet). Ces bases fondamentales n’étant pas connues, je vois difficilement comment le reste peut l’être.

La liste est relativement longue, je vous épargne l’ensemble des observations qui m’amènent à dire que : cette personne est une usurpatrice, une opportuniste qui n’est pas ce qu’elle prétend être. Ce qu’il y a de grave là-dedans, c’est que pendant qu’elle prétend faire ce qu’elle dit, d’autres personnes le font vraiment.

Que va-t-il arriver lorsque les masques tomberont complètement ? Le milieu du hacking en France prendra encore une claque (il est encore ultra marginal et n’a vraiment, vraiment, vraiment pas besoin de cela).

Pour moi, les jeux sont faits : cette personne est dangereuse. Dangereuse pour les vrais hackers qui se cassent la tête sur des opérations qui sont en train de mal tourner, dangereuse pour les personnes que ces hackers aident mais également dangereuse pour moi. A force de trop l’ouvrir, cette personne aura des problèmes. Pas avec les hackers, ils ont autre chose à faire croyez-moi. Non, les problèmes qu’elle aura, ce sera avec la justice.

Une autre crainte est que cette personne soit néfaste dans un petit parti : le Parti Pirate Français. Je n’ai pas observé ses actions au sein du PPFr, je ne me prononcerais donc pas dessus, mais si c’est après la gloire qu’elle court (comme dans le domaine du hack), alors fatalement, ça va poser problème.

Dernier point : le stalk. Là, vous êtes peut-être en train de vous demander ce que cela signifie…dans la vie réelle, ça serait un peu comme de la traque poussée à l’extrême. Exemple (ah hasard) : une amie part en vacances numérique (enfin, en fugue numérique, nous nous sommes un peu – beaucoup – inquiété je dois l’avouer), là où le stalking commence c’est lorsque la personne pousse ceci à l’extrême, je pense que l’on peut parler d’harcèlement ou à défaut de techniques assez singulières et originales qui mélangent insistance et brutalité verbale.

Bref, ce point en a fait tilter plus d’un, moi y compris (et c’est d’ailleurs de là que j’ai cherché à en apprendre plus) pour que j’arrive à une conclusion que je pense pouvoir confirmer maintenant : cette personne est une opportuniste, potentiellement dangereuse qui plus est.

Je ne tente pas de vous influencer, que cela soit clair. J’explique mon point de vue sur une personne que vous aurez reconnue, j’en suis certain. Preuve, s’il en faut encore, que c’est une opportuniste : son nom n’est pas mentionné… et pourtant.

NB : n’aies pas l’impression que je te l’ai faite à l’envers, cela n’est pas le cas (j’ai même l’impression que c’est plutôt l’inverse et que je me suis fait avoir l’espace d’un temps). Je t’invite à ne pas venir troller, je suis gentil mais j’ai mes limites.

Pensées Perdues

Je ne sais pas…au fil de différentes discussions ces derniers jours  (avec des inconnus, des amis, des tas de pixels que j’apprécie ou avec mon cercle de confiance), j’ai cru déceler un début de prise de conscience que je n’avais pas vraiment observé avant. Ce début de prise de conscience semble venir de la primaire socialiste et je souhaitais aborder ce sujet via mon blog.

Concrètement, j’ai observé une motivation chez les électeurs. Motivation que je n’avais pas croisé lors des dernières élections au passage. Les chiffres « toujours approximatifs » semblent quand même parler d’eux même : plus de 2.5 millions de personnes se sont déplacées dans les urnes pour le vote de la primaire socialiste. Ce chiffre n’est pas énorme, « à peine 4 français sur 100 » pour reprendre les éléments de langage de  Mr Copé. A première vue, il à raison, ces chiffres ne sont pas énormes, pourtant en analysant ces chiffres on peut faire ressortir une tendance :

4 français sur 100 ce n’est pas énorme, mais c’est moins de 2 français sur 100 qui s’étaient déplacé lors de la « primaire » UMP de 2007. Il faut rajouter que (ce point reste à confirmer, ma mémoire n’est pas certaine à 100%) le droit de vote dans la primaire UMP était gratuit. Nous sommes donc dans une configuration ou c’était gratuit et où il y avait moins de votants. L’UMP crie à qui veut l’entendre que la primaire PS était un échec, peut-être vaudrait il mieux que l’UMP balaye devant sa porte avant de balayer devant celle des autres

A l’époque et jusqu’à il y peu de temps, je pensais que personne ne s’intéressait à la politique, manifestement, je me suis trompé. Le fait que le vote n’était pas gratuit n’a pas bloqué la masse et les réactions de l’UMP laissent entendre un mauvais ressenti de la primaire, ce qui représente pour moi une certaine appréhension, voir une peur. La réaction de N. Sarkozy n’a fait que confirmer ce sentiment.

Mon sentiment : les mentalités évoluent, ceux qui ne voulaient pas voter se sont motivé, ceux qui n’étaient pas en âge de le faire à l’époque le sont maintenant et ont bien l’intention de s’exprimer. Ce n’est pas encore ça, mais cela ressemblerait presque à un vrai système démocratique (à la différence que les candidats favoris sont les favoris des médias. Même si je n’étais pas pour les candidats qui ont échoué, leur exposition médiatique m’a semblé moins importante que pour Aubry et Hollande).

Donc, les mentalités évoluent, je ne sais pas ou nous allons, mais parti ainsi, nous y allons… La contestation fait plus de bruit, l’opposition s’entend un peu plus, de plus en plus les gens ont leurs avis et leurs opinions et ne suivent plus la pensée unique…

…et c’est pas déplaisant.

Je peux pousser la réflexion un peu plus loin que la primaire PS, même si la comparaison est un peu plus délicate : l’opération d’occupation de Wall Street. Initialement, c’est un projet lancé par quelques uns, repris par les Anonymous et maintenant, c’est un vent de contestation qui prend de l’ampleur. Ici, les Anonymous ont réussi quelque chose qui est dans les cartons depuis longtemps : faire muter le mouvement, le faire sortir d’internet et le transmettre dans la vie réelle. L’Opération Wall Street est l’exemple parfait de ce changement.

La contestation évolue, elle est plus importante, elle sort d’Internet et se manifeste dans les rues… quelque chose se passe.

Quoi ? Bonne question, seul l’avenir nous le dira. On peut cependant imaginer deux scénarios rapides :

– Le scénario ou la contestation devient véritablement mondiale…et on verra ce qu’il se passe.

– Le scénario ou les gouvernements prétendument démocratiques commencent à taper du poing un peu plus fort, et la contestation passera inévitablement par la violence.

Dernier point avant de clôturer cette réflexion un peu décousue, c’est celle d’un concept qui prend de plus en plus d’importance et que j’ai déjà abordé : le concept du « bullet proof ». On peut arrêter les Hommes, pas les idées. Une idée n’est pas matérielle et, de facto, elle est pare balles. C’est peut être la seule certitude absolue dans cette histoire.

Les joueurs, des gens inutiles…oh wait ??

Nous sommes habitués à voir les joueurs présentés de la façon suivante : des gens asociaux, malades, potentiellement dangereux, qui ne servent à rien, qui n’ont aucune vie, …

(je vous passe toutes les conneries que j’ai pu entendre, tant la liste est longue).

Je n’écris pas ce billet pour cela, je ne vous dirais donc pas que je ne me suis jamais promené avec un fusil plasma dans la poche, que je n’ai jamais tué quelqu’un pour lui prendre sa voiture ou que je ne saute pas sur des blocs pour en faire jaillir de l’argent…

Non, la raison de ce billet, c’est un point positif, une façon de présenter les gamers que l’on ne croise pas souvent.

En effet, des gamers viennent de faire progresser la recherche contre le VIH, contre le Sida si vous préférez.

Tout commence sur un problème vieux de 10 ans : le décodage d’une structure d’enzyme proche de celle du virus du sida. La suite, c’est la mise en ligne en 2008, d’un jeu appelé « Foldit » (Plie-le en français). Ce jeu répond à un problème que les ordinateurs ne sont pas en mesure de résoudre : le pliage d’une molécule afin de former une structure en 3D et la création d’une protéine. Les chercheurs étaient bloqués depuis 10 ans… et c’est la que Foldit intervient.

Des joueurs de tous horizons (de tout pays, de tout âge, …) jouaient dans des équipes concurrentes, pliant et repliant tout ce qui pouvait être plié, testant tout ce qui pouvait être testé…Ils finissent par obtenir des modèles tellement proches de la réalité que les scientifiques, après quelques jours, réussissent à finaliser le modèle et à établir la structure de l’enzyme.

Zoran Popovic, professeur d’info à l’université de Washington à déclaré : « Foldit est la preuve qu’un jeu peut transformer un novice en un expert capable de faire des découvertes de premier ordre. Nous sommes en train d’adopter la même approche dans la façon d’enseigner les maths et la science à l’école ».

C’est la revue Nature Structural & Molecular Biology qui en parle, ils ont tenu à faire figurer les gamers de Foldit entant que co-auteurs de l’étude réalisée :

« Les gens ont des capacités de raisonnement dans l’espace bien supérieur à celle des ordinateurs […], les résultats publiés cette semaine montrent qu’en combinant les jeux, la science et l’informatique, on parvient à des avancées qui n’étaient pas envisageables jusqu’alors ».

Comme quoi, les joueurs ne sont pas forcément ce que les médias s’amusent à montrer…ou ce que certains peuvent penser.

Un livre, un troll. Beigbeder.

« Premier bilan avant l’apocalypse », ainsi est titré le dernier livre de Mr Beigbeder.

Ce dernier, que j’appellerais BBD (plus simple) était au micro d’Europe 1 ce matin, venu présenter son dernier livre, il s’est plutôt contenté de dégommer quelques points sur le piratage, le livre numérique, …

Pour commencer, BBD fait un rapprochement entre le livre et la musique : « non les écrans ce n’est pas merveilleux, c’est effrayant et on l’a vu déjà pour l’industrie du disque : il n’y a plus de disquaire ! »

Bien que les deux (musique et écriture) soient des œuvres de l’esprit et des œuvres artistiques, elles sont différentes : l’une s’écoute, l’autre se lit. Les deux sont sur des supports différents, ne sont pas attachées aux même ayants droits… enfin, je ne vais pas vous faire la liste, mais les deux sont différents. De facto, on ne peut pas dire que le livre va suivre la même voie que la musique. D’ailleurs, les deux disquaires dans mon centre ville seront ravis d’apprendre qu’ils n’existent plus.

BBD enchaine ensuite : « voilà ce qui va se passer les gars, dans 5 à 10 ans, non seulement la disparition de cet objet qui avait 6 siècles et qui nous a donné le roman moderne, mais aussi la fermeture des librairies, des maisons d’édition, des suppléments littéraires dans les journaux… ».

Selon l’interviewé, le livre est déjà condamné, puisqu’il dit « avait des siècles ». Les propos de BBD sont au mieux, dignes d’un troll velu et au pire, faits pour choquer et créer le buzz.

Les moines copistes avaient déjà ce discours à l’époque de la révolution de l’imprimante, la fin, l’apocalypse, ils refusaient de diffuser la culture, prétextant tout et n’importe quoi pour la garder pour eux. Ici, c’est exactement pareil, BBD prétexte que le livre numérique tuera les librairies, tuera six siècles de livres, etc. etc.

Pourtant, de mémoire, les ventes de livres se portent à merveille…

BBD continuera en expliquant qu’il est opposé au livre numérique, prétextant que la dématérialisation « c’est un mot très poli pour dire destruction, destruction du livre, de la musique. Pourquoi est-ce que les gens sont si pressés de se débarrasser des objets culturels ? Je ne comprends pas ».

Premièrement, dématérialisation ne signifie pas destruction, puisque faire passer au format numérique, c’est en quelque sorte rendre la ressource infinie, il suffit de copier le fichier et l’original reste en état, il n’est pas détruit. Il n’y a aucune destruction dans la dématérialisation, bien au contraire.

Dans un second temps, les gens ne sont pas pressés de se débarrasser des objets culturels, ils sont juste en train de changer leurs habitudes, comme le fait de passer du CD au dématérialisé…

Les liseuses électroniques ne sont pas faites pour remplacer (pour la plupart des gens) le livre, mais il faut avouer que c’est plus pratique, plus facilement transportable, plus économique aussi. Essayez de vous trimballer 2-3 livres dans votre sac…

Non, l’industrie du livre n’est pas condamnée, elle se porte bien. Le CD n’avait pas 600 ans, le livre, si. Leur valeur est particulière, au-delà d’un ensemble de pages avec des écritures, c’est un morceau de « l’âme » de l’auteur qui s’y trouve, une liseuse ne remplace pas le plaisir de tourner une page, une liseuse n’a pas l’odeur d’un ancien livre, elle ne recrée pas le plaisir de sortir un livre de sa bibliothèque pour le relire.

BBD terminera son troll en disant : « ce livre n’est pas disponible sur internet donc si vous le trouvez, c’est que vous l’avez piraté et par conséquent c’est ma main dans la gueule ».

Doit-on comprendre que, pour BBD, un livre sur le Net, c’est un livre piraté ? BBD ne connait peut être pas le succès du Kindle d’Amazon…rester dans la légalité, acheter un livre numérique et faire en sorte que l’auteur soit rémunéré, c’est possible et cela existe déjà.

Cette seule phrase est une incitation à diffuser massivement le livre sur la toile, c’est agiter un foulard rouge, comme Mme Albanel à l’époque pour j’aime les artistes… A quoi pensait BBD avec cette phrase ? Si c’était pour jouer les trolls, c’est fait. Si c’était pour buzzer et s’assurer de la diffusion de son livre, c’est peut être réussi…

Bref, encore une personne qui tape sur Internet en expliquant que c’est le mal et qui n’a manifestement pas compris comment cela fonctionnait…

C’est la rentrée!

Déblayage, mises à jour, 2-3 commentaires qui ont sauté, deux trois plugins retouchés…

J’en vois déjà qui ont le sourire… je vous rassure : pas autant que moi :p

Toutes les choses ont une fin (encore que, comme le dit Einstein, la connerie humaine est infinie), cette règle n’échappe pas à mon – long – silence numérique… auquel il est temps de mettre un terme.

Alors oui, pour le plaisir de certains (et certainement la rage des autres), me revoilà! J’ai encore deux trois trucs à régler IRL et côté numérique… mais préparez vos RT et vos like. Il est temps de l’ouvrir à nouveau.

Pour le reste, les raisons de mon silence, la reprise, toussa, on en parle sur Twitter si vous voulez :p

Bref, stay tuned!