Apple, l’infrarouge et les concert.

J’aurais pu ajouter et les clients Apple, mais en fait non puisque la firme n’a pas pensé à eux.

Selon les informations du New York Times (en anglais) Apple serait en train de déposer un brevet pour interdire l’enregistrement de concerts et, à une échelle plus étendue, de tout évènement qu’une personne ou un groupe ne voudrait pas voir enregistré avec un produit « i » (iphone, ipad, toussa).

Parler Mac sur un blog, c’est toujours hyper compliqué parce que ça part en troll assez rapidement, faites gaffe, les informations qui suivent sont sérieuses 🙂

Comment Apple compte faire?

L’idée est relativement simple, la plupart des produits « i » sont équipés d’un capteur infrarouge. Un groupe souhaitant interdire un enregistrement (donc, se tirer une balle dans le pied) peut contacter Apple (et, of course, aligner les $) afin que la firme vienne (ou fournisse) installer un capteur infrarouge sur la scène. Lors du début de l’enregistrement, si l’i-phone/pad/… détecte ce capteur…l’enregistrement se désactivera. Simple, tellement simple qu’on se demande presque ce qu’Apple à foutu pour ne pas y penser avant.

Bon, c’est bien mignon tout ça, mais c’est quoi l’embrouille?

Bien, pour être exact, il faut parler d’embrouilles : la première, c’est (encore) cette (foutue) manie (de mer**) qu’a Apple : tu achètes un produit Apple, tu te fais contrôler par Apple, tu manges Apple.

L’exemple le plus flagrant reste pour moi Apple et les applications pour Iphone : vous voulez installer une application  qu’Apple n’a pas accepté? Si vous ne crackez pas votre mobile, c’est impossible (bon, maintenant le Jailbreak semble quand même bien rentré dans les mœurs de chacun 🙂 )

Donc, à nouveau, la firme à la pomme décide de brider ses utilisateurs sans qu’ils aient l’occasion de s’exprimer. Ok, c’est pour bloquer l’enregistrement de concerts, donc bloquer l’enregistrement pirate, mais c’est ça aussi justement la magie d’un concert. T’as TON live, il est POURRI, mais c’est TON live, filmé avec TON téléphone, tu peux dire : « j’y étais »…et bien la, non.

Second point, moins drôle d’un coup : comme le souligne Cabusar (que je salue au passage) dans son article que vous DEVEZ lire, le risque de voir cette technologies débarquer dans un contexte de censure « à la sauce des révolutions arabes de ce moment » existe. Imaginez des véhicules militaires avec des infrarouges montés, … et un génocide dans le plus grand des silences. (Je sais pas vous, mais moi je pense d’ailleurs que ca risque plus d’être utilisé comme ça que dans les concerts)

Flattr, kézako?

Logo de Flattr

Je vous avais promis une petite présentation de Flattr, je profite de la soirée pour le faire.

Pour les curieux

ou tout simplement ceux qui ont remarqué l’icone dans chacun de mes billets (et sur le côté du blog), il existe un bouton Flattr.
Ok, mais Flattr, c’est quoi exactement?

Bien, je ferais court pour pas trop vous saouler : Flattr, c’est un site de micro-financement en ligne.

Le concept ne parle peut être pas forcément, voici donc Flattr, avec un peu plus d’explications :

Vous écoutez un artiste, lisez un blog, un livre, enfin…une création de l’esprit quoi et vous vous demandez « comment lui montrer que j’aime ce qu’il fait »?
La réponse qui vient assez souvent c’est « acheter ses œuvres » et en soi, vous avez raison.
Sauf que…sauf que si vous achetez un CD à la Fnac par exemple, c’est plus de 90% du prix qui NE VONT PAS dans la poche de l’artiste. WTF?

Et oui…une énorme partie du prix de la vente ne tombe pas dans la poche de l’artiste ou des artistes, créateurs, auteurs, toussa…

Moi, j’aime les artistes, pas les voleurs, alors j’ai Flattr 🙂 (bon, ok ça fait un peu slogan quand même mais l’idée c’est exactement ça, je m’explique après): Flattr, c’est un peu comme aller à la cueillette des fruits et légumes : du producteur au consommateur directement.

Par exemple, moi : je crée et rédige des billets / articles, ces derniers sont publiés également sur Flattr et, si un utilisateur le souhaite (et dispose d’un compte Flattr), il peut me verser de l’argent directement. Du producteur au « consommateur » (je n’aime vraiment pas ce terme…)

Combien?

Et bien, c’est à l’utilisateur de décider : un utilisateur Flattr peut définir un montant mensuel à verser lors d’un clic sur un bouton Flattr. Imaginons que, par mois, vous versez deux euros aux contenus que vous aimez, si vous n’aimez qu’un contenu, les deux euros lui reviennent, si vous en aimez deux, chacun aura alors un euro, etc. etc… Si vous n’utilisez pas votre montant mensuel, il est alors reversé à des associations caritatives (la croix rouge, Médecins sans frontières, …).

En gros, pour clôturer la petit présentation : Flattr est un outil qui vous permet de financer directement les personnes/artistes que vous aimez. La création d’un compte ne nécessite rien de bien particulier et il faudra, de temps en temps, verser un peu d’argent sur votre compte Flattr, afin d’en verser à ceux que vous aimez. Le site se propose donc d’être une micro-alternative au financement de la création et s’impose comme une juste rémunération des artistes.

Pour finir, les gens derrière Flattr ne sont pas des débutants…sauf si vous considérez qu’avoir participé à l’expérience « The Pirate Bay », c’est insignifiant 🙂

Si vous êtes tentés, c’est ici que ca se passe : http://flattr.com/

Démocraties, est-ce là votre seule réponse?

Je laisse ma place de blogueur pour celle de citoyen, bien que les deux s’expriment toujours sur ce blog (oui, je suis un peu schizophrène), ceci afin de vous parler de quelque chose qui m’a profondément indigné.

Si vous suivez l’actualité (ou mon blog :p) vous avez pu apprendre que l’Espagne est en train de vivre une situation qui pourrait changer énormément de choses dans un futur proche : une Révolution.

Une révolution sans violence, sans haine et sans dégâts…Une révolution qui existe parce que le peuple d’Espagne veut se faire entendre, parce que les 20% de chômage (et jusqu’à 40% chez les jeunes) ne sont plus supportables.

Une révolution ou il n’est pas question de renverser le gouvernement mais ou il est question de se faire entendre, qu’y à t-il de plus juste et légitime qu’un peuple qui souhaite être entendu?
L’Espagne est une démocratie, son passé est ensanglanté par la dictature, en toute logique on pourrait donc se dire que le gouvernement sait ce qu’il faut faire…et surtout ce qu’il ne faut pas.

En toute logique n’est pas une expression que le gouvernement espagnol connait, il vient d’ailleurs de le prouver en utilisant la force contre son peuple. Ci-joint, les vidéos : http://www.20minutos.tv/video/bxyGOX13-duras-cargas-policiales-en-barcelona/0/

Et en photos : http://www.flickr.com/photos/acampadabcnfoto/sets/72157626817385780/show/

La révolution espagnole se nourrit d’une réelle envie de démocratie afin que le peuple puisse s’exprimer, être entendu et compris…vous l’aurez compris, les indignés espagnols ne demandent rien de plus qu’une démocratie qui fonctionne et dans laquelle il a sa place.

Laissez-moi vous conter une histoire :

C’est l’histoire d’un homme qui s’immole en Tunisie. Déclencheur un événement sans précédent, son acte est l’étincelle qui allume le feu des révolutions du printemps Arabe (ceci n’est pas un jeu de mots) et la dictature tunisienne s’effondre. Peu à peu, les autres pays voisins réalisent qu’ils peuvent, eux aussi, renverser le régime de leur pays et c’est ainsi que tombe la dictature égyptienne, le printemps arabe touche ensuite la Libye ou la guerre fait encore rage, dans le silence le plus absolu de la part de la quasi totalité des médias (seul point positif du G8, la Libye est revenu au plan principal et il redevient urgent de sauver le peuple et de faire partir le dictateur).

Pendant ce temps là, dans notre vieille Europe, les « démocraties modernes » félicitent les révolutions du printemps arabe, elles manifestent leur soutien au peuple dans la lutte qu’ils ont entrepris pour la liberté.

Puis, par émulation, le printemps arabe débarque en Espagne. Un peuple tout entier s’indigne, se manifeste et se mobilise face à une crise sans précédent. Le peuple espagnol compte bien se faire entendre et ceci sans violence, c’est ainsi que se créent des camps ou les espagnols se regroupent afin de réfléchir à une solution (et aussi de chanter, jouer de la musique, de débattre, de boire et de manger des pizzas 🙂 ).

Hélas, tout le monde ne l’entend pas de cette oreille, la #SpanishRevolution (c’est son petit nom sur Twitter) commence à déranger, on demande donc au peuple de rentrer chez lui…et le peuple refuse.
Le gouvernement invoque donc des raisons de propreté afin de faire partir les indignés espagnols, mais ces derniers, bien décidés à se faire entendre, refusent à nouveau.

Que faire, se dit le gouvernement…Parler avec le peuple? Essayer d’avancer ensemble dans une direction commune ou chacun serait gagnant? Hummm, non, trop dangereux, le peuple espagnol pense et réfléchit comme une seule entité, le gouvernement a peur.

La seule solution qui s’impose c’est de faire taire le peuple, c’est de faire exactement pareil que les dictatures déchues de la Tunisie et de l’Égypte, c’est de faire comme ces mêmes dictatures dénoncées quelques mois avant par le gouvernement espagnol : en venir à la violence contre son propre peuple.

Alimentés par un désir de réelle démocratie, des Hommes inoffensifs se sont fait frapper, trainer, brutaliser. Peu importe s’ils ne se défendent pas, peu importe s’ils ne répondent pas, peu importe s’ils sont blessés, le principal pour le gouvernement, c’est qu’ils la ferment.

Il n’existe, dans le dictionnaire, qu’un seul mot qui correspondent à « un gouvernement qui fait taire son peuple en utilisant la violence et qui restreint, de facto, la liberté d’expression » : une dictature.

Il n’existe qu’une réponse acceptable à l’instauration d’une dictature : l’insurrection. La violence entraine la violence et, par ses actes, le gouvernement espagnol risque de déclencher quelque chose contre lequel il ne pourra luter que dans la violence : un soulèvement massif du peuple espagnol afin de renverser le nouveau gouvernement.

Il  n’y a rien de plus dangereux qu’un peuple qui n’a plus rien à perdre, que le gouvernement espagnol soit averti : el pueblo, unido, jamas sera vencido!

Souvenirs d’actualité : Révolution 2.0, les bases existent-elle en France?

J’étais parti pour faire un petit article parlant de la #FrenchRevolution. Manifestement, sur la toile, elle ne semble pas se calmer (et c’est tant mieux). J’espère qu’il en est de même IRL (dans la vie réelle) mais j’ai un peu plus de doutes.

Bref, j’étais donc parti pour faire un petit billet et je me suis souvenu que des personnes de la Twittosphère et moi même avions rédigé un « petit » (pas si petit que ça en fait) article sur une révolution française à la 2.0.

Rétrospective et explications.

Nous sommes au début de la révolution/guerre en Libye, mon blog était chez Google (le service blogger), j’ai depuis mon propre nom de domaine, l’envie de créer et de faire ce que bon me semble comme je l’entends était trop forte.

Partout j’entendais « imagine, la Révolution arrive en France », « Imagine ça chez nous » … alors l’idée m’est venue d’en parler. L’article à été rédigé en deux jours, merci aux outils open source (un EtherPad dans ce cas là) et surtout, merci à tout ceux qui avaient répondu présent pour l’écriture.

J’allais faire un peu de ménage dans mes blogs, donc avant de faire disparaitre la version « Blogger » de Google, je tenais à reprendre cet article pour le laisser ici, bonne lecture à tous, c’est un ancien article et ceux qui me suivent depuis le début le connaissent déjà, je l’ai cependant trouvé bien plus d’actualité aujourd’hui qu’à l’époque.

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Sur un air de #FrenchRevolution

France, il y a 218 ans…

(c’était un jeudi :p)

Article XXXV – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

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Je n’aurais pas cru un jour avoir à prendre cette phrase de la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 (oui oui, seconde révision), et pourtant.

Je vais rester purement factuel tant la dérive sur le troll ou la classification « extrême gauche » serait aisée, je vous invite cette fois ci à relayer l’article, à en parler mais surtout, à réfléchir sur les faits qui suivent.

Promis, je vais essayer de faire court. Continuer la lecture de Sur un air de #FrenchRevolution

Les aventures du blog pixellibre.net, S01EP02

Bonsoir à tous,

Petit point sur l’actu du blog : côté billets et thème, tout va bien à l’exception d’une éventuelle mise à jour à effectuer sous peu.

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais vous pouvez maintenant partager un article sur quasi n’importe quel « réseau social » de Twitter à Facebook en passant par tout les digg-like possibles.

Bien sur, rien ni personne ne vous force à le faire, mais sachez le, c’est maintenant possible 🙂

Petit point aussi sur Flattr, j’ai pris pas mal de mail me demandant « mais tu as un truc « Flattr » c’est quoi exactement? » : j’y répondrais, via un petit billet que j’essayerais de détailler le plus possible.

Dernier point, plus personnel : je tiens à remercier toutes les personnes qui passent sur ce blog et tout ceux qui transmettent tel ou tel billet sur leur réseau, contacts, etc…
Sans lecteurs, un blog reste un espace ou l’interaction ne se fait pas, sans vous, personne pour transmettre les billets du blog. Merci donc à tous.

Ps : J’ai cependant remarqué un petit quelque chose, il y a un bon nombre de lectures et très peu de commentaires, (ça ne veut pas dire « commentez sinon c’est la mort ! ») je me demande donc si quelque chose bloque (l’adresse mail ou autre) ou si simplement, il n’y a pas de commentaires.

Dernier point (pour du vrai, l’autre c’était un fake) et promis je vous laisse tranquille pour ce soir :p : je cherche une personne qui joue bien avec photoshop, j’aurais peut être un petit service à lui demander…si vous êtes cette personne ou si vous la connaissez : numendil [at] pixellibre [point] net.