J’étais parti pour faire un petit article parlant de la #FrenchRevolution. Manifestement, sur la toile, elle ne semble pas se calmer (et c’est tant mieux). J’espère qu’il en est de même IRL (dans la vie réelle) mais j’ai un peu plus de doutes.
Bref, j’étais donc parti pour faire un petit billet et je me suis souvenu que des personnes de la Twittosphère et moi même avions rédigé un « petit » (pas si petit que ça en fait) article sur une révolution française à la 2.0.
Rétrospective et explications.
Nous sommes au début de la révolution/guerre en Libye, mon blog était chez Google (le service blogger), j’ai depuis mon propre nom de domaine, l’envie de créer et de faire ce que bon me semble comme je l’entends était trop forte.
Partout j’entendais « imagine, la Révolution arrive en France », « Imagine ça chez nous » … alors l’idée m’est venue d’en parler. L’article à été rédigé en deux jours, merci aux outils open source (un EtherPad dans ce cas là) et surtout, merci à tout ceux qui avaient répondu présent pour l’écriture.
J’allais faire un peu de ménage dans mes blogs, donc avant de faire disparaitre la version « Blogger » de Google, je tenais à reprendre cet article pour le laisser ici, bonne lecture à tous, c’est un ancien article et ceux qui me suivent depuis le début le connaissent déjà, je l’ai cependant trouvé bien plus d’actualité aujourd’hui qu’à l’époque.
_______________________
Avant toute chose, petite mise au point :
Certains me rangeront du côté de la Gauche ou extrême Gauche. Pour votre gouverne, je ne suis ni de Gauche, ni de Droite. Je défends mes convictions et Internet est un formidable outil pour le faire.
D’autres me relègueront du côté de ceux qui n’ont rien compris, du côté des utopistes : libre à vous, faites le moi savoir, expliquez moi en quoi, avancez vos arguments et on en parle.
Certains vont peut être considérer mes paroles comme une incitation à la désobéissance civile : j’aimerais assez, parce que classer ce billet dedans, c’est confirmer que la liberté d’expression n’est plus qu’un souvenir dans notre bonne vieille France. Faites-vous donc plaisir, qu’il n’y ait plus de doutes.
Une Révolution est-elle possible en France ?
Dans l’idée, oui, le concept même l’est, selon moi. Il ne faut pas cependant mélanger les torchons et les serviettes : nous ne sommes pas, à l’heure actuelle, dans un régime similaire à ceux de la Tunisie, de l’Égypte, de la Libye ou encore d’un autre pays proche et ami de notre si cher Gouvernement français.
Dans la pratique, je ne sais pas. Je dirais que non, pour l’instant. Dans un futur proche… Qui sait ?
Je n’entends pas, par Révolution, prendre les armes, assiéger la Bastille, comme l’ont fait nos ancêtres, et éjecter notre Président la tête séparée du corps. Un peu de modernité ne fait pas de mal.
Non, ce que j’entends par Révolution, c’est du changement, du vrai cette fois-ci. Plus de transparence entre le gouvernement et son peuple, plus de tolérance (attention, nous ne sommes pas chez les bisounours quand même),… faut dire que notre gouvernement n’est pas un exemple en la matière.
Pourquoi une Révolution ?
Ce n’est une nouvelle pour personne, le Gouvernement enchaîne erreur sur erreur.
Il n’écoute pas le peuple, prenons des exemples:
– La réforme des retraites, contre laquelle des centaines de milliers de gens de tout âge sont descendus dans les rues. Pendant des semaines entières, le pays a vécu au rythme des manifestations contre ce projet de loi.
Pourquoi ? Pour entendre que le Gouvernement ne cèdera pas, que la loi sera votée, content ou pas, ainsi soit-il. Circulez, il n’y a plus rien à voir.
– L’Assemblée Nationale : je ne sais pas si vous regardez les débats de l’Assemblée Nationale…moi oui. Pour poser les bases, sachez qu’il y a 577 députés, et qu’en moyenne, seule une poignée de députés est présente (sauf lorsque le Gouvernement hausse un peu le ton).
Mesdames et Messieurs les Députés, Citoyennes, Citoyens, quelque chose me choque : comment peut-on valider des lois comme celles qui ont été récemment votées avec seulement 10% de l’Assemblée Nationale, voire moins ?
Vous devriez représenter le peuple, voter des projets de loi, vous y opposer si vous jugez qu’il faut s’y opposer. Or nous assistons à une sorte de pugilat, un règlement de compte Gauche-Droite. Mettez vos petits soucis de côté, avancez intelligemment, c’est l’Avenir du peuple et du pays que vous votez, ce n’est quand même pas rien !
@FennNaten à souhaité apporter un complément d’information sur le mandat de député :
Mandat de représentation libre. Une fois élu, un député n’est soumis qu’à « son âme et conscience » pour toute la durée de son mandat. Le système a été conçu, à la base, pour qu’aucun groupe ne puisse faire pression sur les parlementaires en les menaçant de révocation. L’intention était bonne, l’introduction des partis politiques hiérarchisés et soumis au lobbying l’a dénaturée. On entend souvent dire « on vote pour des idées, pas pour une personne ». Il faut savoir que constitutionnellement, c’est complètement faux. L’indépendance d’un élu, même par rapport à ses électeurs, est garantie par le principe de souveraineté nationale.
Comprenez par ses propos que beaucoup de députés représentent maintenant plus la voix des lobbies que celle du peuple.
– La loi HADOPI : pour ceux qui ne le savent pas encore, cette loi instaure une Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet. Cette haute Autorité a le pouvoir de suspendre votre connexion Internet, de vous couper d’un média admis comme vital et nécessaire, même reconnu comme un droit fondamental dans d’autres pays[1] au même titre que l’eau et l’électricité.
Vous couper Internet au motif que vous avez téléchargé illégalement : je ne m’étendrai pas sur ce point, mon billet n’a pas vocation à tout décrire, sachez cependant que la collecte d’adresses IP faite pour vous incriminer est réalisée par un organisme relativement obscur, d’une façon qui l’est tout autant, et que de nombreux internautes ont constaté des faux positifs (on vous accuse de téléchargement illégal alors que ça n’est pas le cas).
Non, le vrai point qui m’ennuie dans cette loi, c’est qu’elle est dépassée, qu’elle ne sert à rien, coûte de l’argent à chaque contribuable et pire encore, que l’Assemblée Nationale a statué contre lors du vote de cette loi ! Oui, sa première version a été rejetée, mais notre Président, sous l’impulsion des lobbys, l’a fait revoter, cette fois avec tous les députés UMP à l’Assemblée Nationale, afin qu’elle ne puisse pas être rejetée proscrite et que le Gouvernement n’essuie pas le même échec. Le Conseil Constitutionnel l’a tout de même censurée, pour non respect de la liberté d’expression, excusez-moi du peu. Non conforme à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, c’est quand même pas mal !
On peut également s’interroger sur (et déplorer) la façon dont est établi l’ordre du jour à l’Assemblée Nationale. Des projets comme Hadopi n’ont « d’importance » que pour quelques Lobbys, une frange marginale de la population. Pourtant, on leur alloue des groupes de travail, du temps à l’assemblée et la priorité à l’ordre du jour, alors que tant de choses devraient passer avant…La faute des Lobbys ? Peut-être oui, je retiendrais le vote de la HADOPI, jugé plus important que celui de la réforme d’une grande partie du corps médical.
– La loi LOPPSI : c’est la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure. Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous invite à vous rendre sur la page wiki de la loi en question [2], où vous pourrez apprendre bien des choses.
Cette loi, votée il y a peu et validée après une énorme censure du Conseil Constitutionnel (13 articles, corrigez-moi si je me trompe, dont certains parce qu’ils étaient… encore… en infraction à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, faudrait pas que ça devienne une habitude, hein), instaure de nombreuses choses qui, personnellement, me font peur, je n’en citerai que deux tant la transition me semble violente :
La censure d’Internet. Au motif d’une lutte contre la pédopornographie, la LOPPSI légitime le filtrage du Web sans passer par le contrôle d’un juge judiciaire.
Facile, me direz-vous, de justifier le filtrage…c’est pour la bonne cause ! Non, mais les arguments qui justifient l’injustifiable doivent forcément être évidents et non défendables.
Notons aussi que des associations luttant contre la pédopornographie, comme l’Ange Bleu, ont elles-mêmes dénoncé l’utilisation de leur combat comme une excuse pour faire passer une « disposition inefficace, contreproductive et dangereuse à l’égard de l’exercice démocratique ».
Vous vous voyez défendre la pédopornographie ? Évidemment non, donc forcément, vous êtes d’accord pour filtrer puisque vous êtes contre la pédoporno. Facile, c’est ou tout blanc, ou tout noir, si t’es pas d’accord, t’es donc contre…
SAUF QUE ! Bien, sauf qu’il y a tout plein de zones d’ombres autour de ce filtrage : le fait que le filtrage soit établi par un juge d’une autorité administrative, pour commencer, s’ensuit donc un joli blacklist d’un site pour que vous et moi, français, ne puissions plus y accéder.
Seul hic : la liste des sites interdits, n’est PAS consultable, imaginez qu’il y ait un faux positif, un site blacklisté à tort ? Bien, pas moyen de le savoir, puisque la liste est confidentielle…
Je résumerai ce point en citant le très bon billet de Korben : « Ça va ? bien dormi ? »[3], lisez le, c’est simple et tellement vrai. D’autres articles peuvent être consultés sur le sujet. [4]
L’instauration de ce que l’on peut appeler des milices privées [5], principe tombé dans l’oubli (pour le bien de tous) depuis la chute du régime de Vichy. Je pense que je n’ai pas besoin d’aller plus loin dans l’explication, la phrase en elle-même suffit à tous vous faire tiquer normalement.
Comment, dans un pays qui se prétend démocratique, une instance représentative des citoyens peut-elle valider quelque chose comme ça ?
Pire encore, comment le conseil des Sages, le Conseil Constitutionnel, peut-il laisser passer ce qui me semble un très violent retour en arrière, lorsque les milices étaient en cuir noir et en bottes ?
La faute à la constitution en elle même? Point de vue de FennNaten:
«Le conseil constitutionnel ne peut, comme son nom l’indique, que censurer les textes en fonction de leur conformité avec la constitution. Si de telles choses sont validables, c’est la constitution qui est à changer… »
Je passerai tous les points qui me choquent dans cette Démocratie qui se meurt…tous sauf un :
La démocratie, c’est le pouvoir du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple et ça, je pense que nombre de nos élites politiques l’ont oublié, ce n’est plus qu’un concept.
Maintenant, le Président dicte, l’Assemblée vote… allant même parfois jusqu’ à dire oui sans réfléchir :
«Ce n’est pas le contenu qui est important, il faut faire passer cette loi», Jean-François Copé sur la loi HADOPI.
Circulez, il n’y a plus rien à voir…
Certains diront que j’abuse…qui abuse ?
Moi? Ou un gouvernement qui n’entend pas son peuple, fait passer des lois en douce lors des vacances pour ne pas créer d’émeutes et invoque systématiquement les procédures d’urgence pour la lecture de projets de lois (ce qui empêche un vrai débat au sein de l’Assemblée Nationale), c’est une vraie question, qui abuse ?
Je ne me reconnais plus dans les valeurs de la République, Liberté Égalité Fraternité ne sont plus que 3 mots mis les uns après les autres, ils ont été vidés de leur sens.
Liberté : la loi LOPPSI la tue, en censurant Internet et en muselant la liberté d’expression, même reporters sans frontières le dit, en classant la France dans les pays sous surveillance du point de vue de la liberté d’expression [6], nous voilà donc au même rang que la Russie, la Libye ou encore le Bahreïn…
Égalité : moi, pour aller à 1h20 de Paris, je prends le TGV, je ne prend pas un vol à 27000 € dans un Falcon [7], je ne traite pas avec des dictateurs (j’ai même pas besoin de liens ici, tout le monde sait que je parle de Mme Alliot-Marie pour Ben Ali et de notre cher Président pour Kadhafi, son grand ami de toujours, je vous invite à vous souvenir des photos prises à l’Élysée, lorsque ce dernier était invité à dormir dans les jardins de l’Hôtel Marigny…) , je ne pars pas en vacances en Egypte sympathiser avec un dictateur en empruntant un avion gouvernemental.
L’égalité, c’est aussi l’égalité de chacun face à la loi, or il existe comme une sorte d’immunité pour nos élites politiques, même lorsque ces dernières se plantent en beauté.
Fraternité : vous m’excuserez du peu, mais renvoyer à la frontière des centaines de « Roms », hommes femmes et enfants parfois séparés, je n’appelle pas vraiment ça la fraternité (sachant que ce point a été jugé inacceptable par l’Union Européenne).
Entendre Chantal Brunel balancer que « les immigrés, il faut les mettre dans des bateaux et les renvoyer dans leur pays », à la limite, quand ça vient du FN, on a l’habitude… entendre cette chose de la part d’une députée UMP, sérieusement, ça m’a calmé.
Où la France se dirige-t-elle? Je ne sais pas, mais selon moi, droit dans le mur. Nos ministres traînent des dossiers. Plus le temps passe, plus la transparence et le besoin d’être informé sont importants. Plus le temps passe, moins nous avons confiance dans nos médias traditionnels.
La faute à Internet selon le Gouvernement. Selon moi, la situation est une conséquence logique du mal être d’une certaine partie de la population, de plus en plus importante, à gauche comme à droite.
Que faire ?
La réponse est simple : résister.
Attention, lâchez vos 22, vos carabines et les peintures de camouflage, petit update de la résistance :
tout d’abord, faites attention à ce que vous dites et à qui vous le dites sur Internet, vous laissez des traces partout et plus le temps passe, plus ces traces pourront et seront utilisées contre vous. Prenez conscience que le réel anonymat se fait de plus en plus rare sur le net, apprenez que vous laissez des traces partout.
Apprenez à contrôler ce que vous laissez comme traces, grâce à des navigateurs respectueux de votre vie privée, vous êtes plus à même de décider de ce que vous laissez passer ou pas.
Internet n’est pas tout beau tout rose… Il existe des pédophiles sur le net, des mégalos, des fous et même des gens comme vous et moi, presque normaux ! Ce sont eux les plus dangereux d’ailleurs… Non, plus sérieusement, Internet, c’est comme la vie réelle, on croise exactement les mêmes, les pédophiles n’ont pas attendu Internet pour violer des enfants, la pédopornographie existait bien avant que le Net existe…
Ensuite, apprenez à chercher de l’information par vous-même, ne vous fiez jamais à une seule source d’information, imaginez : si tout ce que TF1 dit était vrai, la Belgique aurait donc bougé en une nuit, la HADOPI aurait été votée avec 577 députés alors qu’ils étaient une dizaine au début et on penserait que les gens qui s’appellent Marcel sont tous dans l’Ardèche et sont tous pêcheurs.
Apprenez à croiser vos données, apprenez à vérifier vos sources. Ça prend du temps, mais c’est d’une efficacité redoutable pour s’informer une fois que tout roule. Acceptez que ce que vous êtes en train de lire est peut être une énorme connerie, ça aide pour la suite et pour chercher d’autres sources plus fiables.
Dernier point : communiquez ! Relayez de l’information ! Plus il y a de monde au courant de telle ou telle info, plus il y a de possibilités en terme d’actions.
Je pense que nous entrons dans une période où la Démocratie et la République vont connaître beaucoup de changements, positifs ou négatifs, cela ne dépend que de vous.
La question est donc la suivante…
Que ferez-vous ?
[2] http://fr.wikipedia.org/wiki/LOPPSI
[3] http://www.korben.info/ca-va-bien-dormi.html
[4] http://partipirate.org/blog/com.php?id=1376
[4] http://partipirate.org/blog/com.php?id=1375
[5] http://antiloppsi2.net/126-texte-de-l-art-37-quater.html
[6] http://fr.rsf.org/surveillance-france,39712.html
Je laisse ici les avis de ceux qui ont souhaité s’exprimer sur l’article et son contenu. Considérez ces commentaires comme partie intégrante de l’article.
Par DrBlowfin
Question difficile… Ce qui est certain c’est que les choses changent vite autour de nous et que les « révolutions » à venir ne se feront pas forcément au niveau des nations, puisqu’elles seront nécessairement liées à la communication planétaire. D’ailleurs je suis assez pessimiste au niveau de la nation française : son peuple est vieux, grabataire presque, fier comme un coq d’un rayonnement lointain qu’il aimerait, mais ne peut retrouver. Et puis, engoncé dans son confort, il ne s’aperçoit pas que l’on glisse de la démocratie à une forme de tyrannie corporatiste, s’imaginant que voter suffit à choisir.
Cependant, je suis optimiste à une échelle plus globale. Chaque action entraîne une réaction, et plus les banques et corporations (au service desquels l’État dirige) mettront la pression, plus l’explosion aura de chance de survenir.
Pour répondre à ta question finale, je ferai la seule chose possible au niveau individuel : prendre, garder conscience. Le reste se fera collectivement et nécessairement, dès que la masse critique sera atteinte. Au fond, peut être est-elle déjà atteinte et que les révoltes arabes sont les prémices d’une remise en question globale de la « démocratie ». Nous le saurons vite.
Par Fenn (@FennNaten sur Twitter)
Je suis d’accord avec le fond de l’article: les choses doivent changer. Le « gouvernement », ou plutôt la « classe politique », a fait son temps.
Mais le peuple français est autant à incriminer que cette classe politique. Pour qu’une arnaque fonctionne, il faut un arnaqueur et un pigeon. Se faire pigeonner n’a rien de répréhensible lorsque l’on ne dispose pas des moyens de faire autrement, mais dans notre système, les pigeons sont consentants, et là, c’est grave.
Les textes fondateurs de notre système actuel comportent de graves failles qui permettent à ceux qui tiennent les commandes de nous mener par le bout du nez. Le problème, c’est que seuls ceux qui exploitent ces failles sont en position de les combler (et c’est là, peut-être, que réside la faille la plus grosse).
Le système entier est à mettre par terre et à assainir. C’est toujours par essais et erreurs que l’on progresse, le plus difficile est de se rendre compte qu’une phase d’essai est terminée, et qu’il est temps de tirer la leçon des erreurs pour essayer autre chose.
Nous en sommes actuellement là.
Individuellement, il est difficile d’agir. Communiquer, c’est tout ce que nous pouvons faire.
Collectivement en revanche, il y a beaucoup de choses à tenter. Le « truc », c’est de parvenir à faire « monter la mayonnaise ». Pour cela, il faut à mon avis réfléchir à de nouvelles méthodes d’actions. Le système est parvenu à ses limites, mais l’activisme aussi. Le peuple n’accroche plus aux vieilles méthodes assemblées générales/manifestations/tracts. Il est, à mon avis, dans l’expectative. Les gens se raccrochent à leurs œillères, mais paradoxalement, aimeraient qu’on les en débarrasse. Le moment est propice à l’arrivée sur le devant de la scène d’un nouveau courant. Mais quel sera-t-il? Il ne faut surtout pas laisser ce rôle à l’épouvantail FN…
par @FredricT
Le texte est intéressant, mais à mon sens inutilement long et lourd. Je ne dis pas qu’il faut réduire le fond. Mais il est faisable de condenser la forme sans perdre une seule miette de sens, non ?
Special Thanks :
Je tiens à remercier toutes les personnes suivantes pour le temps qu’elles ont consacré sur la rédaction, la relecture et la mise en forme de tout ceci:
Nabella – @FennNaten – Rouzz – @Captainredwolf – DrBlowfin – tornade (aka @Tornade_PP) – @FredricT – arofarn – @seb_seb24 – ck