Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Que faut-il comprendre du premiers vers de cette fable de La Fontaine ?
La réponse me semble évidente : il est inutile de courir lorsqu’il est déjà trop tard, il faut simplement partir à temps. Ce sont les efforts continus de la tortue qui gagnent à la fin, et non l’agilité du lapin, présomptueux. La fable nous apprend que la détermination d’une tortue, symbole du lent, finit toujours par payer et ce même face à la légendaire rapidité du lapin.
Cette fable, je l’ai apprise il y a bien des années et j’imagine ne pas être le seul dans ce cas. J’imagine, d’ailleurs, que nos élus l’ont appris également.
Ont-ils seulement compris le sens de la fable ?
A de nombreuses reprises, ces élus nous ont démontré que non, sans doute pas. Notre gouvernement est tel le lièvre de La Fontaine : présomptueux, presque insouciant, convaincu d’avoir les compétences et la capacité nécessaire pour gagner et tenir ses engagements.
Et pourtant, c’est la tortue qui gagne.
La vraie question est : qui est la tortue ?
Vous devinerez aisément que la réponse n’est pas unique.
N’y voyez aucune critique, ne vous y trompez pas, il fait bon d’être une tortue parfois.
[NDLR : je me retiens généralement de publier ces petits billets. Ils ne tiennent pas dans un tweet mais je souhaite les partager. J’ai d’abord eu l’idée de les publier sur un pastebin mais, après réflexion, quoi de mieux que mon petit espace pour ma liberté d’expression ?
Mon intention n’est pas de détailler le propos, mais de vous amener à réfléchir dessus.]