Nous avons récemment eu la confirmation d’une « machine » digne d’un roman d’Orwell, PRISM.
C’est pour notre sécurité, parfait.
C’est pour nous protéger, très bien.
Ce n’est pas une machine à espionner tout le monde, entendu.
C’est fait dans le but de croiser des données et de traquer des terroristes, excellent.
Nous n’avons rien à cacher, cela ne nous concerne donc pas. Génial.
Mensonges. Ça sonne faux, quelque chose ne tourne pas rond…
« De potentiels criminels, voilà ce qu’ils sont. » La sécurité du territoire est invoquée, la lutte contre le terrorisme ou contre la pornographie le sont tout autant.
Présumés coupables. Au moins un pays entier est sous écoute, la NSA s’octroie le droit de violer notre vie privée au motif que nous sommes… des criminels ?
Bien, chère NSA, tu sais quoi ? Va te faire foutre.
Les pays « démocratiques » pratiquent la présomption de culpabilité par défaut, tout le monde est un potentiel coupable, espionnons les tous, on ne sait jamais.
Chère NSA, nous nous confessons, nous sommes des criminels. Notre crime c’est de ne pas avoir peur de toi.
Notre crime, c’est de savoir te contourner, t’ignorer, c’est d’être « NSA-proof » et ça tu n’aimes pas, c’est de vouloir et savoir protéger notre vie privée pour que tu ne viennes pas mettre tes mains dedans, c’est d’être curieux, d’exiger la vérité, de la chercher afin de la présenter au monde.
Notre crime, c’est de vouloir que les gens soient conscients de ce que tu fais.
Mais à tes yeux nous sommes des criminels, tous les mêmes.
Tu espionnes tes citoyens et plus encore, tu torture tes soldats, tu en enfermes d’autres pour avoir osé dire la vérité, tu te moques bien de leur état, tant qu’ils avouent, tu pousses au suicide un génie… mais les criminels, c’est nous.
Ce que tu ne sais pas, c’est qu’à la fin, nous gagnons.
Nous gagnons car quelque soit le nombre de personnes arrêtées pour avoir défendu la vérité ou notre vie privée, quelque soit le nombre d’outils à ta disposition, il y aura toujours quelqu’un qui n’aura pas peur de toi et qui n’aura rien à se reprocher.
Tu peux m’arrêter moi mais tu ne peux pas stopper cette idée, les idées sont à l’épreuve des balles, de big brother et du temps.
Charles Lee : « You end one plot We forge another […], yet You fight, You resist, why ? »
Connor : « Because No one else will ! »