Les pirates, ces gens qui nous veulent du bien.

Une fois n’est pas coutume, j’avais envie d’écrire un petit billet qui sort de l’ordinaire, des constatations, des trolls et des politiques qui souhaitent un Internet civilisé, genre MMM…

Donc, petit billet sur les pirates.

Attention, je parle des « vrais pirates », pas de ceux montrés du doigt par le gouvernement parce qu’ils téléchargent. Cela ne veut pas dire que ces derniers ne sont pas des pirates, c’est simplement une philosophie différente.

Il fut un temps ou la communauté téléchargeait dans le but de partager ensuite, de transmettre une connaissance x ou y, d’une musique à un film en passant par un livre numérisé. Le temps est à l’instantané et au téléchargement direct, Google, Méga Upload et autres…difficile de partager avec cette méthode.

Les plus « old school » d’entre nous sont à mes yeux des pirates. Sans eux pas de partage, je n’aurais pas découvert tout ce que j’ai découvert, je ne serais même pas en train d’écrire sur mon blog, monté par moi-même, géré de la même façon, sur mon hébergement perso. En effet, c’est via des livres téléchargés lorsque j’étais jeune que j’ai tout découvert, à cette époque les livres sur les nouvelles technologies étaient au dessus de mes moyens, j’avoue donc:
Oui, j’ai téléchargé, via Kazaa à l’époque c’est pour vous dire, puis via Emule par la suite et pire encore, j’ai partagé et diffusé l’information. Je mérite 15 coups de câble RJ45 ;).

Les pirates dont je fais l’éloge sont ceux qui travaillent pour l’intérêt général, ils sont peu médiatisés dans les informations publiques et pourtant, tout le monde parle de leur travail ou tout le monde utilise ce qu’ils ont fait sans le savoir.

L’exemple le plus ancien en date est Winrar, le petit utilitaire de compression/décompression de données. Saviez-vous qu’à la base, ce petit logiciel était payant ?
Les pirates se sont penchés sur le logiciel pour le cracker, c’est-à-dire, dans ce cas précis, faire en sorte qu’on puisse utiliser le logiciel sans le payer. La version piratée s’est démocratisée et l’éditeur de Winrar à suivi l’évolution en proposant lui-même une version utilisable, même si vous ne la payez pas (simplement, une petite fenêtre vous dit que c’est gentil d’utiliser Winrar, mais si vous pouviez l’acheter…)

Les pirates sont, selon beaucoup de monde, un élément crucial de l’évolution. A la base, pirater (ou hacker en V.O), c’est détourner de sa fonction de base un produit, une application, n’importe quoi existant sur cette terre.

Exemple de base : mon lecteur DVD me sert de porte gobelet, j’ai détourné la fonction principale du lecteur DVD. L’idée de pirater est souvent commune à une amélioration ou une altération d’une fonction, en gros, permettre de faire quelque chose qui n’était pas possible avec un produit ou améliorer une fonction du produit en question…mais je m’éloigne, revenons au piratage dans le secteur informatique.

C’est grâce aux pirates que nous avons des extensions dans nos jeux favoris (les add-ons). En effet, c’est parce qu’ils ont décidé à l’époque de détourner un jeu et de rajouter des niveaux à ce dernier que les éditeurs ont compris qu’il fallait innover, proposer de nouveaux contenus…que se serait-il passé s’ils n’avaient jamais fait ça ?

Si nous avons des systèmes de plus en plus sécurisés, c’est grâce aux pirates également : sans pirates, personne n’aurait pu trouver les failles des systèmes d’exploitation, des serveurs, des protocoles et, de facto, sécuriser ces dernières.

Je vous vois venir : « Oui, mais sans les pirates, ces failles n’auraient jamais existé ou n’auraient jamais été exploitées ». Détrompez vous, sans les pirates, ces failles seraient présentes, simplement elles n’auraient pas été trouvées ou pire, trouvées mais pas communiquées, pour profiter et abuser du système, pas très rassurant.

Sans les pirates, l’information ne circulerait pas, voyez ici pirates au sens large : si nous nous étions tous contentés de l’information des mass-médias (TV par exemple), alors on serait tous convaincu que la HADOPI à été votée par les 577 députés, que Lybie ca s’écrit Lybie et pas Libye, j’en passe tellement il y à d’exemples.

Sans les pirates, nous n’aurions pas appris qu’un des serveurs de TMG (la société chargée de surveiller les réseaux P2P pour la HADOPI) avait une faille de sécurité (c’est-à-dire aucune sécurité pour être plus exact) et que NOS données étaient publiquement accessibles.

Bref, je m’arrête ici, l’article serait beaucoup trop long sinon. Il y à tant de choses à dire et tant que je ne connais pas encore que ça prendrait presque toute une vie pour tout référencer.

Que vous le pensiez ou non, les pirates sont nécessaires dans toute chose, la Démocratie y compris. Laissez tomber les clichés et préjugés que l’on essaye de vous faire avaler, renseignez vous de vous-même et constatez que sans eux, nous serions encore à l’âge de pierre.

11 réflexions au sujet de « Les pirates, ces gens qui nous veulent du bien. »

  1. Délicieux cet article. J’ai connu l’époque des e-zines. J’ai tout appris en autodidacte. J’ai eu mon bac (S) grâce au rapport qu’il y a entre la programmation et les mathématiques… Pour ne pas nommer: http://www.madchat.org, phrack.org. L’apprentissage de l’anglais grâce aux zines: 890 au TOEIC. Je ne regarde quasiment plus la télé. Je m’implique dans les projets GNU. D’abord c’était le téléchargement et le crackage et le gravage des jeux vidéos PC et Playstation 1. Ensuite nous voulons savoir comment ça marche, alors nous téléchargeons les bouquins, on s’instruit. J’ai commencé à coder à l’âge de 14 ans. Du azerty au qwerty au dvorak. Bref merci pour cet article désolé de ne pas mettre de vraie adresse e-mail. ++

  2. Aucun soucis pour l’e-mail, il est surtout demandé pour les bots. Je suis également autodidacte et il faut avouer que les choses auraient été radicalement différentes si tout ce savoir n’avait pas existé. Phrack.org, cela faisait longtemps que je n’avais pas vu quelqu’un parler d’eux (que de souvenirs :).

    Bref, nous sommes légion dans ce cas de figure ou, sans tout ce savoir disponible, les choses auraient été … très différentes. Au plaisir 🙂

  3. Ton billet est bien mais comporte des erreur. Il y a deux camps avec plusieurs ideologie, celle du libre. Explications (brèves): il y a les pirates (crackers ou black hat): eux ils pénètres les système et réseaux pour leurs propres intérets, c’est « le piratage ». Et il y a les hackers (white hat) qui eux pénètres les systèmes et réseaux pour après avertir et bidouillent à la recherche des nouvelles techniques pour se servir de se que pouvaient ou devait pas faire la machine au départ c’est « le hacking ».

    1. Bonjour, pour être encore plus exact, il y à les grey hats, qui selon l’objectif, l’humeur et un peu tout le reste, seront soit blacks, soit white. Ce n’est pas une erreur, mais une omission volontaire d’une partie des hackers (en l’occurence, les blacks, tant leur portrait est dépeint dans les médias, ils n’ont pas / plus besoin d’être présentés), étant moi même plutôt à chapeau blanc.

  4. désoler pour les fautes d’orthographe, mais écrire avec sa psp sans faire de fautes reste une pratique de puriste très longue ;). Et n’oublié pas se qui lise les hackers ne font pas du cyber-communisme, car vous avez le choix de prendre windows comme de prendre linux, nous on conseil de prendre fortement linux car entres hackers on aime le libre du partage et le libre code source. Mais vous pouvait dormir taranquillement on viendra pas a pénètrait dans votres réseaux pour sa.

  5. Et n’oubliait pas que la possibilité de choisir fait parti d’une règles du libre. Car la diversité nous apportes à nous tous le monde la connaissance et le savoir d’un humain civilisé ;). Voilà j’espère avoir sauvés des âmes innocentes jugés comme des terroristes sur des bûchés . À PLUS

  6. Oui ce qui a bousiller nôtre passion pour le bidouillage étaient trop intélligentes ou encore inpanssable pour les entreprise que de peur de faire ratrapait par et pour garder leur vieux systèmes conservateurs il se son mis à nous traités de pirates environ dans les années 80 et les médias les ont suivis pour se faire un tas d’argents. Et c’est seulement en se momment que le sujet et remis en cause car maintenant souvant de gens ont internet et vérifie se que les journalistes racontes à la tv comme bétises

  7. si il y a une chose que je conseil de voir gratuitement sans aucune intox, c’est « piratage informatique » sur youtube, après avoir vu se documentaires de arte je crois du mois d’avril (2011). La on comprend encore et largement mieux que toutes les explications de se billet y compris avec les commentaire (car il y a tous, vraiment tous pour comprendre notre petit monde de l’éthique au moins éthiques). Ce qu dit le billet et les commentaires sont en parti dans le documentaires

  8. en se momment je lit un des fabuleux livres du cellèbres et grand Kevin Mitnick qui est « l’art de l’intrusion » qui est un livre que je conseil à se qui veulent comprendre le monde de la sécurité informatique avec que des histoires réelles commentait par leurs auteurs. PS: je sais pas si je marche sur la bonne voix car sa fait 2 semaines que je suis sur l’algorithme de programmation structuré et je commence à me décourager et je vous posent la question si je suis bien parti pour la programmation ???

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.