La fibre optique, kezako ?

Cet article ne fait pas état d’une chose récente mais il me semblait utile d’en parler afin de diffuser l’information. Un second billet sera consacré à un problème de sécurité lié aux contraintes physiques de la fibre optique.

Ce billet s’adresse à des personnes curieuses de comprendre le fonctionnement de la fibre. Je pars du principe que personne ne connait, ceci afin de rendre mon billet le plus compréhensible possible.

Les réseaux évoluent sans cesse, nous sommes passés du bas débit à la technologie xDSL, x pouvant être « A », pour l’ADSL que tout le monde connait, « S » pour SDSL avec des débits identiques dans le sens montant comme dans le sens descendant, il y a également le VDSL puis le Turbo DSL… Bref, beaucoup de choses.

La technologie ADSL commençant à être insuffisante pour les usages d’un particulier, nous basculons progressivement sur de la fibre optique.

Le bas débit et la technologie xDSL ont en une chose en commun : l’utilisation d’un support de cuivre. En France, c’est le réseau de l’opérateur historique France Télécom qui est utilisé.

Cette technologie s’appuie sur des équipements actifs, c’est-à-dire qu’il faut une alimentation aux équipements pour faire fonctionner le reste et c’est, entre autre, pour cette raison qu’un bon vieux téléphone filaire peut fonctionner même sans être raccordé au courant. C’est la ligne France Télécom qui l’alimente.

En fibre, c’est simple : il faut (presque) repartir de zéro. Le support n’existe pas forcément et pas partout, le réseau cuivre de l’opérateur historique n’est pas forcément utile puisque le support n’est plus uniquement et, dans certains cas, n’est plus du cuivre tout court. C’est comme s’il fallait tout reconstruire, forcément ça prend du temps. Point positif tout de même : si le cuivre de l’opérateur historique ne sert pas, son infrastructure, elle, est très utile. Il est ainsi possible de faire passer de la fibre dans les conduites France Télécom. Cette possibilité facilite les choses et réduit les coûts du génie civil utilisé.

Les opérateurs s’efforcent de câbler de la fibre optique dans les grandes villes, dissociées en trois zones :

  •  La zone 1, zone « très dense », qui couvre 5 millions de foyers
  • La zone 2, zone « moins dense », qui couvre de 3 à 5 millions de foyers
  • La zone 3, zone « non dense », qui couvre de 15 à 18 millions de foyers environ.

Voici pour exemple la liste des villes de zone 1 [PDF], dite « très dense »

Pour la zone 1, le déploiement est principalement financé par des opérateurs privés (Orange, SFR, Free …), pour la zone 2 c’est quasiment la même chose, Orange et SFR se partagent les zones moins denses. Pour la zone 3, l’Etat intervient par le biais de subventions ou par l’utilisation de fonds prévus à cet effet. L’Etat a également à sa disposition un programme pour le très haut débit (THD) qui est de l’ordre de 2 milliards d’euros, voire beaucoup plus.

 Carte du déploiement en fonction des zones 1, 2 et 3

[Carte du déploiement en fonction des zones 1, 2 et 3, source PCINpact.com]

Vous l’aurez compris, le déploiement de la fibre optique va être long et couteux.

Comment ça fonctionne ?

Tout d’abord, arrêtez d’imaginer la lumière comme ce que vous voyez lorsqu’il fait jour, imaginez là comme une onde. Imaginez là même comme un ensemble de longueur d’onde différentes, qu’il est possible de séparer. Ensuite, merci @Turblog et @Taziden pour les ajustements apportés.

La fibre optique, c’est de la donnée transmise à la vitesse de la lumière, littéralement. Dans un brin de fibre optique plus fin qu’un cheveu, on fait transiter un faisceau de longueur d’onde « x » de différentes façons, en fonction de la technologique qu’on utilise.

On peut utiliser de la fibre en mode multimode, c’est-à-dire qu’on fait passer plusieurs faisceaux de longueur d’onde différentes dans le même brin de fibre. Si c’est pratique d’un point de vue déploiement et économies, un brin pouvant faire transiter plusieurs « faisceaux », cette technologie s’utilise la plupart du temps sur de courtes distances mais il est tout à fait possible de s’en servir sur de longues, voire très longues distances ainsi que dans certaines configurations qui ne seront pas abordées ici.

On peut également utiliser de la fibre monomode qui ne fait passer qu’un seul mode (un seul « faisceau ») sur une ligne la plus droite possible. C’est un bon mode pour couvrir de bonnes distances sans trop de perte, la « lumière » voyage au travers du câble sans trop s’affaiblir. Avec de la fibre monomode, on fonctionne sur une base de 10 Gbit/s. Dans certaines configurations, il est possible de multiplier cette valeur, en fonction du nombre de longueur d’onde qu’on souhaite utiliser. Ainsi, on peut avoir une fibre monomode avec « x » longueurs d’onde différentes, cette valeur pouvant aller jusqu’à 160. Il est également possible, dans d’autres cas non présentés ici, de faire passer du 40 Gbit/s et même du 100 Gbit/s dans le brin de fibre monomode.

Pour donner un exemple plus parlant, en théorie, il est donc possible de faire passer 160 (valeur maximale du nombre de longueurs d’onde utilisées) fois 100Gbit/s. Sur le papier en tout cas car en pratique, je ne sais pas si des équipements sont capables de gérer tout ceci. Il est même question, maintenant, de faire passer 400 Gbit/s dans un brin de fibre (lien en anglais).

Un grand merci @_GaLaK_ pour toutes les informations sur la fibre monomode, ainsi que pour les corrections.

 Schéma de fibre mono et multimode

 [Schéma de fibre mono et multimode, source Wikipedia]

A titre comparatif, l’ADSL permet d’envoyer 20 mégas sur 6 kilomètres environ (sans compter la baisse de débit avec la distance) alors que la fibre multimode permet d’envoyer jusqu’à 160 Gbit/s  et plus encore sur des longueurs qui approcheraient actuellement les 800 kilomètres. Le monomode quand à lui permet d’envoyer du 10Gbit/s mais il est possible combiner plusieurs fibres monomode dans un brin de fibre multimode ou encore de faire passer plusieurs longueurs d’onde différentes dans la même fibre monomode, comme expliqué précédemment.

Je ne parlerai pas toutes ces spécificités car il faudrait alors aborder des notions particulières, la différence de vitesse dans les longueurs d’ondes, d’une longueur d’onde aussi, puis d’autres explications qui, bien que passionnantes, sont compliquées à présenter, encore plus lorsque l’on ne connait pas tout.

160 Gbit/s ? 10Gbit/s et moi, je n’ai « que » du 100 mégas ?

Oui. Oui oui, la fibre permet de faire passer d’énormes débits sans trop de problèmes même si ce n’est pas ce que vous recevez chez vous.

La raison de cette limitation est à la fois commerciale et technique : ça permet de proposer de nouvelles offres dans un premier temps et, dans un second temps, personne n’a encore besoin d’une offre à 10 Gbit/s ou plus chez lui… pour l’instant 🙂

La limitation de vitesse est donc liée en partie à la technologie utilisée par l’opérateur, sur le réseau, le matériel, les terminaisons… et dans un second temps, c’est se laisser une porte ouverte pour proposer de nouvelles offres au fur et à mesure.

Comment ça se branche ?

C’est là que ça devient assez compliqué, les opérateurs privés ayant opté pour des méthodes de déploiement et des architectures différentes.

Il faut, pour être exact, parler de FTTx, FTT pour Fiber To The et x pouvant être H, B, C ou N

H pour Home, lorsque la fibre optique arrive jusqu’à chez vous et que, du central à votre domicile, vous êtes totalement en fibre.

B pour Building, la fibre arrive jusqu’au bâtiment et bascule sur un câble coaxial. Cette méthode limite la perte liée au cuivre et permet d’avoir de bons débits, même si ce n’est pas de la fibre de bout en bout.

C, c’est pour Curb, le trottoir en français. Même chose que pour le FTTB mais la partie cuivre est plus importante.

N c’est pour Neighbourhood, le quartier en français. Même chose que FTTB ou FTTC mais il me semble que la partie cuivre est encore plus longue.

Ce billet n’abordera que les principales architectures FTTH déployées.

Schéma des différentes architectures FTTx

[Schéma des différentes architectures FTTx, source Wikipedia]

LE FTTH PON, ou GPON

Certains opérateurs ont choisi le GPON comme méthode de déploiement. Le GPON est une méthode de déploiement qui consiste à diviser la lumière en un certain nombre de faisceaux, ces derniers allant jusqu’à l’abonné ou jusqu’à un autre point pour que la lumière soit à nouveau éclatée.

Par exemple, Orange a choisi cette méthode de déploiement.

Cette architecture réduit les coûts de déploiement ainsi que ceux du génie civil, cela permet également un déploiement plus rapide.

 Schéma d'un réseau PON

[Schéma tiré de lafibre.info]

Pour essayer d’être complet dans mes explications, en essayant de de garder tout le monde : en GPON la fibre est éclatée sur un PEP, Point d’Epissurage et de Piquage. Ce PEP se situe sur la partie transport de l’opérateur, la partie la plus en amont du réseau. Le PEP distribue ensuite le signal à des PEZ, Point d’Eclatement de Zone. Il est possible d’avoir plusieurs zones pour les points d’éclatement et ils ne se situent pas uniquement sur la partie transport de l’opérateur.

Ces derniers font passer le signal dans des PR, Points de Raccordement. Ces PR font passer le signal sur la partie distribution de l’opérateur à destination des PM ou PMI, Points de Mutualisation ou Points de Mutualisation d’Immeubles.

Ces points de mutualisation font ensuite passer le flux vers des PB, points de branchement, nous passons donc sur la partie branchement de l’opérateur. Cet équipement correspond à un point de concentration sur le réseau cuivre de l’opérateur historique. Il doit être le plus près possible de chez vous et c’est sur ce PB que vous êtes raccordés…via une ONT, pour Optical Network Terminaison.

L’ONT est un équipement qui récupère le signal qui vous est attribué, le déchiffre et l’envoie à la partie modem-routeur comme une Livebox pour Orange, Freebox pour Free, …

L’ONT s’adresse à une OLT, pour Optical Line Termination. C’est un équipement qui, en amont, gère le dialogue sur le GPON. Dans un sens, l’OLT récupère la donnée envoyée par la terminaison, l’ONT. Dans l’autre sens, l’OLT gère le dialogue vers les différentes ONT. Puisque plusieurs clients sont raccordés sur le même brin de fibre, l’ONT va gérer le dialogue de ces différents clients afin qu’ils puissent envoyer des informations. On parle d’ailleurs de multiplexage, l’OLT gérant plusieurs dialogues provenant de différents ONT.

Il est à noter qu’Orange utilise la technologie GPON et n’embarque pas forcément d’ONT dans ses Livebox. L’ONT étant exclusivement utilisé sur la technologie GPON, on ne le trouvera pas sur d’autres systèmes comme le FTTH P2P, abordé un peu plus tard dans cette présentation.

L’ensemble du réseau (sauf l’ONT) est dit passif, c’est-à-dire qu’il n’a besoin d’aucune alimentation pour fonctionner. On joue ici avec l’indice de la lumière. Pour vulgariser, on éclate la lumière qui est donc redirigée en plusieurs faisceaux, eux-mêmes éclatés à nouveau…

Plusieurs clients sont donc sur une même fibre, en cas de forte sollicitation, l’opérateur peut augmenter les capacités de la fibre et donc, des clients.

…Le déchiffre ?!

Tous ces clients étant sur une même fibre, ils reçoivent les mêmes informations. Il faut donc instaurer un protocole de sécurité sur cette transmission afin que l’abonné A ne puisse pas comprendre les données de l’abonné B.

Sur le réseau GPON, c’est l’AES qui sécurise la communication descendante. Dans le sens montant, pas de problèmes, les données de l’abonné A n’étant transmises qu’au seul destinataire concerné, ceci étant géré par l’OLT dont nous parlions tout à l’heure.

Pour donner un exemple plus parlant : si je souhaite aller sur Youporn, je vais transmettre une requête qui sera traitée « par le réseau » sans être transmise à mon voisin, lui aussi en fibre sur le même réseau, chez le même opérateur. Lorsque la réponse va arriver, chaque ONT de chaque abonné va recevoir la réponse mais seul mon ONT aura la clé de chiffrement permettant de comprendre la réponse.

Pour la technologie GPON, je pense que c’est déjà pas mal, passons à un autre schéma de déploiement.

LE FTTH P2P

Le FTTH P2P est une technologie qui va du NRO (Nœud de Répartition Optique) à l’abonné, pour faire plus simple : 1 brin de fibre = 1 abonné.

Schéma d’une architecture FTTH P2P, 8 logements, 8 brins de fibre optique[Schéma d’une architecture FTTH P2P, 8 logements, 8 brins de fibre optique, source Wikipedia]

C’est plus simple à comprendre mais plus onéreux et long que le déploiement du FTTH GPON. L’avantage ici, c’est le long terme. Lorsque l’ARCEP autorisera la montée massive en débit, les architectures P2P seront déjà parées à toute éventualité, là ou celles en GPON pourront montrer des limites techniques. L’autre avantage et que l’abonné bénéficie de toute la fibre, puisqu’elle n’est pas partagée entre plusieurs utilisateurs.

L’architecture FTTH P2P se passe donc de point d’éclatement, de PEZ … mais elle ne se passe pas de point de mutualisation, c’est en effet une norme obligatoire imposée par l’ARCEP. Le point de mutualisation est l’interconnexion entre l’opérateur d’immeuble et les différents opérateurs. Il est à noter qu’en zone moins dense, le point de mutualisation n’est pas forcément pour un immeuble mais plutôt pour un ensemble de logements.

Pour bien comprendre ce qu’est une mutualisation, c’est ici que ça se passe, le lien donné sur l’ARCEP est très bien expliqué.

Cette petite présentation s’achève là, elle n’est pas sacrosainte et j’ai pu commettre des erreurs, des données peuvent ne plus être à jour. Si vous remarquez une erreur, n’hésitez pas à me le signaler.

Le prochain billet sur ce sujet portera sur un système d’interception de données sur la fibre.

Le réseau Voltaire, on remet ça ?

Certaines choses changent. D’autres ne changeront jamais… et c’est ainsi que je reviens sur le réseau Voltaire.

L’an dernier, j’avais publié quelques billets sur ce « réseau de presse non-alignée » lorsque ce dernier ainsi que Thierry Meyssan, son actuel dirigeant, s’amusaient très sérieusement à balancer des informations sur la Syrie. J’avais alors passé du temps à creuser pour essayer de démontrer que ces informations pouvaient au mieux être remises en cause, au pire, qu’elles n’étaient que le reflet d’un régime de propagande assez bien rodé.

Depuis, rien n’a vraiment changé et le réseau fait toujours parler de lui et je vous propose, pour attaquer l’année 2013, une petite analyse d’un article récent dudit réseau.

L’article porte cette fois-ci sur notre ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy. Le titre est assez parlant : « Nicolas Sarkozy avait commandité l’assassinat d’Hugo Chavez. »

Je vous invite à chercher sur Internet si vous êtes en quête d’un lien, il n’y en aura pas ici, je n’ai pas envie de leur donner un lien sur le blog.

L’article fait état d’un français, M. Frédéric Laurent BOCQUET, qui aurait comploté contre le Président Hugo Chavez. C’est parti pour une petite analyse de texte.

Commençons donc par le début :

L’article se base sur les propos d’un compte Twitter. Ce compte, c’est celui d’Iris Varela, ministre vénézuélienne des services pénitentiaires, très respectueuse du droit humain (espagnol, le titre suffit).

Vous pouvez trouver ce compte à l’adresse suivante : @irisvarela. Le compte semble vrai, 71026 personnes le suivent actuellement et, bien que le nombre de personnes suivant un compte ne soit pas une référence absolue, il semble crédible.

En revanche, voir « !REVOLUCIONARIA, SOCIALISTA, CHAVISTA Y ANTI IMPERIALISTA, ASI REDUNDE PERO ES VERDAD! » dans le compte d’une ministre, même vénézuélienne, c’est assez troublant.

L’anti impérialisme étant un des fers de lance du réseau Voltaire, il n’est qu’à moitié étonnant de voir cette source citée par l’article.

Premier point négatif : l’article se base exclusivement sur les déclarations d’un compte Twitter, qui fait l’éloge de Chavez. Côté crédibilité, je pense qu’on peut mieux faire.

L’observation du compte, aussi crédible soit-il, me fait penser à deux choses : soit c’est un vrai compte et c’est une campagne de propagande du gouvernement de Chavez,  soit c’est un faux compte, crée pour et par le réseau Voltaire (ce qui n’est pas improbable).

Continuons donc sur l’article :

Il fait état d’un véritable arsenal de guerre : « 500 grammes d’explosifs C4, 14 fusils d’assaut dont 5 avec visée télescopique, 5 avec visée laser, et 1 avec silencieux, des câbles spéciaux, 11 détonateurs électroniques, 19 721 cartouches de différents calibres, 3 mitraillettes, 4 pistolets de différents calibres, 11 équipements radio, 3 talkies walkies et une base radio, 5 fusils de chasse calibre 12, 2 gilets pare-balles, 7 uniformes militaires, 8 grenades, 1 masque à gaz, 1 couteau de combat et 9 bouteilles de poudre à canon ».

Ce que l’article ne dit pas, c’est que Laurent BOCQUET est un passionné d’armes en tout genre, comme expliqué dans un article de 2009 paru dans le parisien. Si on lui reconnait une passion assez étrange pour les armes, ses camarades restent perplexes quand à un potentiel complot.

L’article mentionne également trois ressortissants dominicains, d’ailleurs il ne fait que les mentionner. Nous avons donc un homme avec un arsenal militaire et trois ressortissants dominicains, ils étaient sans doute là par hasard, le hasard fait bien les choses. Aucun lien avec le complot contre Chavez, bien évidemment.

Passons à la suite :

« Durant son procès, M. Bouquet a admis avoir été formé en Israël et être un agent des services secrets militaires français (DGSE). Il a reconnu préparer un attentat pour assassiner le président constitutionnel Hugo Chavez ».

J’ai beau chercher (et je n’ai pas cherché tout seul), le réseau Voltaire semble être le seul à parler des services secrets français et d’Israël. De là à nourrir l’hypothèse d’un profond rejet d’Israël, il n’y a qu’un pas, mais je ne vais pas le franchir, je vous laisse chercher vous-même.

Continuons, si vous le voulez bien :

« M. Bouquet avait été condamné à 4 ans de prison ferme pour « détention illégale d’armes ». »

Si le réseau Voltaire ne parle pas du complot contre le président Chavez, il ne dit pas non plus que les charges parlant d’un complot contre Chavez ont été abandonnées par la justice vénézuélienne, comme l’explique LCI, toujours en 2009.

Attendez, nous avons donc un français qui aurait tenté de tuer le Président Chavez, mais qui en fait n’a pas tenté de le tuer, ça commence à devenir compliqué tout ça. Rajoutons à cela que M. BOCQUET n’est pas français, mais franco-suisse.

Ais-je oublié de mentionner qu’il était également partiellement invalide suite à un accident de moto qui a rendu son bras droit inutilisable ?

Résumons, nous avons donc un français franco-suisse, terroriste passionné d’arme (certes, c’est malsain à ce niveau-là), capable de tuer invalide, condamné pour avoir tenté de tuer Hugo Chavez pour détention illégale d’armes.

D’un coup, l’article ne semble plus très solide, n’est-ce pas ?

Pour finir en beauté :

« De notre enquête nous pouvons conclure : (1) le président Nicolas Sarkozy a commandité l’assassinat de son homologue Hugo Chavez (2) l’opération fut un fiasco (3) la France a accordé des compensations substantielles pour étouffer cette affaire durant le mandat de M. Sarkozy. »

Il faudra m’expliquer comment, d’un ensemble de constations (erronés), on arrive à « le président Nicolas Sarkozy a commandité l’assassinat de son homologue Hugo Chavez » et « la France a accordé des compensations substantielles pour étouffer cette affaire durant le mandat de M. Sarkozy. »

Quels éléments permettent d’affirmer cela, si ce n’est les élucubrations d’un réseau dont la crédibilité est depuis déjà bien longtemps à remettre en cause ?

Rien.

Bref, bonne année cher réseau Voltaire, en espérant qu’un jour, un article soit factuel, cité et ne soit pas, en partie ou intégralement, un article de propagande construit sur des bases qu’un gamin de 26 ans est capable de démonter, cette fois-ci en 2 heures.

PS : c’est Frédéric Laurent BOCQUET et pas Frédéric Laurent Bouquet. Pas de quoi, bisous.

Un remerciement tout spécial à trois personnes qui m’ont aidé sur les liens pour ce billet, elles se reconnaitront.

Box tgv, des idées pas trop en avance.

Après quelques expériences et manipulations, j’ai décidé de vous parler du service box TGV, mis à disposition dans certains trains à grande vitesse de la SNCF. Ce billet présente mon avis, vous n’aurez peut-être pas le même, n’hésitez pas à me le faire savoir si c’est le cas.

Box TGV, qu’est-ce que c’est ?

C’est un service, disponible dans les trains de l’axe est, démarré en fin d’année 2010. Ce service met à disposition des informations sur votre trajet (la ligne sur laquelle vous êtes, un potentiel retard, la vitesse du train en temps réel …), vous permet parfois d’accéder à du contenu mis à disposition par la SNCF (Video à la demande par exemple) et surtout, vous permet de bénéficier d’une connexion internet, moyennant finance.

Comment ça fonctionne ?

Le service BoxTGV se compose de deux parties :

La « liaison Sol-Bord » : c’est une liaison satellite reliée à un réseau wifi embarqué, le réseau box TGV. Selon les données du groupe SNCF, la couverture satellite est présente 98% du temps. En cas d’indisponibilité, lorsque vous êtes dans une gare par exemple, le groupe annonce que le service bascule sur du réseau wifi, ce qui permet en théorie d’assurer une continuité de service.

De ce que j’ai pu constater, on est sur une liaison qui tourne environ de deux à trois mégas en download et maximum 512 en upload.

A bord : on trouve des serveurs embarqués dans les rames des trains, je n’ai pas plus de détails, le service était complètement hors service lorsque j’ai souhaité tester. Je n’ai qu’un nmap qui m’annonce des ports telnet et ssh accessibles, rien de plus.

De ce que j’ai pu analyser, il y a une ou plusieurs bornes wifi par rame, elles tiennent assez bien la charge… ou alors personne n’est connecté dessus, ce qui n’est pas impossible, vous allez découvrir pourquoi.

Dernier point sur le matériel embarqué, des sondes sont présentes à bord pour indiquer la vitesse du train, son état, son alignement par rapport à l’horaire d’arrivée prévu, sa position sur le chemin, le nombre de kilomètres restants …

Si sur le papier ce service semble intéressant, dans la pratique c’est une horreur.

Retour d’expérience : sur une liaison de quasi 3h30 (aller), j’ai pu bénéficier de la connexion pendant une heure environ, la bascule wifi n’était absolument pas assurée et lorsque la connexion satellite décrochait, il fallait plus de 5 minutes pour qu’elle remonte. Pendant l’aller, je n’ai rien touché, rien modifié, les serveurs DNS fournis par la SNCF ne sont pas géniaux. Sans dire qu’ils mentent, ils ont un temps de réponse assez hallucinant, ou alors c’était lié à la liaison en carton.

Lors du retour, c’est simple : 0% de disponibilité de service. La liaison Sol-Bord était complètement morte, la liaison wifi m’éjectait toutes les 10 minutes environ (test réalisé avec deux cartes wifi, deux systèmes différents et complété par une connexion wifi sur un téléphone portable par la suite).

L’impression qu’il en reste, c’est celle d’un service bancal, d’une qualité assez médiocre et sans solution de redondance. C’est dommage car je pense que ce service a un fort potentiel et qu’on peut vraiment en faire quelque chose de sympathique.

L’autre point qui m’a choqué concerne le prix dudit service :

Une heure vous sera facturée 4.99€, un trajet 10€ et vous pouvez opter pour un accès d’un mois, pour 30€. Remarque : trajet défini ici le temps entre le point de départ et celui d’arrivée.

Côté mise en pratique : pour payer, il vous faut un compte sur le portail box TGV, il faut donc se créer un accès alors que la connexion n’est pas des plus stables. Ensuite, il faut choisir son accès, une heure, un trajet ou un mois.

Nous sommes alors envoyés sur une page de paiement à l’acte, sur la plateforme W-HA (un service du groupe Orange) et, après une bonne galère, c’est parti.

Ah non, le réseau wifi vient de tomber…

A ces prix-là, on s’attend à un service de bonne qualité, pas forcément rapide mais au moins stable. Ce n’est absolument pas le cas.

J’ai donc basculé sur ma connexion 3G qui était plus efficace que celle du service proposé par la SNCF, un comble quand on sait que la 3G décroche très rapidement en train.

Si une personne de la SNCF lit ce billet, qu’elle se manifeste et prenne en compte ce qui suit.

En assurant la continuité de service annoncée sur le papier, la SNCF démonterait qu’elle est capable de faire de bonnes choses et, en baissant ses prix, elle rendrait le service bien plus attractif. Lorsque l’on paye 10€ pour pas grand-chose, au final, on se dit qu’on ne retentera plus jamais l’expérience.

Dernier point qui rentre dans la spéculation : j’ai l’impression que l’accès Internet est filtré (impression presque confirmée par la présence d’un proxy un poil stressant) et que l’on ne peut pas tout faire dessus. N’ayant rien d’autre qu’une impression sur le sujet, je vous laisse le soin de vous renseigner et de confirmer, ou non, mes dires.

Pour conclure, ce service semble très bien sur le papier, il répond aux besoins de celles et ceux qui voyagent souvent et permet d’avoir un accès à Internet mais, dans la pratique, la qualité n’est pas au rendez-vous et je trouve inconcevable de payer 30€ pour un service quasi indisponible…

N’hésitez pas à partager vos expériences via les commentaires !

L’éthique n’est pas la loi, le CC0 l’est.

Ce billet fait suite à un débat démarré sur Twitter… en fait non, ce débat fait suite à ce billet de Jujusete qui me cite dedans sur une affaire qui date de mars. C’est ce débat et une partie de son billet que je vais massacrer à gros coup de batte de baseball.

Pour resituer le contexte, j’ai publié un ensemble de billets sur le Réseau Voltaire et sur celles et ceux qui gravitent autour, dont Frédéric Chatillon et certains membres du Front National. Ce billet a été repris par les Inrocks et par d’autres, parfois en citant la source, parfois sans la citer. Jujusete et d’autres se sont s’est alors un peu énervée de l’absence de citation, principalement contre les Inrocks car c’est sans doute le plus visible. Je sais qu’un blog médiapart a repris le billet également, sans me citer. Et pour ne rien vous cacher, je m’en moque d’être cité ou non.

Jujusete n’a pour autant pas démordu, malgré le temps, malgré l’explication que j’ai eu avec la journaliste, très gentille d’ailleurs. Puis, aujourd’hui, il y a eu ce débat qui n’en est pas un tant il est inutile selon moi.

Abordons dans un premier temps ma vision des choses, elle se résume rapidement : data must flow.

Qu’est-ce que ça signifie ? Que les données doivent circuler. C’est un concept simple et pourtant il a pris un billet, une centaine de tweets, trois explications et ce billet, là.

Je conçois tout à fait (en fait non, je respecte) le fait qu’une personne souhaite être citée pour ce qu’elle écrit, je respecte également celles et ceux qui ne veulent pas partager leurs billets ailleurs que sur leur site, ce n’est juste pas ma vision des choses et il serait pas mal qu’elle soit respectée, cette vision.

Mon blog est en CC0 (http://wiki.creativecommons.org/Fr:CC0), pour résumer, le CC0 signifie « aucun droit réservé », dès que c’est sur le blog, c’est dans le domaine public. Vous pouvez en faire ce que vous voulez, reprendre mes billets, les mettre chez vous, dire qu’ils sont de vous, en faire un livre, whatever, c’est le principe du CC0. Je me moque de la paternité de ce que j’écris, la seule chose qui compte à mes yeux c’est que la donnée soit libre, et qu’elle circule, point. Même si, plus tard, j’ai 100 000 lectures par jour sur le blog, ça sera pareil. Il en va de même pour la pub, il n’y a en a pas sur le blog, j’écris pour partager, pas pour me faire de l’argent.

A ceci, Jujusete répond qu’il existe une déontologie du journalisme et que la société doit l’appliquer, je cite « si ! d’après le code de déontho des plumitifs » (en référence à https://twitter.com/Spartition/statuses/232460309309317120), je n’aborderai pas le  léger tacle lancé à la suite, il est inutile.

Il existe des licences, j’ai choisi le CC0, la journaliste ne m’a pas cité mais en même temps, je m’en moque et le fait de ne pas me citer n’entre pas en conflit avec la licence que j’ai volontairement choisi.

Le débat se prolonge sur une longue série de tweets qui s’accrochent à quelque chose dont je me moque éperdument, cette fameuse déontologie. En résumé, la journaliste n’a pas fait son travail proprement en me citant pas.

Nous voilà en face d’un paradoxe qui ne devrait même pas exister : la journaliste a respecté la licence du blog mais pas le code de déontologie, qu’il faudrait tuer à coup de pied de biche.

Qu’est-ce qui prime ? Le respect de la licence, donc le droit. L’éthique ?

Selon moi, c’est le respect de la licence qui prime car l’éthique n’est pas la loi. C’est une appréciation personnelle dont on se sert comme fil conducteur. On est libre de suivre l’appréciation ou non. Je peux très bien suivre une charte x ou y, pour une raison x ou y, comme je peux ne pas la suivre pour tout autant de raisons.

Malheureusement, la suite considère que l’éthique prime sur la loi. Si on part du principe que c’est l’éthique qui prime, nous devons donc tous penser pareil ? C’est un concept pourri, je suis certain qu’il plairait à certaines grandes démocraties comme modèle de pensée unique.

La société modèle, la même éthique, le même pseudo cadre. Non non, je ne pense pas du tout à équilibrium.

La société existe parce qu’il y a des gens dedans et que ces derniers vivent ensemble. Il n’est pas nécessaire d’avoir la même éthique pour vivre en société. D’ailleurs, si on pousse le concept jusqu’au bout, des gens qui vivent ensemble, sans se parler, sans échanger … c’est une société. Ces personnes sont toutes différentes, pensent, vivent et agissent différemment, il ne me semble pas faux de dire que seul le droit les lie, lorsqu’ils le respectent.

Ici, la loi dont il est question, c’est une licence : la CC0. Qu’on la respecte et qu’on lui foute la paix, surtout lorsqu’il s’agit d’aller chercher des histoires qui datent de mars 2012.

La révision de cette charte ne changera rien selon moi. C’est une charte, une éthique à la limite, on est donc libre de la suivre ou non. Elle ne changera rien à ma vision des choses, au CC0, aux écrits, billets, aux chats et aux Intertubes.

Data must flow.

A louer : formateur, très bon produit.

J’ai longuement hésité à écrire ce billet sur mon blog mais, après tout, pourquoi s’en priver ?

Depuis 5 ans, j’exerce le métier de formateur pour le compte d’un fournisseur d’accès à Internet. Aujourd’hui, je souhaite me déplacer sur Paris afin de trouver un emploi qui corresponde à mes compétences et qui me permette de m’épanouir, tant dans un contexte professionnel que personnel.

Mon CV – light – est disponible à l’adresse suivante, il est en mode transportable, c’est-à-dire qu’il ne contient pas le nom du client pour lequel je travaille mais uniquement le nom de la société qui m’emploie. Il ne contient pas non plus mes données privées.

Mon CV complet est disponible sur demande (vous pouvez d’ailleurs utiliser ce formulaire de contact afin de l’obtenir, ou m’envoyer un mail).

Pour résumer, je cherche donc une entreprise travaillant dans le secteur des télécommunications, idéalement un fournisseur d’accès à Internet ou un cabinet de formation spécialisé dans ce domaine, le tout sur Paris ou en région parisienne.

J’ai de solides connaissances sur les différents environnements Windows, les protocoles TCP/IP v4 et v6, la TOIP, SIP, les VPN et le paramétrage de connexions, des connaissances sur les environnements GNU/Linux, les réseaux mobiles, j’ai quelques notions de sécurité informatique et j’acquiers régulièrement de nouvelles connaissances sur ces divers sujets. Bien que l’essentiel de mon activité soit axée sur du technique, j’ai une excellente maîtrise de la gestion de la relation client et de la gestion du stress en centre de relation client.

J’ai une bonne maîtrise de la langue française et anglaise, tant orale qu’écrite et je me passionne pour d’autres langues qui font partie de mes projets de développement personnel.

Motivé et minutieux dans mon travail, je m’adapte à toutes les situations et toutes les configurations logistiques et humaines, je sais travailler seul comme en équipe. Autodidacte, avec une capacité d’assimilation rapide, je suis capable d’adapter plusieurs logiques de réflexion sur un même thème afin d’optimiser les ressources

Aujourd’hui, je souhaite mettre à profit mes capacités au sein d’une nouvelle entreprise et, vous l’aurez compris, je suis donc à louer.

Avant de clôturer, je souhaite revenir sur le côté autodidacte, pour un formateur : c’est une véritable force. J’aime apprendre en permanence et je n’ai pas de barrières dans mes phases d’apprentissage, que ce soit pour une langue, un langage informatique ou tout autre domaine.

Profitez-en tant qu’il est encore temps !

Pendant ce temps là, au cinéma…

Cet article fait suite à un simple tweet, lancé hier par @nkgl sur Twitter. Le tweet en question parlait du prix assez élevé d’une place de cinéma, de nos jours. J’ai décidé de développer l’idée ici afin de faire un petit état des lieux.

Pour les exemples, j’ai pris les cinémas Gaumont (mais vous pouvez faire de même avec d’autres cinémas, comme UGC) des villes suivantes :

  • Paris
  • Toulouse
  • Nice
  • Marseille
  • Reims

Les prix sont présentés de la façon suivante : le prix pour deux personnes adultes, pour un tarif de soirée. Je suis parti du principe que ce couple test travaille et n’a que très rarement l’occasion d’aller au cinéma, je n’ai donc pas pris en compte les éventuels tarifs de matinée de certains cinémas ni les éventuelles cartes de réduction.

Pour finir, j’ai pris le prix d’une séance 3D ou nos exemples disposent déjà de lunettes 3D. Il faut rajouter 1€ pour les cinémas Gaumont Pathé.

Paris :

  1. Gaumont Alésia : 12.90€ x2, soit 25,80€
  2. Gaumont Aquaboulevard : 12€80 x2, soit 25.6€
  3. Gaumont Champs-Elysées Marignan : 12€50 x2 soit 25€
  4. Gaumont Convention 12€90 x2 soit 25,80€
  5. Gaumont Gobelins 11€30 x2 soit 22.60€
  6. Gaumont Opéra (côté Français) 12€70 x2 soit 25.40€
  7. Gaumont Opéra (côté Premier) 12€70 x2 soit 25.40€
  8. Gaumont Parnasse 10€90 x2 soit 21.80€
  9. Pathé Wepler 12€90 (14€30 la séance du samedi minuit) x2 soit soit 25,80€ ou 28.60€ la séance de minuit
  10. Gaumont Parnasse (Côté Montparnos) 10€90 x2 soit 21.80€
  11. Gaumont Champs-Elysées Ambassade 12€50 x2 soit 25€
  12. Gaumont Alésia (côté Mistral) 12€60 x2 soit 25.20€
  13. Gaumont Opéra (côté Capucines) 12€70 x2 soit 25.40€

Toulouse :

  1. Gaumont Labège 12€50 x2, soit 25€
  2. Gaumont Wilson 11€80 x2, soit 23.60€

Nice :

  1. Pathé Lingostière 12€90 x2, soit 25.8€
  2. Pathé Masséna 12€40 x2 soit 24.8€
  3. Pathé Paris 12€40 x2 soit 24.8€

Marseille :

  1. Pathé Madeleine 11€60 x2 ; soit 23.20€
  2. Pathé Plan de Campagne 12€10 x2, soit 24.20€

Reims :

  1. Gaumont Reims 12€40 x2, soit 24.80€
  2. Gaumont Parc Millésime 12€40, x2, soit 24.80€

Vous pouvez, si vous le souhaitez, estimer le tarif d’une séance pour une famille test comprenant un couple et deux, ou trois enfants. Agés ou non de plus de 12 ans, ou deux âgés de plus de 12 ans et moins de 12 ans pour le troisième enfant. Pour faire ce calcul, rendez-vous ici : http://www.cinemasgaumontpathe.com/nouveau/cinemas/#cinemasfrance et choisissez votre cinéma, les tarifs sont ensuite disponibles.

Faute de temps, je ne pousse pas l’analyse plus loin mais je vous encourage vivement à le faire. Il serait intéressant d’analyser le prix d’une séance pour notre famille ci-dessus.

L’analyse n’est évidemment pas assez poussée pour tirer des conclusions, mais je vous fait part d’un avis personnel :

lorsque l’on est une famille et que l’on observe les prix pratiqués, autant attendre la sortie du film sur DVD ou Blu-ray. La qualité sera moindre (à moins d’avoir une bonne installation vidéo et son et potentiellement de la 3D). Chronologie des médias oblige, le film en question n’arrivera pas avant un certain temps.

Bref, le téléchargement a encore de beaux jours devant lui.

« si un pirate propose un produit n’importe où dans le monde, 24h/24 7j/7, accessible depuis le confort de votre ordinateur personnel, alors que selon certains accords officiels le produit arrivera officiellement dans votre pays trois mois après la sortie américaine et ne peut pour le moment être acheté dans votre boutique préférée, le service du pirate ne sera que meilleur. »
« Notre objectif est de créer un service de meilleure qualité que les pirates, et cela a été un succès pour nous, si bien que le piratage n’est fondamentalement plus un problème pour notre société. » – Gabe Newell, Studio Valve.