Syrie : entre peur et propagande, pas le temps de penser au peuple.

Ce jeudi 31 mai, une source m’a envoyé la vidéo suivante :

http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4e7343f894a6f677b10006b4/4fc65f72f325e10e3600001f/160a7a78389f47aab330412424d67685?wmode=transparent&autoplay=1

L’homme dont il est question s’appelle Pierre Piccinin, c’est un chercheur belge, il enseigne l’histoire et les sciences politiques à l’Ecole européenne de Bruxelles.

Si j’ai décidé de faire un billet sur ce sujet, c’est parce que cet homme est un peu « particulier » : c’est un ancien soutien occidental du régime de Bachar El-Assad. A trois reprises, cet homme s’est rendu en Syrie, à trois reprises il a expliqué que nos médias occidentaux participaient à une vaste campagne de propagande contre le régime d’Assad.

Il décrivait la Syrie comme un pays calme, tranquille, loin de toute l’horreur que l’on peut voir ou entendre sur les civils tués chaque jour, dans différentes villes de Syrie.

Puis un jour, lors de son dernier voyage, les choses ont changé. Lors d’un passage à Talbiseh, M. Piccinin tombe sur des sympathisants de l’armée libre de Syrie. Selon les propos tenus par M. Piccinin, il est bien accueilli, pris en charge, nourri, logé pour la nuit. Il arrivait de Homs, ville martyre bombardée pendant de longues semaines. Pendant son passage à Homs, M. Piccinin est choqué par l’étendue des dégâts.

Après son passage à Talbiseh, notre Belge décide de partir pour Hama. Il semble qu’il ait déjà visité cette ville et que, dans ses souvenirs, cette ville était déjà marquée par la guerre. Lors de son arrivée à Hama, il constate que tout a changé :

« Tout était repeint en neuf. Tous les gravats, les marques de pneus brûlés, avaient été nettoyés. On aurait dit une petite ville modèle tout droit sortie d’un dessin animé de Walt Disney. »  

Précision qu’à cette époque, les observateurs de l’ONU arrivaient sur Hama. Il fallait donc un très beau décor pour cette ville, afin que l’écran de fumée voulu par le régime d’Assad fonctionne.

M. Piccinin se rend alors compte de la supercherie et sa vision des choses commence alors à changer. Il poursuit son voyage et se retrouve à Talkhalah, ou les choses ne se passent pas vraiment comme prévu. Il est arrêté par l’armée syrienne, conduit à Homs, jeté en prison, les services de renseignement syriens lui montrent alors des photos de lui avec des rebelles syriens, l’accusent d’être un espion et finissent par lui infliger des sévices, tant physiques que psychologiques. M. Piccinin refuse de parler de torture, je n’utiliserai donc pas ce mot-là.

La suite, vous pouvez la lire sur le site du point, qui a interviewé M. Piccinin.

Si je vous présente cette brève, c’est parce que l’autre côté, la propagande continue de tourner à plein régime, le réseau voltaire contribue d’ailleurs (encore et toujours) à cette propagande :

  1. http://www.voltairenet.org/Les-chefs-securitaires-syriens
  2. http://www.voltairenet.org/Des-massacres-prepares-pour
  3. http://www.voltairenet.org/Kossayr-c-est-ainsi-que-tout-a

Petits éléments de langage : vous remarquerez les « » qui entourent syrienne, lorsque le réseau parle de l’armée « syrienne » libre. Pourquoi ces guillemets ? Qu’est-ce que cela sous-entend ? Cela sous-entend-t-il que ces citoyens ne sont pas syriens ? Qu’ils ne méritent pas de l’être ?

Second point : comment le réseau voltaire peut-il obtenir des photos de l’armée syrienne libre ? Qu’est-ce qui garantit que les photos présentées sont bien des photos de l’ASL ?

Partant que fait que le réseau Voltaire n’est pas pour l’armée syrienne libre, qu’est-ce qui me garantit, à moi, que ces photos sont authentiques ?

Lorsque je regarde l’interview de M. Piccinin avec les informations que j’ai en quasi temps réel d’un côté et que, de l’autre, j’observe que le réseau Voltaire continue sa vaste campagne de désinformation (pour ne pas dire autre chose), je me dis que ce n’est pas demain qu’on pensera au peuple syrien. Et j’ai honte.

Je ne donnerai pas plus de détails ou d’interprétations sur l’interview ou sur le réseau Voltaire, votre esprit d’analyse ainsi que votre sens critique est amplement suffisant.

Selon M. Piccinin, le régime d’Assad a instauré la peur. La peur de disparaitre, celle de voir sa famille disparaitre, celle de la prison, de la torture, … mais je vous laisse lire l’article du Point, qui en parle beaucoup mieux que moi.

Chère Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, …

140 caractères, c’est parfois trop court pour exprimer ses idées, surtout lorsque l’on y trouve des arguments et un bon gros coup de gueule à votre encontre ainsi qu’à l’encontre de l’UMP et du Président-candidat, Nicolas Sarkozy.

Dans un premier temps, je reviens sur le dépôt de plainte déposée par vous-même ainsi que par M. Copé à l’encontre de M. Baptiste Fluzin.

Le principe n’est pas de remettre en cause cette plainte que j’imagine parfaitement fondée puisque la personne reconnait les faits. Non, le principe c’est de remettre quelques pendules à l’heure. Il semblerait que la vôtre soit détraquée. Je reviens donc sur vos récentes déclarations :

« Mais non, que dis-je, les hémiplégiques de l’indignation ne peuvent concevoir cela. Quand on n’est pas de leur bord, quand on ne tresse pas de lauriers à la Gauche à longueur de tweets, on mérite les bordées d’injures, et ceux qui les profèrent ont droit à des encouragements. Encore un effort, et on me dira que me traiter comme on m’a traitée, c’est faire souffler un vent de fraicheur sur Internet ! »

Je ne tresse pas de lauriers à la Gauche, loin de là, le CM de M. Hollande n’a peut-être pas oublié Botzaris 36 et tout le reste. Vous faites des généralités qui sont à peine acceptables de la part d’une personne « lambda », ça l’est encore moins lorsque ce cliché émane de la porte-parole de Nicolas Sarkozy.

Dans vos déclarations, vous tacliez à demi-mots un twittos « influent », Maître Eolas. Peut-être aurait-il été bon pour vous de suivre ses indications et d’abandonner les charges, vous avez fait un joli bad buzz qui ne fait que mettre un peu d’huile sur le feu.

Bad buzz et point abordé, j’arrive maintenant à l’essentiel : la menace que vous et votre gouvernement représentez.

Un citoyen vous insulte, vous portez plainte. C’est normal, c’est un fait, personne ne peut contredire cela.

Seulement voilà. Pour critiquer quelqu’un qui vous insulte, il faut être propre sur soi et cela ne semble pas être votre cas.

Depuis déjà trop longtemps, ce gouvernement se permet de tirer à vue sur des journalistes, si bien qu’on se demande si vous ne faites pas un concours entre vous.

Dernier acte marquant : la plainte contre le site d’information Médiapart.

« Infamie », « désinformation », « officine » ou encore « organe qui se prétend être de presse », « menteurs » … cela fait maintenant quelques mois que l’UMP et le gouvernement se déchainent contre Médiapart et que vous n’y allez pas franchement de main morte.

Le flot d’insultes s’est amplifié depuis la publication de documents attestant d’un financement de la campagne de N. Sarkozy par Mouammar Kadhafi.

Qu’on remette en cause les conclusions d’un journal, c’est une chose. Qu’on les insulte et qu’on méprise et les journalistes et le travail fourni, s’en est une autre.

Depuis, une journaliste de Médiapart a été insultée et bousculée, lors d’un meeting UMP. Ceci n’est pas acceptable.

Le fait qu’un journal ne vous plaise pas ne vous donne pas pour autant le droit de l’insulter et de le trainer dans la boue. Reporters sans frontières s’inquiète de plus en plus des écarts de conduite du gouvernement lorsque l’on parle de journalisme.

Pour reprendre une de vos idées jusqu’à l’absurde :

« Mais non, que dis-je, les hémiplégiques de l’indignation ne peuvent concevoir cela. Quand on n’est pas de leur bord, quand on ne tresse pas de lauriers à la Droite à longueur d’articles, on mérite les bordées d’injures, et ceux qui les profèrent ont droit à des encouragements. »

Avant de porter plainte et de critiquer, il faut savoir balayer devant sa porte. Celle de ce gouvernement est bien sale.

Toulouse et Internet : la reprise d’un drame à des fins politiques.

On pourra reprocher ce que l’on veut au président actuel, d’un manque de respect (casse toi pauvre con ?) à un ensemble de propositions toutes plus répressives les unes que les autres, il faut néanmoins lui reconnaitre quelque chose : sa constance.

Elle réside dans le fait qu’à chaque évènement, c’est une nouvelle loi qui est proposée (et parfois forcée, exemple avec HADOPI). Est-il utile de préciser que ces lois sont, pour la plupart, disproportionnées et répressives ?

Le drame de Toulouse n’échappe pas à cette règle, c’est donc « logique » de voir M. le Président de la République tout fier, proposant son projet : punir les personnes qui naviguent sur des sites violents ou extrémistes.

Ce qui est moins logique, c’est le traitement médiatique qui découle de cette loi. Je vous propose donc de nous pencher sur les récentes déclarations du Président (tant qu’il l’est encore).

Dans un premier temps, observons cela sous l’angle technique : quelles solutions existent pour punir les personnes qui naviguent sur les sites en question ?

  • Il est possible de fermer le site mais c’est long, surtout lorsque le site n’est pas en France, encore plus s’il n’est pas hébergé dans un pays de l’Union Européenne.

  • Il est possible de bloquer le site, sur injonction judiciaire. Là aussi, problème : l’affaire Copwatch a démontré que bloquer un site était inutile, il reviendra autrement, ailleurs, avec une autre adresse. Sans oublier l’effet Streisand, des copies du site en question peuvent exister et ceci à l’infini.
  • Il existe une autre solution. Une solution que M. Sarkozy semble bien aimer et que la France connait déjà. Une solution qu’elle a vendu à l’ex dictateur président, Mouammar Kadhafi via la société Amesys, filiale du groupe Bull, société détenue en partie par le gouvernement.

Si vous ne l’avez pas deviné, cette solution, c’est le DPI. Petit rappel, le DPI c’est une sonde, installée chez votre fournisseur d’accès à Internet, elle permet d’écouter l’ensemble du trafic d’une ligne ou de centaines de lignes, en même temps.

Traduction : vous allez sur Google, sur Facebook, vous entrez un mot de passe, vous envoyez un message d’adulte à votre dulcinée, le DPI le sait. Il est fait pour ça : inspecter en profondeur les données qui circulent, à l’échelle d’un abonné comme à l’échelle d’un pays.

Revenons aux faits : le DPI. Pour pouvoir punir des personnes allant sur des sites « interdits », il faut pouvoir écouter les connexions, pour savoir qui sont les méchants internautes qui osent se rendre sur de tels sites.

Problème à nouveau : il n’est pas possible d’écouter uniquement les accès à ces sites, il faut tout écouter et poser un filtre, ou faire le tri dans les centaines de Go qui seront capturés (ce qui nécessite beaucoup de matériel, d’argent et potentiellement beaucoup de personnel).

Vous vous dites « je n’ai rien à cacher, ce n’est pas grave » ? Si vous estimez que votre vie privée vaut si peu, c’est votre problème, ce n’est pas celui d’un ensemble de gens qui voudraient pouvoir dire quelque chose sans que la moitié de la planète soit au courant.

La solution proposée par Nicolas Sarkozy est disproportionnée (pour changer), au-delà de cette disproportion, c’est une violation de la vie privée et il est fort possible que ce DPI serve d’arme d’anticipation par la suite, ce qui évite la longue et fastidieuse démarche judiciaire. ACTA voulait le faire, pourquoi pas le président ?

Dans un second temps, voyons les déclarations de Nicolas Sarkozy sous un autre angle : depuis l’œil d’un journaliste.

Par nature, un journaliste se doit de faire des vérifications, de croiser ses sources, d’aller justement sur ce genre de sites afin de savoir ce qui se dit vraiment. Il doit analyser le contenu afin d’obtenir des preuves, nécessaires à la construction d’un article ou d’un reportage.

L’envie de Nicolas Sarkozy rend ces journalistes coupables. Coupables d’avoir fait leur travail, elle menace directement celles et ceux qui travaillent sur des dossiers sensibles ou l’on parle de terrorisme, de groupes intégristes …

Allons encore plus loin, il sera possible de savoir qui fait quoi, quand, où et avec qui. Dans ma vie, ça me dérange déjà, dans la vie d’un journaliste, c’est un risque aussi : celui de ne pas pouvoir couvrir ses sources.

La reprise médiatique du drame de Toulouse est déjà puante, les propos de Nicolas Sarkozy, résumés sous la forme : un drame = une loi, le sont encore plus. Son rôle de Président ne lui donne même pas la légitimité de proposer une telle loi.

Pour terminer, je ne sais pas si c’est moi mais, plus le temps passe, plus j’ai l’impression que l’on bascule véritablement dans un régime totalitaire.

Riwal, Réseau Voltaire et Front National : plongée en eaux troubles.

Second billet basé sur mes recherches, toujours sur le sujet de la Syrie. Cette fois, il est question de trois thèmes, dont un basé sur des déductions.

Riwal.

Riwal est une société de communication qui comporte trois parties : Riwal Création, Riwal Conseil et Riwal Évènementiel. Elle se définit elle-même comme une « Agence spécialisée dans le conseil en communication, la création graphique et l’événementiel ».

Cette société à crée une autre branche, Riwalsyria.fr, cette fois-ci, l’agence se définit comme une « Agence de communication spécialisée dans la promotion des sociétés privées et des institutions publiques syriennes en France ».

Riwal Syria est déjà connue puisqu’elle s’occupe de la communication du ministère syrien du tourisme. Cette agence s’occupe donc de faire de la publicité pour la Syrie et pour son ministère. De par ses fonctions et certaines déclarations, nous pouvons nous interroger sur les liens entre le gouvernement, la dictature de Bachar Al-Assad et l’agence de communication Riwal Syria.

C’est lorsqu’on creuse un peu que l’on prend conscience que quelque chose cloche. La rubrique ‘contact’ du site Riwal Syria nous donne deux noms :

  • Frédéric Chatillon, 39, rue Vineuse – 75116 Paris
  • Thiebault El Bakjaji – P.O Box 4895 – Damascus
  • Si on rajoute une requête whois sur riwal.fr, un troisième nom fait son apparition, Axel Loustau : (extrait du whois)
nic-hdl:     AL381-FRNIC
type:        PERSON
contact:     Axel Loustau
address:     Riwal
address:     39, rue Vineuse
address:     75116 Paris

 

Nous voilà donc avec trois noms. Thiebault El Bakjaji ne renvoie pas grand-chose sur les Internets, pour Frédéric Chatillon et Axel Loustau c’est une autre histoire…

Fiche de personnage : Frédéric Chatillon.

Ancien président du Groupe Union Défense, le GUD, syndicat d’extrême droite réputé pour être assez violent (dans les paroles comme dans les actes).

Marié à Marie Chatillon, qui semble être une amie de longue date de Marine Le Pen. En 2006, Mme Chatillon travaillait au service presse du Front National (une recherche Google suffit pour apprendre ceci).

Les liens entre le couple Chatillon et la Famille Le Pen semblent un peu plus poussés que ceux qu’entretiennent des employés normaux en  revanche. En atteste cette photo où l’on peut voir Mr Chatillon aux côtés de Mme Jany Le Pen, lors d’un baptème, en 2008.

Toujours sur M. Chatillon (et ceci afin de mieux cerner le personnage) : Marine Le Pen le présente comme un simple prestataire, doué dans le graphisme, elle dit ailleurs que c’est un ami mais qu’il ne travaille pas dans son cabinet.

Est-ce un ami ? Un simple prestataire ? Je n’ai pas la réponse.

En revanche, je sais qu’un simple prestataire « graphiste » ne se déplace pas en Italie avec la personne pour qui il travaille.

Canal+  a fait un reportage sur chaque candidat à la présidentielle et M. Chatillon est cité dedans, je vous invite à regarder le lien suivant : http://presidentielle2012.canalplus.fr/candidats/marine_le_pen?video=562753 (de 37’34 à 44’30). Faites-vous votre propre avis sur M. Chatillon. M’est d’avis que ce n’est pas qu’un simple prestataire.

M. Chatillon est également cité dans un blog qui analyse le mouvement de l’extrême droite : http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/category/frederic-chatillon/.

Ce blog fait partie des blogs du Monde, je n’ai pas de raisons de remettre sa crédibilité en question et je note que les deux journalistes en charge du blog (après l’avoir un peu lu) sont assez factuels pour être pris au sérieux.

M. Chatillon était également présent à une conférence, Axis for Peace, organisée par le réseau Voltaire. En 2006, accompagné de Dieudonné et Alain Soral, il se rend au Liban puis en Syrie ensuite (il avait d’ailleurs la charge d’organiser le transit entre le Liban et la France). La délégation propagandiste française est accueillie à Beyrouth par Ali Qanso, un ancien cadre du Parti National Socialiste Syrien libanais. Le PNSS est pro-syrien, c’est-à-dire partisan de la « Grande Syrie ». (https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Meyssan, partie engagement associatif et politique). Une photo existe, ou l’on peut voir, entre autres, M. Myessan et M. Chatillon (ainsi que Dieudonné). On peut le revoir ici, avec Dieudonné et Jean Faurisson.

M. Chatillon entretient également des contacts avec l’armée syrienne, en la personne du Général Tlass (fils), qui dirige une division de l’armée syrienne. Il aurait rencontré en 1994 le Général Tlass (père, voir le massacre de Hama).

Avant-dernier point sur M. Chatillon : cet homme aime Bachar Al Assad. Ce n’est pas du troll, c’est une constatation. Fréderic Chatillon était présent lors d’une manifestation organisée à Paris, pour le régime d’Al-Assad :

On peut y voir M. Chatillon, même s’il semble fuir les caméras (les images de lui sont rares), présent pendant la manifestation qui se termine par un salut Hitlérien (pardonnez-moi du peu).

Pour finir, quelques noms remontent donc lorsqu’on effectue des recherches sur M. Chatillon, comme celui de Thierry Meyssan (fondateur du réseau Voltaire) dont j’avais un peu parlé dans un récent billet. On y voit également Mr M’bala M’bala, aka Dieudonné, mais dont je ne parlerai pas plus ici, ce n’est pas nécessaire.

Riwal, Riwal Syria et Infosyrie.

Nous venons donc de découvrir Riwal et Riwal Syria ainsi que M. Chatillon, attardons-nous maintenant sur Infosyrie.

Infosyrie est un site qui propose de rétablir l’information (comprenez la vérité) sur l’actualité syrienne. Après une longue lecture (d’environ 2 heures) du site, les informations proposées par Infosyrie sont un ramassis de mensonges, tous plus bidons les uns que les autres.

Que vient faire Infosyrie dans tout ça ?

La réponse est simple, et c’est un whois qui nous la donne :

Whois riwal.fr : (http://who.is/whois/riwal.fr/)

nic-hdl:     AL381-FRNIC
type:        PERSON
contact:     Axel Loustau
address:     Riwal
address:     39, rue Vineuse
address:     75116 Paris

 

Whois infosyrie.fr (http://who.is/whois/infosyrie.fr/)

nic-hdl:     R2882-FRNIC
type:        ORGANIZATION
contact:     RIWAL
address:     RIWAL
address:     39, rue Vineuse
address:     75116 Paris

 

Cadeau, le whois de riwalsyria, pour appuyer encore plus mes dires : (http://who.is/whois/riwalsyria.fr/)

nic-hdl:     FC4161-FRNIC
 type:        PERSON
 contact:     Frederic Chatillon
 address:     Chatillon
 address:     39, rue Vineuse
 address:     75116 Poaris

 

Vous l’aurez compris, le Whois nous apprend donc qu’Infosyrie est géré par Riwal. Démonstration par la preuve. M. Chatillon (A) gère Riwal (B), qui gère Infosyrie (C), donc A gère C.

Dès lors, on peut facilement deviner, avec la position de Frédéric Chatillon, que les propos du site Infosyrie sont orientés et qu’il ne faut pas en tenir compte, lui et les collaborateurs d’Infosyrie étant tous pro Al-Assad.

Un nouveau nom vient alors, celui d’Axel Loustau, je ne m’éternise pas sur lui, le billet est déjà relativement long, je vous propose donc une simple recherche google sur son nom, c’est déjà assez explicite :

C’est un ancien membre du GUD également, il est maintenant gérant de la société Vendôme sécurité, une entreprise de sécurité privée qui a déjà géré (attention) la sécurité d’un colloque militaire où était présent M. Nicolas Sarkozy. Vendôme sécurité gère le gardiennage des locaux d’Europe 1.

Petit état de santé et quelques chiffres sur Vendôme sécurité.

Je n’ai que les comptes de 2007, mais Vendôme sécurité à fait 2.9 M€ de chiffre d’affaire en 2007. Joli chiffre d’affaire pour une société de sécurité.

Je peux me demander si la présidence était au courant de tout ceci et, si on pousse la réflexion à l’absurde, on peut légitimement se demander si Riwal n’est pas financé indirectement par le gouvernement (rappellons qu’Al-Assad était jusqu’à il y a peu un grand ami de la présidence).

Comme Ben Ali, comme Mubarak et comme Kadhafi, à qui la France, avec Amesys et Bull, a vendu du matériel d’espionnage destiné à traquer les activistes et dissidents du régime.

Tirez vos conclusions, j’ai déjà les miennes. Riwal, Riwal Syria, Infosyrie et le réseau Voltaire se côtoient, tous sont pro Al-Assad, tous nient la dictature de ce dernier. Leurs informations ne sont pas à prendre en compte.

D’ailleurs, le dernier communiqué de Mr Meyssan est l’archétype de la désinformation : http://www.voltairenet.org/Les-journalistes-combattants-de, la raison ici est simple : Edith Bouvier (pour le Figaro) et Paul Conroy (pour le Telegraph [EN]) nous ont livré leur vécu, la vraie version des faits :

Ces informations sont publiques et proviennent du Net, principalement de Wikipedia, https://contresubversion.wordpress.com/, http://www.bakchich.info/france/2006/11/13/chatillon-le-gud-des-autres-49942, http://reflexes.samizdat.net/, http://www.infodelasyrie.fr/ et d’environ 17 heures de travail afin de recouper toutes les infos, sources et dires.

Je ne suis pas un voleur.

Ce billet fait suite à un long débat (si on peut l’appeler débat), démarré d’une part par une chanson des rois de la Suède et, ensuite, par Alexandre Astier (le roi Arthur dans Kaamelott).

Je vous invite à passer sur la « Timeline » (le fil conducteur de Twitter) du sieur Astier, vous pourrez croiser des choses dans ce genre :

https://twitter.com/#!/sgtpembry/status/175503175846084609

https://twitter.com/#!/sgtpembry/status/175362048195170304

https://twitter.com/#!/sgtpembry/status/175517218476527616

Vous auriez pu également croiser des tweets qui parlent de vol et de baguette de pain (je le sais, puisque j’ai eu une réponse de M. Astier lorque je lui ai dit que ses arguments étaient pourris) :

https://twitter.com/#!/sgtpembry/statuses/175963282178441217

Alors, parce que parfois Twitter, c’est trop court pour s’expliquer, j’en fais un billet qui va remettre en place deux ou trois choses, donner ma vision sur deux trois autres points et, potentiellement, être un peu trollesque.

Dans un premier temps (et M. Astier, c’est pour toi également), il convient de revenir sur un point qu’on rabache depuis déjà des années mais qui ne semble pas rentrer dans le crâne des gens :

Le téléchargement, ce n’est pas du vol.

Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la loi. Elle fait la différence entre le vol (article 311-1 du code pénal) et la contrefaçon (article L335-3 du code de la propriété intellectuelle).

Donc, ne serait-ce que dans un contexte légal et juridique, le téléchargement ce n’est pas du vol. M. Astier, retiens-le, ça fait déjà cinq ans qu’on s’efforce d’expliquer ce point pour répondre à cet argument stupide qui consiste à dire que le téléchargement, c’est du vol. Bisous.

Dans un second temps, je parle rapidement de la fameuse « baguette de pain ».

Pour ceux qui n’ont encore jamais croisé cet argument, il consiste à dire que télécharger, c’est comme voler une baguette de pain.

Mr Astier, vous êtes (je pense) loin d’être stupide mais cet argument, vraiment, il aurait fallu éviter. D’une part parce que ça fait 30 000 fois qu’on le dit : le téléchargement ce n’est pas du vol, d’autre part, parce que cet argument a été sorti, re sorti, re re sorti, re re re… et qu’au final, c’est se tirer une méchante balle dans le pied que d’oser s’en servir.

Pour être exact, il faudrait d’ailleurs dire : qu’une personne rentre dans la boulangerie, utilise les outils du boulanger pour fabriquer la même baguette de pain (copie conforme, attention).

Le téléchargement, et le numérique de façon générale, sont l’exact opposé de l’économie matérielle et la copie est une très bonne représentation de ce fonctionnement :

  • Dans la vie physique, si je soustrais le bien, un bien à quelqu’un, c’est du vol. L’utilisateur ne dispose plus du produit et il ne peut plus s’en servir ou en tirer profit.
  • Dans la vie numérique, la copie duplique un fichier, c’est à dire qu’à la fin, l’utilisateur possède toujours l’original, peut toujours s’en servir ou le vendre, simplement, une personne dispose d’une copie du dit fichier. C’est ce que l’on appelle l’économie de l’abondance. Elle échappe encore à pas mal de monde, surtout aux majors, qui refusent de s’adapter à ce nouveau système qu’ils ne comprennent pas, ni ne contrôlent.

Je vais vous dire un truc. La théorie de l’évolution de Darwin s’applique également à Internet. Si on ne s’adapte pas, on meurt. C’est brutal mais c’est vrai, que vous le vouliez ou non (il suffit d’observer le cas de MySpace pour s’en rendre compte).

Nous traversons une période relativement houleuse en ce moment, la HADOPI d’un côté, une volontée de criminalisation des échanges non marchands de l’autre, ce n’est pas franchement la fête… et le pire c’est que cela s’est déjà produit, il y a des siècles.

A l’époque, il était question de la reproduction d’écrits, de livres. Ce savoir appartenait aux moines copistes du corps religieux, détenteurs du savoir. Ils recopiaient sans cesse des livres… puis l’imprimerie est arrivée et ce fût la catastrophe, l’apocalypse même.

Les moines copistes se sont opposés à l’ère de l’imprimerie car il devenait facile de recopier des livres, encore et encore, ceci dans le but de diffuser rapidement et massivement le savoir contenu dans ces écrits. Les moines copistes ont refusé cette évolution et, par ce choix, se sont mis au placard seuls avant de disparaitre.

L’évolution est une chose qui ne peut-être arrêtée, on peut mettre du temps pour s’y adapter mais qu’on la refuse ou non, personne ne peut la stopper. Internet est une évolution aussi importante que l’imprimerie, si ce n’est plus.

Alors bien sur, penser que toute la culture doit être gratuite, c’est une utopie. Il faut que les artistes puissent vivre, manger, que le personnel soit rémunéré et le matériel qui sert à faire un film ou une musique payé. Pour autant, criminaliser l’échange non marchand, c’est tout aussi stupide :

  • Un téléchargement ne signifie pas une vente en moins, bien au contraire. De nombreuses personnes n’achèteraient pas si elles ne pouvaient pas télécharger.
  • Le téléchargement non marchand est, par nature… non marchand. Personne ne se fait de bénéfice, tout est partagé dans le but de diffuser la culture.
  • Le téléchargement est, parfois, la seule possibilité pour accéder à des contenus.

Un téléchargement ne signifie pas une vente en moins : à l’heure actuelle, il n’existe aucune étude démontrant que le téléchargement illégal génère un manque à gagner pour l’industrie de la culture. La HADOPI constate dans un rapport (http://www.hadopi.fr/actualites/agenda/presentation-de-l-etude-hadopi-a-cannes-lors-du-midem-23-janvier-2011.html (page 45 de la version longue)) que même ceux qui déclarent téléchargent illégalement déclarent acheter, un poil plus que les autres.

Une autre étude, réalisée en 2010 par l’Université de Rennes 1, (http://www.marsouin.org/IMG/pdf/NoteHadopix.pdf ) explique que ceux qui téléchargent sont ceux qui achètent, en disant la chose suivante :

Enfin, les « pirates numériques » se révèlent être, dans la moitié des cas, également des acheteurs numériques (achat de musique ou de vidéo sur Internet). Couper la connexion Internet des utilisateurs de réseau Peer-to-Peer pourrait potentiellement réduire la taille du marché des contenus culturels numériques de 27%. Une extension de la loi Hadopi à toutes les formes de piratage numérique exclurait du marché potentiellement la moitié des acheteurs de contenus culturels numériques.

Des exemples : Le plus gros succès de l’année 2011, à savoir Avatar, à également été le film le plus téléchargé. Nous pouvons également citer « Bienvenue chez les ch’tis », énorme succès et pourtant, nombre énorme de téléchargements. Pour 2012, nous pouvons citer Intouchables qui a fait un carton au box office et qui, pourtant, a été énormément téléchargé.

Je télécharge parce que je suis curieux, parce que j’ai envie de découvrir, parce que moi aussi j’ai le droit d’accéder à la culture, même si je n’en ai pas toujours les moyens.

Lorsque j’apprécie ce que j’ai téléchargé et que j’ai les moyens de me le payer, je n’hésite pas à le faire, mais c’est rarement le cas. Le téléchargement m’a fait découvrir plein de choses, de beaux films ou d’excellents artistes et leurs albums, que j’ai acheté par la suite.

Qu’on se le dise, en ce qui concerne la musique, je n’achète pas du commercial. De plus en plus, les majors nous vendent du son et pas de la musique, les paroles ne sont pas recherchées, le clip non plus, la musique à la même saveur que toutes les autres : elle est fade.

Exemple personnel : j’ai découvert récemment « The Petebox », c’est un jeune artiste anglais qui fait un travail exceptionnel et qui s’implique vraiment dans son travail, c’est beau à voir et à entendre, j’ai téléchargé ses musiques et il est clair que j’achète l’album dès qu’il sort. Son album est d’ailleurs à 15 £ (soit 18 €) pour la version CD avec la version numérique jointe.

Le prix est d’ailleurs un autre problème : comment peut-on aller voir un film lorsque la séance coûte 13 € (ce qui est le cas dans ma ville), comment peut-on acheter un album qui en coûte 25 ou une musique qui coute 1 € alors que c’est un fichier numérique.

Prenons une famille qui veut aller au cinéma, les parents et deux enfants (ou trois), vous calculez, avec une séance à 13€, ça fait minimum 52€. Autant attendre que le DVD sorte, mais celui-ci ne sort pas directement, chronologie des médias oblige.

Que faire alors ? Attendre là et se priver d’accès au film ou manger du pain et de l’eau tout le mois pour aller voir un film ? Le téléchargement sert aussi dans ces cas-là car c’est un moyen d’accéder à quelque chose que l’on a pas forcément les moyens de se payer.

Dans le cas « Astier », je peux également parler de Kaamelott : pour le regarder, il faut avoir la télévision (donc payer une redevance), ce que beaucoup n’ont pas ou plus les moyens de se payer. Solution : passer par son FAI pour avoir la télévision… sauf que sans petit écran, certaines chaines ne sont pas disponibles et M6 en fait partie.

Ici, pas de solutions (si ce n’est le site http://www.kaamelott.info/ ) mais qu’en est-il pour les autres programmes indisponibles ?

D’ailleurs, il n’y a pas que ça, comme programme indisponible, nous pouvons également parler de l’offre légale qui n’a quasiment pas évoluée et qui propose encore un catalogue bien léger. Il n’est pas rare de chercher de la musique sur un site qui n’est pas en France et donc, de l’importer. Personnellement, je télécharge avant d’acheter, parce que l’import coûte cher.

Dernier point, qui me semble important. De plus en plus, certains artistes s’opposent à leur public. Puisque l’on parle d’industrie de la culture, il faut voir la chose sous un angle économique : une industrie qui tape sur ses clients les perdra, ils iront ailleurs.

Les récentes altercations entre clients-consommateurs et artistes ne sont bénéfiques à personne, surtout pas aux artistes et il serait temps de leur rappeller que nous ne sommes pas des ennemis et encore moins la cause de leur prétendu manque à gagner (prétendu, en l’absence de preuves entre téléchargement et baisse des ventes).

Le fait est qu’un ensemble de groupes, les fameuses majors, sont posées sur un énorme tas d’or depuis des années, et, bousculées par Internet qui vient changer nos pratiques de consommation, elles se sentent menacées, elles et leur énorme tas d’or.

Ces dernières refusent cependant de bouger, de s’adapter et elle en arrivent même à criminaliser le téléchargement.

Criminaliser le téléchargement, c’est osé tout de même. Télécharger ne tue pas, un pirate (mot mal utilisé, qui sert ici à définir une personne qui télécharge) ne tue pas, il découvre, il partage et surtout, il s’adapte aux outils qui lui sont offerts.

Darwin le disait dans sa théorie de l’évolution… « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. »

L’évolution continuera donc, avec ou sans les majors.

#ACTA, la bataille continue.

Oui, c’est bien d’une bataille dont il est question.

ACTA s’attaque à nos libertés individuelles. Je résume rapidement : liberté d’expression sur Internet, liberté d’accéder à des moyens de santé décents en proposant la mort des médicaments génériques et bien d’autres choses que je vous invite à retrouver ici.

C’est bien d’une bataille car ceci ne fait que commencer, ce n’est pas la guerre. Il vaut mieux pour tout le monde qu’elle n’arrive pas. Si tel était le cas, je sais déjà qui en sortirait vainqueur, mais pas sans faire énormément de dégâts.

Je vais vous expliquer pourquoi il m’est important que cette loi soit décapitée, c’est une semi confession et rien n’est exagéré.

Je suis un enfant d’Internet.

J’ai grandi à son contact.

Il était ma fenêtre de sortie lorsque tout était noir hors du clavier, il y a des années de cela. C’était la place ou mon imagination n’avait aucune frontière, aucune barrière, ou je pouvais m’exprimer sans crainte de représailles.

Cela ne veut pas dire que c’était un endroit sans loi, bien au contraire. Il y avait même un certain code, une certaine éthique. Nous nous respections tous les uns les autres (à l’exception des trolls :)).

J’ai grandi avec Internet parce que j’ai appris avec, parce que les cours que j’avais n’ont jamais comblé ma soif de connaissance encore énorme à l’heure actuelle. C’était ma fenêtre sur une culture presque infinie et un partage qui l’était tout autant.

J’ai grandi avec Internet car, tout comme dans la vie réelle, j’y ai fait de belles rencontres et j’ai partagé des idées, des points de vue. J’ai évolué dans ce monde où il règne une anarchie ordonnée.

J’ai rigolé, pleuré, apprécié, aimé, détesté, découvert, partagé, parlé, publié et bien d’autres choses encore. J’ai découvert des artistes qui valent le détour grâce à Internet, j’ai testé et aimé. J’ai acheté. J’ai pu enfin redonner ses lettres de noblesse au mot « Culture », au moment où on essaye de vous faire avaler que la Star ac’ c’est de la Culture.

Bref, je suis un enfant d’Internet. Je ne suis pas le seul, comme on dit… « nous sommes légion ».

Et puis ACTA a pointé le bout de son nez, proposant de tuer définitivement ce partage, cette Culture.

Alors oui, vous comprendrez qu’il est hors de question que cette loi passe, ce serait la fin d’Internet tel qu’on le connait.

Internet n’est pas un lieu sans lois, ce n’est pas le « Far West », c’est quelque chose qui s’autorégule assez bien. Je ne dis pas que la loi n’est pas nécessaire, simplement, elle est à chaque fois disproportionnée. Là où il faut une loi équilibrée pour lutter contre une fourmi, les gouvernements, incités par les ayants-droit, nous proposent une arme nucléaire.

Oui, ACTA, c’est *juste* la loi la plus liberticide qui puisse exister à l’heure actuelle à l’échelle mondiale, bien loin devant SOPA ou PIPA. Elle propose de tuer le « générique » dans le secteur pharmaceutique – je sais, je me répète mais ce point me choque vraiment – et plus encore.

Pour un fichier MP3 téléchargé, elle propose la saisie et la destruction de l’appareil électronique, avec en cadeau bonus une éventualité de fouille.

Vous vous êtes reconnus dans ma façon d’aimer Internet ? Alors réveillez-vous, il est temps de vous battre pour lui.

ACTA arrive et il est certain que si elle passe, il y aura un avant et un après ACTA, lorsque vos FAI deviendront des espions, des « big brothers » en puissance.

Que faire ?

Contactez vos eurodéputés, le traité ACTA sera voté définitivement entre Juin et Septembre, informez les. Dites-leur ce que représente Internet pour vous.

Signez la pétition d’Avaaz contre ACTA, déjà signée par plus d’un million de personnes.

Faites tournez l’info sur Internet, par mail, facebook, twitter et tout autre réseau social. Faites sortir l’information de la toile afin d’informer ceux qui n’ont pas connaissance de ce traité.

Mobilisez-vous, des manifestations sont organisées : une le 11 février dans différentes villes de France et du monde entier, une autre au mois de mars, descendez dans la rue et sensibilisez les gens aux dangers d’ACTA. Des gens se sont battus, autrefois, pour la liberté d’expression. A l’heure où elle existe encore sur Internet, c’est à nous de nous battre pour elle.

Pour terminer sur une petite pointe d’humour (un peu spécial, j’en conviens) :

Fils d’Internet, mes frères
Je lis dans vos données la même peur qui pourrait saisir les miennes
Un jour peut venir, ou le courage des hommes faillira, ou nous abandonnerons Internet et nous briserons tout lien
Mais ce jour n’est pas arrivé.
Ce sera l’heure des ayant-droits et du DPI lorsque l’âge d’Internet s’effondrera
Mais ce jour n’est pas arrivé
Aujourd’hui nous combattrons
Pour tout ce qui vous est cher, sur ces bons octets
Je vous ordonne de tenir, Internautes !

NB : je sais, je me répète mais c’est ainsi 🙂