Chaque année, l’United States Trade Representative (USTR) répertorie les problèmes rencontrés par certaines industries pour développer leur business. La MPAA vient de rendre son avis, petite analyse.
La MPAA pointe du doigt une chose en particulier : beaucoup de pays ne font pas assez d’efforts pour traquer les pirates. Et la MPAA de rajouter qu’en Europe, les lois et régulations autour de la vie privée compliquent le travail pour détecter et traquer des pirates.
[quote]« La vie privée a toujours été un enjeu de taille au sein de l’Union Européenne. Les états membres de l’Union ont instauré de nombreuses directives pour protéger les données personnelles des citoyens membres. »[/quote]
Selon ladite MPAA, les directives et lois sur la vie privée sont extrêmement complexes et sont souvent utilisées pour s’opposer aux efforts qui pourraient permettre de lutter contre le piratage en ligne.
La MPAA cite en exemple la protection de l’adresse IP, considérée comme une donnée personnelle dans de nombreux pays, elle ne peut être utilisée que dans des affaires criminelles.
Toujours selon elle, « les droits des citoyens outrepassent généralement les droits des ayants droits, ce qui devient très problématique ».
La MPAA ne s’arrête pas et continue à poser les bases de sa croisade contre la vie privée, elle explique que les fournisseurs d’accès ne sont pas assez coopératifs et invoquent tous la protection des données pour éviter de collaborer avec les acteurs du secteur.
La MPAA ne semble d’ailleurs pas du tout ravie de décision de justice européenne concernant la rétention des données, qui, pour résumer très grossièrement, n’oblige plus les fournisseurs d’accès à conserver tout et n’importe quoi.
Très clairement, la MPAA n’aime pas la vie privée et l’intérêt croissant pour cette dernière, surtout en Europe, elle n’aime pas protection de la vie privée à tel point qu’elle continuera de minimiser l’impact de cette protection sur ses efforts… avec ou sans l’aide des gouvernements.
Vive l’Internet libre!