Si vous me suivez ou lisez ce blog, vous savez que le projet de loi sur le renseignement a, hier dans l’après-midi, franchi une première étape : celle de l’Assemblée Nationale.
Ils étaient 438 pour, 86 contre et 42 abstentions. Je ne reviendrai pas sur les raisons qui font que je trouve cette adoption parfaitement inadmissible.
…que vais-je faire …
C’est simple : surtout, ne pas perdre sa motivation. Si vous arrêtez de vous battre pour des causes qui vous semblent justes, c’est perdu d’avance car personne ne le fera pour vous. Certains attendent que le temps change, d’autres le saisissent avec force et agissent.
La vraie question est : où vous plaçez-vous, du côté de celles et ceux qui attendent que les choses changent « comme ça, par magie », où du côté de ceux qui essayent, encore et encore, même si cela ne fonctionne pas ou pas toujours ?
de tout ce temps…
Car c’est le seul véritable problème : le temps.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Pour commencer, le texte va filer au Sénat, où les sénateurs et sénatrices seront mené.e.s à se positionner sur le texte.
La suite des évènements dépendra des décisions du Sénat, s’il vote le texte parfaitement identique à la version de l’Assemblée Nationale ou non.
Ce qui veut dire que nous disposons encore de temps pour agir, il faut donc agir, continuer le travail de fond avec les sénateurs et leur expliquer les réels dangers de cette loi et les enjeux techniques, parfois bien compliqués à comprendre pour des personnes dont ce n’est pas le coeur de métier.
que sera ma vie ?
Personnellement, j’ai déjà commencé à alerter les sénateurs, depuis quelques semaines.
Comme dit, certains attendent que le temps change, d’autres le saisissent avec force et agissent.
Moi j’ai décidé d’agir. Et vous ?
Moi je pense plutôt que les députés savent ce qu’ils ont voté et les sénateurs également.
Le coup du « ils ne comprennent pas la technologie ni les conséquences d’une telle loi » , je n’y crois pas.
Je t’invite à lire ou relire mon précédent billet, où je ne dis pas autre chose que ça :), néanmoins cela ne doit pas arrêter nos efforts, sous peine de se tirer une balle dans le pied.