Parce que, parfois, 140 caractères…c’est vraiment trop court pour exprimer une idée, j’aimerais revenir sur cette information et je me permets une réponse via mon blog, puisqu’il est ici pour cela 😉
En résumé, nous pouvons apprendre que, d’ici peu, une nouvelle bataille juridique va débuter. Elle opposera des chanteurs (et de plus en plus de chanteurs) à leur maisons de disques.
La raison : les chanteurs veulent (et pourront) récupérer les droits de leurs œuvres, une clause présente dans le contrat leur permet de le faire, après que la maison de disque a profité pendant 35 ans des bénéfices liées aux ventes sur l’ensemble de ces fameuses musiques.
Donc, oui, vous avez bien lu : une clause de contrat. Relisez encore une dernière fois cette phrase ;). Nous avons donc affaire à de futures batailles juridiques, à coup de millions de Dollars et de news dans les tabloïds…pour une chose qui n’a pas à être discutée, car oui c’est bien de cela qu’il s’agit. C’est une clause de contrat, contrat signé en accord entre deux parties : la maison de disque et l’artiste, ce contrat est réputé comme base fiable et, si quelque chose doit changer, il faut alors signer de nouvelles clauses.
La réponse d’Universal, EMI, Warner et Sony BGM ne s’est pas faite attendre :
« Les maisons de disques estiment en effet que les chansons leur appartiennent définitivement, dans la mesure où elles ont été enregistrées sous contrat, et que les musiciens étaient dès lors considérés comme des employés. » (source de l’information : l’article cité ci-dessus)
Cette phrase résume à elle seule le paradoxe de cette situation. Nous avons d’un côté des faits: un morceau de papier, signé par deux parties avec des termes que j’imagine précis…et de l’autre, nous avons une des parties du contrat qui refuse explicitement de respecter ses engagements.
J’ai une question cependant : ou sont les voleurs dans l’histoire au final? Il n’est nullement question de « piratage » ici, pourtant les artistes (dans leur bon droit) ne peuvent pas bénéficier de leurs œuvres…
Dernier point, un peu troll je dois avouer : voyez ce que les majors font avec des contrats, des faits établis depuis des années… imaginez maintenant tout ce qu’elle peuvent faire…
et oui donc ça relève bien l’hypocrisie de la loi hadopi car c’est pas pour les artiste qu’elle est faite.
En tout cas je suis derrière les artistes qui osent se rebeller (enfin derrière non car vu qu’un des artiste fait partie des gens du village on va me dire que j’ai l’esprit mal tourné)
Tout à fait et, même si ici on parle d’une situation aux USA, il y à fort à parier que la situation serait identique ici (puisque les Majors, elles, sont mondiales).
Ca n’est pas qu’ils « osent se rebeller », c’est simplement qu’ils souhaitent bénéficier de leur droits et ils le peuvent, puisque c’est inscrit dans les clauses.
La « justice » dira si oui ou non, ils pourront en bénéficier. J’ose espérer un oui ferme et définitif de cette justice, sans quoi, ce serait une révélation (à demi mots) que cette « justice » s’est fait acheter…