Rendez vous dans un an.

Bonsoir à tous. Permettez-moi tout d’abord de vous présenter mes excuses pour cette interruption dans votre vie quotidienne. J’aime, comme beaucoup d’entre vous, le confort du train-train quotidien, le sentiment de sécurité et la tranquillité que procure ce qui est familier et répétitif. Je les apprécie, comme tout à chacun.

Mais dans cet esprit de commémoration qui prévoit que les évènements importants du passé, habituellement associés à la mort d’un individu, ou à la fin de quelque horrible bataille sanguinaire, soit célébré par de sympathiques congés, j’ai pensé que nous pourrions célébrer cette fête nationale, jour hélas de plus en plus oublié, en consacrant un court instant de notre vie quotidienne à nous asseoir et à bavarder un peu.

Il existe bien sûr des personnes qui ne veulent pas que nous parlions. Je soupçonne qu’en ce moment même, des ordres sont aboyés dans les couloirs de nos institutions pour définitivement nous faire taire. Pourquoi ? Parce que même si l’on peut substituer la matraque à la conversation, les mots conserveront toujours leur pouvoir. Les mots sont le support de la compréhension et pour ceux qui les écouteront l’énonciation de la vérité. Et la vérité c’est que quelque chose va très mal dans ce pays, n’est-ce pas ?

Cruauté et injustice. Intolérance et oppression. Et là où, auparavant, vous aviez la liberté de faire des objections, de parler comme bon vous semblait, vous avez maintenant des censeurs, des systèmes de surveillance vous contraignants à la conformité et sollicitant votre docilité.
Comment est-ce arrivé ? Qui est à blâmer ? Bien sûr, il y a ceux qui sont plus responsables que les autres et qui devront en rendre compte mais… Encore dans un souci de vérité, si vous cherchez un coupable, regardez simplement dans un miroir.

Je sais pourquoi vous l’avez fait. Je sais que vous aviez peur. Qui pourrait se vanter du contraire ! Guerre, terreur, maladie. Une myriade de problèmes a contribué à perturber votre jugement et à vous priver de votre bon sens. La peur a pris ce qu’il y a de meilleur en vous. Et dans votre panique vous vous êtes tourné vers la personne actuellement à la tête de l’État français

Il vous a promis de l’ordre, il vous a promis de la paix. Tout ce qu’il a demandé en échange, c’est votre consentement silencieux et docile… et vous lui avez donné. ces dernières années, nous avons cherché à mettre fin à ce silence ! Ces dernières années, nous avons essayé de rendre la mémoire à ce pays.

Il y a de cela des siècles, des citoyens ont voulu ancrer à jamais le 14 Juillet dans nos mémoires. Ils espéraient rappeler au monde qu’impartialité, justice et liberté sont plus que des mots, ce sont des principes. Alors si vous n’avez rien vu, si vous ignorez toujours les crimes de ce gouvernement, je vous suggère de ne pas commémorer le 14 Juillet.

Mais si vous voyez ce que je vois, si vous ressentez ce que je ressens, si vous désirez ce que je désire, alors rangez-vous à nos côtés dans un an à compter d’aujourd’hui devant les grilles du palais de l’Élysée, et ensemble, nous leurs offrirons un 14 Juillet gravé à jamais dans les mémoires !

A storm is coming…sortez vos agendas, rangez vos tranches de lol et rangez vos trolls velus: cette idée est la plus sérieuse (et la plus farfelue) que j’ai eu depuis des années.

Ignorée, oubliée, laissée pour compte…nous avons oubliés que la Démocratie était le pouvoir du peuple, il est maintenant tant d’agir.

L’idée est folle, j’en conviens…mais (et loin de moi la prétention de l’être) entre la folie et le génie…la frontière est parfois légère.

Impératif :

Le but : nous ne venons pas pour nous en tant que personne mais en tant que citoyens, nous venons en tant que volonté de changer les choses : une volonté n’a pas de visage.

Second point : le fait d’avoir son visage masqué est interdit…toute loi dans ce style repose sur une notion de relativité.

Rendez vous pris, on se retrouve dans un an.