Ignorés…

Ce blog qui ne devait parler que technologies à bien changé et le billet qui suit en est une énième preuve. D’avance, vous pouvez classer ce billet dans la catégorie « trolls » si vous voulez. Je vous invite tout de même à le lire, vous pourriez vous identifier à quelques passages.

La démocratie (telle que vous la connaissez) est bientôt condamnée. J’en suis conscient, ces propos sont lourds de sens, mais c’est un constat que beaucoup de gens partagent.

Pourquoi?

La réponse est simple : cela n’a jamais été une démocratie. Je sais…don’t feed the trolls, mais…

étymologiquement, démocratie est la fusion de dêmos (le peuple) et krátos (le pouvoir), donc la souveraineté du peuple ou le pouvoir au peuple, par le peuple, pour le peuple.

Si le peuple était seul à gérer, nous sommes d’accord, ce serait un bordel sans nom (et je suis gentil), les uns voulant ceci, les autres voulant cela…il faut donc un organisme « leader », représentatif du peuple et de ses envies. C’est d’ailleurs ce point qui pose problème.

Afin que le peuple puisse s’exprimer, lors de la création de cette « démocratie », des lieux ont été eux aussi crées pour permettre aux gens de s’exprimer…on appelle cela l’espace public, un espace qui appartient à tout le monde et personne à la fois, un espace ou chacun est libre de s’exprimer et d’exprimer ses opinions. Ce point pose aussi problème.

Les démocraties ont donc choisi la représentativité, la possibilité d’avoir un élu représentant le peuple en portant sa voix dans les hautes sphères du gouvernement. Nous avons des députés. Ce point, encore une fois, pose problème.

Je parle de problèmes, c’est bien beau, mais qu’est ce que cela signifie? Pour moi, cela signifie que  notre système est en panne.

La démocratie n’est pas une idée qui date d’hier, elle date du temps des grecs (si mes souvenirs d’histoire sont exacts). Depuis, l’idée à fait un sacré bout de chemin et s’est transformée.

Premier point : les médias.

Les premières transformations ont commencé dans les espaces d’expression : les informations. Le système des journaux est en panne. Le travail d’un journaliste est de relayer (ou relater) une information « vraie », un fait (difficilement contestable), ils doivent vérifier leurs informations, doivent s’assurer qu’elles soient justes…mais ce n’est plus le cas.

Nos médias ne donnent plus d’information, ils donnent du scoop ou à l’inverse nous endorment. D’un côté, on essaye d’être le premier à parler de telle ou telle information, même si elle n’est pas exacte…de l’autre, on évite de parler des sujets qui fâchent, qui dérangent le train train quotidien. C’est ainsi que l’on ne parle pas de mouvements contestataires en France, par exemple (ou alors le soir, très tard, l’espace de deux minutes histoire de dire).

La vraie information, maintenant, on la trouve de plus en plus sur Internet, des visions alternatives de ce que les médias disent, des démentis directement sur Internet ou encore des sujets totalement inconnus des médias (volontairement? peut-être). C’est ainsi que l’on ne parle pas, ou très peu, de l’affaire du 36 rue Botzaris à Paris. Un drame humain sous couvert du « non respect de la loi » est en train d’arriver. Mais que vaut la loi face à la vie d’Hommes?

Sous prétextes d’une infraction à la loi et de documents compromettants pour beaucoup de personnes, on fait le silence autour de la vie d’Hommes. Le problème qui va bien au delà de tout ca c’est que tout ceci se fait dans l’indifférence générale.

Second point : la représentativité.

Nos hommes politiques ne pensent plus à ce qui est bon pour vous, mais à ce qui pourra être bon pour eux (même s’il faut vous ôter, à vous, quelques droits). Dans certains cas, ils ne pensent plus : on leur demander de voter pour ou contre, ils s’exécutent, dossier clos.

Nos politiques ne nous représentent plus, ils le savent et vous le savez. Je ne peux pas leur en vouloir d’essayer de nous la faire à l’envers…on ferait quoi, nous, assis sur un putain de siège en cuir rouge avec un salaire conséquent qui tombe tout les mois? On essaierait de ne pas se faire prendre le siège…quitte à faire tout les coup possibles.

Ils savent tout ceci et ils ont peur, ils ont peur parce qu’ils savent que sur Internet, nous nous exprimons assez facilement et que beaucoup d’avis sont contre ce qu’ils font. Cela change la donne : nous pouvons maintenant (nous pouvions avant aussi, mais c’était plus compliqué) accéder à tout ce qui se décide au sein de l’assemblée nationale par exemple (et le tout, en quelques clics). Nos politiques ont compris quelque chose que certains ne réalisent peut être pas encore en fait…

Nos politiques ont compris que nous voulons une vraie démocratie, pas un semblant de démocratie donnant au peuple l’illusion qu’il est représenté…et ils ont compris qu’Internet est un outil qui contribue à cette volonté de réelle démocratie.

Que font-ils alors? la réponse est simple, ils cherchent à contrôler Internet, à le faire taire, à faire peur, à appliquer les lois d’un pays sur un monde qui n’a aucune frontière…en cela, les lois LOPPSI, Hadopi et tout ce que le gouvernement fait actuellement sont de bons exemples. On critique Internet, à grand coups de clichés (Internet = voleurs, violeurs, pirates, pédophiles, mangeurs de petits chats toussa) pour mieux le faire plier. C’est plus facile de justifier la volonté de contrôle du Net lorsque on arrive à faire croire qu’il est dangereux.

L’espace public n’est plus si public que cela : des manifestants, s’exprimant pour la chose suivante : « une réelle démocratie, maintenant »…un concept simple, neutre, sans violences… sont maintenant interpelés, arrêtés.
Pourquoi? Qu’on t’ils fait? En soi, rien d’autre que manifester. Tout ceci, c’est pour faire peur, pour faire taire le vent de la contestation et ne pas alimenter celui de la révolution.

Notre système « démocratique » (plutôt ploutocratique en fait) à compris que ça commençait à sentir un peu la mer** pour eux, que nous n’étions pas content et que, manque de bol, nous étions capables de réfléchir, de s’organiser, de communiquer entre nous et de se mobiliser en manifestant « contre le système ». (plutôt pour une système différent pour être exact).

Des citoyens ont tenté de participer au débat démocratique, ils ont été ignorés (ou à défaut, la seule réponse qu’ils ont reçu, c’était une visite au poste de police). D’autres ont contacté leur représentant, mais rien n’a changé. D’autres, les barbus du Net, ont essayé d’alerter le gouvernement sur les dangers des lois qu’il était en train de faire voter…mais sans succès.

Nous avons essayé de nous faire entendre, de travailler ensemble dans un but commun : faire évoluer les choses dans le bon sens…mais tout ceci s’est soldé par un refus total de nous écouter…

Personnellement, j’en ai ma claque, je suis fatigué de tout ceci, de tout ces projets ou le peuple n’est pas consulté, de toutes les fois ou le peuple n’est pas écouté, de tout ce qu’il se passe en ce moment sans qu’aucun membre du gouvernement ne dise quoi que ce soit (et même pire, sans que parfois, aucun citoyen ne dise quoi que ce soit…)

Mes propos seront un peu extrémistes, je vous l’accorde, mais qu’importe…à force de ne pas être entendus, pas écoutés, pas réellement consultés, mis à l’écart…à force d’essayer de nous faire croire que tout ceci, c’est « pour notre bien »… nous allons finir par vous envoyer balader.

Nous avons besoin de changement, à ce dernier, vous ne répondez pas et n’avez en maigre compensation que la répression. Cher gouvernement, la seule chose que vous être en train de faire en vous comportant de la sorte, c’est nous indigner, nous donner raison d’être ainsi et nous donner l’envie de continuer encore plus.

Tu sais, cher gouvernement (oui, on se connait un peu quand même), s’il faut retourner dans les rues, s’il faut continuer à hurler sur la toile ou contre les forces de l’ordre qui usent et abusent de la force…je le ferais. Peu importe ce qu’il arrivera après, le fait est que la situation actuelle, cette fausse démocratie, doit s’arrêter.

Tu as le choix de nous écouter ou celui de nous faire taire…manifestement, tu as choisi de nous faire taire par tout les moyens possibles…

Tu peux m’arrêter moi, tu n’arrêtera pas une idée qui est en train de germer dans l’esprit de plus en plus de gens : il faut que les choses changent.

127 indignés arrêtés lors d’une manifestation. #FrenchRevolution.

French Revolution

Une des informations du jour c’était une manifestation devant Notre Dame, à Paris. Environ 500 personnes se sont réunies pour marcher pacifiquement, en demandant une vraie démocratie immédiatement, la #FrenchRevolution s’organise différemment depuis les évènements de Bastille il y à quelques semaines.

La manifestation était organisée et coïncidait avec la journée de protestation organisée à travers l’Espagne ce jour.

La manifestation à démarré et s’est terminée à Jussieu, peu de temps après, les indignés se réunissaient en petits groupes devant Notre Dame, sur l’esplanade en face de la cathédrale.

Les forces de l’ordre ont jugé cette manifestation illégale, après avoir averti les manifestants et leur avoir demandé de se disperser, ils sont passés à l’acte. C’est ainsi que 127 personnes ont été arrêtées.

 » On nous à dit que le rassemblement était illégal mais nous n’avons jamais été avertis que nous allions être arrêtés. Je pensais que nous allions tenir bon et qu’ils allaient abandonner…Mais non. La police anti émeute à commencé par arrêter des gens qui étaient la, sans violence mais avec force et, un par un, ils ont été menés jusqu’a des autocars de police. Lorsque ces derniers furent pleins, ils sont partis. […] » explique Cristina Arranz, l’une des manifestantes.

« Il ont passés une heure au commissariat, juste pour prendre quelques informations » à déclaré le chef des services de police.

Selon l’AFP, la manifestation à mobilisé près de 450 personnes, en majorité des étudiants espagnols et français mais également des personnes d’autres horizons, d’autres nationalités. Des travailleurs, des chômeurs et aussi des retraités ont, eux aussi, rejoint le mouvement.

Tous ont défilé dans aucun incident et on pouvait lire « Indignez vous » sur certaines banderoles, c’est le « slogan » de la manifestation. C’est aussi le titre de l’essai de Stéphane Hessel, qui est maintenant de renommée mondiale alors qu’il est au top des ventes depuis des mois en France.

« Le pouvoir au peuple, cette dette n’est pas la notre », c’est également ce que l’on pouvait lire sur la pancarte d’un manifestant. Aussi, des slogans ont été scandés en faveur de la démocratie réelle ou contre Sarkozy. D’autres s’adressaient directement à la ville avec des « Paris, debout, réveille toi! »

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Ces 127 arrestations, vous n’en entendrez certainement pas parler dans nos médias français, l’article que vous venez de lire provient du journal El Pais : http://politica.elpais.com/politica/2011/06/19/actualidad/1308505423_439426.html

Mes excuses pour la traduction, il y à peut être quelques erreurs, je ne suis pas des plus frais là. :s

Ces 127 arrestations…je trouve le chiffre énorme…c’est pourtant le bon. Des données obtenues, il y avait presque deux CRS pour un manifestant. Le gouvernement prend peur et envoi du renfort pour faire taire la #FrenchRevolution.

Félicitations aux forces de police, par vos actes et ses arrestations vous donnez matière à s’indigner encore plus d’un tel comportement. Vous ne faites que renforcer le mouvement des indignés.

J’ai quand même une question : quand vous ne serez plus assez de CRS pour contenir tout le monde, que se passera t’il? l’armée interviendra?

Indignez vous!

Remember, remember… message aux politiques

Remember, remember…

V for Vendetta, la chute du premier.

Pour ceux qui n’ont pas cette référence, le « Remember, remember » est prononcé par « V », dans V comme vendetta, excellent livre avant de devenir un film tout aussi sympathique.

Ce message s’adresse aux hommes et femmes politiques qui passent sur mon blog et, des quelques mails que je reçois de temps en temps, il y en a.

Nous sommes la « génération Internet », nous avons grandit avec, il fait partie de notre vie comme nous faisons partie de la sienne, chaque personne apportant son expérience, son contenu et ses idées sur la toile.

Internet nous à vu grandir et les gamins que nous étions sont tous devenus adultes mais grands avec Internet c’est différent que grand tout court : nous avons les yeux ouverts , nous voyons, entendons et écoutons ce que vous cachez, ce que vous ne dites pas ou lorsque vous mentez.

Chaque nouvelle déclaration est le contraire de ce que vous avez déclaré quelques années avant. Chaque nouvelle loi est un coup de bâton en plus, une pour stopper le partage de la culture, une pour stopper (officiellement) la pédopornographie (nous savons tous que la réalité est différente) et maintenant, une pour censurer ce que bon vous semble sur Internet, lorsque c’est en conflit avec… un peu tout ce qui vous dérange.

Puis il y à eut les révolutions des pays arabes…ces dernières ont d’ailleurs révélé la connivence entre certains membres du gouvernement et des dictatures établies. Nous n’oublierons pas.

Les réformes sans que le peuple soit consulté même lorsque le peuple descend dans les rues, les lois pour protéger des intérêts privés au détriment de l’intérêt général, des lois pour faire (officieusement) taire ceux qui ont des avis différents des vôtres…et la suite, c’est quoi?

Dans votre obsession de « plus de pouvoir pour plus de pouvoir »…vous avez pourtant oublié quelque chose. Dans votre lutte pour faire croire que ce que vous faites est bon, vous avez négligé un point qui fait toute la différence, et vous le paierez cher (oui, ce sont des menaces).

Ce point : c ‘est ce que l’on a tous dans notre portefeuille une fois la majorité atteinte et qui vous fait tous bien flipper. Ce point, c’est cette arme dont vous allez vous souvenir dans les prochains mois et dans les prochaines années. Ce point, c’est la carte d’électeur.

Oui, vous avez peur, vous ne nous comprenez pas, pensez nous faire avaler des couleuvres que nous (pardonnez moi l’expression) vous renvoyons en pleine face. Vous avez peur, parce que pour la première fois, le peuple est en capacité de s’exprimer, de créer des consciences collectives. Vous avez peur car pour la première fois, nous pouvons commencer à parler d’une vraie démocratie et pas de ce semblant de machin chose que vous nous imposez.

Vous savez, vous avez raison d’avoir peur…moi vous ne m’effrayez pas par contre, je sais que cette bataille, nous la gagnerons…tout est une histoire de temps. Vous devriez surtout avoir peur de ce petit bout de papier dont nous parlions car, lui et moi, nous n’oublierons pas tout ce que vous faites en ce moment, de la Hadopi à la Loppsi en passant par cette montée en puissance de la stigmatisation des immigrés ou encore la chasse au SDF plutôt que de les aider.

Nous sommes citoyens, nous n’oublierons pas, nous ne pardonnerons pas. Craignez-nous.

(source de l’image, que j’ai un peu taxé sans regarder s’il y avait licence ou pas, j’en conviens)

Démocraties, est-ce là votre seule réponse?

Je laisse ma place de blogueur pour celle de citoyen, bien que les deux s’expriment toujours sur ce blog (oui, je suis un peu schizophrène), ceci afin de vous parler de quelque chose qui m’a profondément indigné.

Si vous suivez l’actualité (ou mon blog :p) vous avez pu apprendre que l’Espagne est en train de vivre une situation qui pourrait changer énormément de choses dans un futur proche : une Révolution.

Une révolution sans violence, sans haine et sans dégâts…Une révolution qui existe parce que le peuple d’Espagne veut se faire entendre, parce que les 20% de chômage (et jusqu’à 40% chez les jeunes) ne sont plus supportables.

Une révolution ou il n’est pas question de renverser le gouvernement mais ou il est question de se faire entendre, qu’y à t-il de plus juste et légitime qu’un peuple qui souhaite être entendu?
L’Espagne est une démocratie, son passé est ensanglanté par la dictature, en toute logique on pourrait donc se dire que le gouvernement sait ce qu’il faut faire…et surtout ce qu’il ne faut pas.

En toute logique n’est pas une expression que le gouvernement espagnol connait, il vient d’ailleurs de le prouver en utilisant la force contre son peuple. Ci-joint, les vidéos : http://www.20minutos.tv/video/bxyGOX13-duras-cargas-policiales-en-barcelona/0/

Et en photos : http://www.flickr.com/photos/acampadabcnfoto/sets/72157626817385780/show/

La révolution espagnole se nourrit d’une réelle envie de démocratie afin que le peuple puisse s’exprimer, être entendu et compris…vous l’aurez compris, les indignés espagnols ne demandent rien de plus qu’une démocratie qui fonctionne et dans laquelle il a sa place.

Laissez-moi vous conter une histoire :

C’est l’histoire d’un homme qui s’immole en Tunisie. Déclencheur un événement sans précédent, son acte est l’étincelle qui allume le feu des révolutions du printemps Arabe (ceci n’est pas un jeu de mots) et la dictature tunisienne s’effondre. Peu à peu, les autres pays voisins réalisent qu’ils peuvent, eux aussi, renverser le régime de leur pays et c’est ainsi que tombe la dictature égyptienne, le printemps arabe touche ensuite la Libye ou la guerre fait encore rage, dans le silence le plus absolu de la part de la quasi totalité des médias (seul point positif du G8, la Libye est revenu au plan principal et il redevient urgent de sauver le peuple et de faire partir le dictateur).

Pendant ce temps là, dans notre vieille Europe, les « démocraties modernes » félicitent les révolutions du printemps arabe, elles manifestent leur soutien au peuple dans la lutte qu’ils ont entrepris pour la liberté.

Puis, par émulation, le printemps arabe débarque en Espagne. Un peuple tout entier s’indigne, se manifeste et se mobilise face à une crise sans précédent. Le peuple espagnol compte bien se faire entendre et ceci sans violence, c’est ainsi que se créent des camps ou les espagnols se regroupent afin de réfléchir à une solution (et aussi de chanter, jouer de la musique, de débattre, de boire et de manger des pizzas 🙂 ).

Hélas, tout le monde ne l’entend pas de cette oreille, la #SpanishRevolution (c’est son petit nom sur Twitter) commence à déranger, on demande donc au peuple de rentrer chez lui…et le peuple refuse.
Le gouvernement invoque donc des raisons de propreté afin de faire partir les indignés espagnols, mais ces derniers, bien décidés à se faire entendre, refusent à nouveau.

Que faire, se dit le gouvernement…Parler avec le peuple? Essayer d’avancer ensemble dans une direction commune ou chacun serait gagnant? Hummm, non, trop dangereux, le peuple espagnol pense et réfléchit comme une seule entité, le gouvernement a peur.

La seule solution qui s’impose c’est de faire taire le peuple, c’est de faire exactement pareil que les dictatures déchues de la Tunisie et de l’Égypte, c’est de faire comme ces mêmes dictatures dénoncées quelques mois avant par le gouvernement espagnol : en venir à la violence contre son propre peuple.

Alimentés par un désir de réelle démocratie, des Hommes inoffensifs se sont fait frapper, trainer, brutaliser. Peu importe s’ils ne se défendent pas, peu importe s’ils ne répondent pas, peu importe s’ils sont blessés, le principal pour le gouvernement, c’est qu’ils la ferment.

Il n’existe, dans le dictionnaire, qu’un seul mot qui correspondent à « un gouvernement qui fait taire son peuple en utilisant la violence et qui restreint, de facto, la liberté d’expression » : une dictature.

Il n’existe qu’une réponse acceptable à l’instauration d’une dictature : l’insurrection. La violence entraine la violence et, par ses actes, le gouvernement espagnol risque de déclencher quelque chose contre lequel il ne pourra luter que dans la violence : un soulèvement massif du peuple espagnol afin de renverser le nouveau gouvernement.

Il  n’y a rien de plus dangereux qu’un peuple qui n’a plus rien à perdre, que le gouvernement espagnol soit averti : el pueblo, unido, jamas sera vencido!