Revue de presse hebdo : décryptage de la propagande pronucléaire
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N°32 : du vendredi 4 au jeudi 10 janvier 2013
Pour recevoir les suivantes, signalez vous


Communiqué - Lundi 14 janvier 2013 - SCOOP

areva-logo-rad.jpg (11479 octets)

Un document confidentiel exceptionnel confirme
l'emprise d'Areva sur les dirigeants du Niger et

les accusations de l'Observatoire du nucléaire

New : Areva tente de faire censurer le présent site web
par Free sans même attendre le verdict de la Justice !


Communiqué - Lundi 14 janvier 2013

Une guerre au Mali et de l'uranium au Niger :
des islamistes très utiles au pouvoir français


 

Communiqué - Lundi 7 janvier 2013

Avion "offert" par Areva au Président du Niger
Le gouvernement français doit dire la vérité

holl-iss.jpg (2478 octets)

Attaqué en justice par Areva, et menacé de disparition, l'Observatoire
du nucléaire exige la vérité de la part de l'Etat français, et écrit pour cela
à MM Hollande, Ayrault et Canfin (ministre EELV du Développement)

****

Communiqué - Jeudi 20 décembre 2012

Affaire de l'avion "offert" par Areva au Président du Niger :

L'Observatoire du nucléaire assigné
par Areva le 1er février 2013 à Paris

- En demandant 25 000 euros, Areva veut la disparition de l'Observatoire
- L'Observatoire attend la réponse du ministre EELV du Développement

Du coup, Areva perd 4% à la bourse de Paris !

 

Communiqué - Mardi 11 décembre 2012

Nucléaire/corruption : Areva offre
un avion au Président du Niger...

Communiqué - Mercredi 19 décembre 2012

Niger/Mines d'uranium : Areva menace
l'Observatoire du nucléaire de poursuites

L'Observatoire du nucléaire interpelle Pascal Canfin, ministre (EELV) du Développement


 

Communiqué - Jeudi 10 janvier 2013

L'Observatoire du nucléaire
accuse le CNRS de tromperie

 


Communiqué - Mercredi 26 décembre 2012

 Nucléaire - Affaire EDF-Areva-Chine :

 

Ce n'est pas une affaire de
transfert de technologie !

 

Les Chinois ne veulent pas apprendre... à échouer !

Document - Mercredi 26 décembre 2012

Nucléaire français : le prétendu
carrosse n'était que citrouille...

 
 EDF et Areva sont soupçonnés de vouloir révéler aux
Chinois les  "secrets" de l'industrie nucléaire française.
Que chacun se rassure, il n'y a rien à révéler...

 


Mercredi 5 décembre 2012

Pourquoi il ne faut pas mettre
le réacteur EPR en service...

 
- Un réacteur qui n'a jamais fonctionné est bien plus facile à démanteler
- Il existe plusieurs cas de réacteurs achevés mais jamais mis en service

 

Mardi 4 décembre 2012

Le réacteur EPR à 8,5 milliards au lieu
de 2,8 annoncés par EDF au départ :

Comment EDF a menti
dès 2005 pour obtenir la
décision de faire l'EPR

Le chargement en combustible nucléaire doit
absolument avoir lieu avant le 11 avril 2017

Réacteur nucléaire EPR :
la bombe à retardement
dont personne ne parle…


 

Actu - La farce du "Débat national sur l'énergie" :

28 novembre 2012

Pour fermer la centrale
de Fessenheim, il faut
révoquer le PDG d'EDF

fessenheim.jpg (7902 octets)

29 novembre 2012

Le "Débat sur l'énergie"
sous l'ombre du dictateur
du Kazakhstan, Nazarbaev

nazarbaev-hollande.jpg (82676 octets)

Le "débat sur l'énergie"

Mise à jour le 3 décembre : "Des économies la nuit... pour nous endormir ?"

 


Mardi 30 octobre 2012 - Tribune de Stéphane Lhomme :

Sûreté nucléaire : déconstruire
d'urgence le "mythe" Lacoste

lacoste-asn.jpg (8074 octets)


 

Communiqué du 25 novembre 2012

Baromètre KPMG sur la "compétitivité énergétique" :
une grossière manipulation en faveur de l'atome

 

Communiqué 20 septembre 2012

Désinformation
Tilder-LCI-OpinionWay : sondage
truqué en faveur du nucléaire

Communiqué 14 septembre 2012

Hollande : la continuation du nucléaire
Fermeture de Fessenheim
"fin 2016" : un leurre !


 

Scoop : le réacteur EPR rejeté par
l'Autorité de sûreté des USA !!


Nouvelle déconvenue majeure pour
le nucléaire français et son "avenir"

 


Communiqués - Lundi 27 août 2012

Montebourg et Valls ne parlent pas
de nucléaire mais de la mise au
pas des écologistes par le PS

Nucléaire : quand Montebourg croit voir
des réacteurs "en construction dans
tous les pays voisins de l'Allemagne"

 


Observatoire du nucléaire - Communiqué du 13 août 2012

Affaire URAMIN - AREVA - LAUVERGEON :

 

L'Observatoire du nucléaire dénonce le

silence de Libération... et d'autres médias

 

L'EPR français ne peut être vendu qu'avec de lourdes contreparties occultes


 

Communiqué du 2 juillet 2012

Réacteur ASTRID : le retour de SUPERPHENIX

Le gouvernement PS-Verts va-t-il entériner ce nouveau délire du lobby nucléaire ?

 

Allant de déconvenues (en France : Superphénix, EPR, etc) en catastrophes (Tchernobyl, Fukushima), l'industrie nucléaire a besoin de faire croire qu'elle progresse malgré tout. C'est ainsi que, en l'an 2000, est né de façon parfaitement artificielle le concept de « réacteurs nucléaires de 4ème génération ». Les vieux réacteurs des années 50 et 60 ont été rebaptisés a posteriori « réacteurs de première génération » et ceux des années 70 et 80 « de deuxième génération ».

La prétendue « troisième génération » a été inventée pour désigner les réacteurs plus récents (EPR, AP 1000), qui sont pratiquement indentiques aux précédents et dont aucun ne fonctionne à ce jour. Enfin, une fumeuse « 4ème génération » désigne des réacteurs littéralement magiques car aptes à régler la quai-totalité des problèmes rencontrés à ce jour.

En réalité, une fois mis à part quelques projets « exotiques » qui n'existeront jamais ailleurs que sur le papier, cette « 4ème génération » est tout simplement une énième tentative de faire fonctionner des surgénérateurs. L'industrie nucléaire mondiale échoue consciencieusement dans cette voie... depuis 60 ans : cette prétendue « 4ème génération » existait déjà aux débuts de l'ère nucléaire !

Notons que, 15 ans avant Fukushima, le Japon a connu un accident grave dans sa tentative de surgénérateur à Monju (cf http://bit.ly/N1SBIn ). La France a aussi connu dans ce domaine une déconvenue gigantesque avec l'échec retentissant et ruineux de Superphénix.

De fait, l'opinion publique n'accepterait sûrement pas que le CEA gaspille des milliards dans une nouvelle tentative. Alors le CEA change le nom - bonjour « Astrid » ! - et l'emballage (« 4ème génération »), mais il s'agit encore et toujours d'essayer de faire fonctionner « un réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium ».

ASTRID n'est donc que le retour de Superphénix qui, comme prévu par la légende, renait encore de ses cendres. Un nouvel échec est inévitable mais, d'ici là, beaucoup de gens et d'entreprises se mettront de l'argent dans les poches, à commencer par Bouygues, inévitable partenaire de toutes les pollutions...

Le projet ASTRID, initié par Jacques Chirac et prolongé par N. Sarkozy, continuera-t-il sous François Hollande avec l'aval du gouvernement PS-Verts ?

Pour approfondir, cf http://reacteur.generation4.free.fr

 


Observatoire du nucléaire - Communiqué du 12 juin 2012

Uranium du Niger : Hollande soutient
la Françafrique et le lobby nucléaire

L'Etat de grâce n'aura pas duré longtemps : lundi 11 juin 2012, moins d'un mois après son investiture, François Hollande a bafoué toutes les valeurs de la gauche et de l'écologie...

 


 

Communiqué du 7 mai 2012

5 mai 2012 : le Japon a stoppé ses 54 réacteurs nucléaires

Un parfait exemple pour la France avec ses 58 réacteurs et son nouveau Président...

 

Moins de 14 mois après le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima (11 mars 2011), les 54 réacteurs nucléaires du Japon sont arrêtés. Le dernier en service a eté stoppé le samedi 5 mai. Le Japon, grand pays industriel de 130 millions d'habitants, fonctionne donc avec 0% de nucléaire.

Il s'agit là d'un démenti cinglant pour tous ceux qui prétendent depuis des décennies qu'un grand pays industrialisé "ne peut pas se passer de nucléaire", ou au mieux peut en sortir "en 30 ou 40 ans". Il est par contre infiniment dommage que cet arrêt n'ait pas été décidé de façon volontariste avant qu'une catastrophe nucléaire ne se produise.

Cet arrêt total du nucléaire est un exemple à suivre de toute urgence pour la France dont le parc nucléaire (58 réacteurs) est tout à fait comparable à celui du Japon (54 réacteurs). La différence, fondamentale, est que la France a encore la possibilité de prendre cette décision cruciale avant qu'une catastrophe nucléaire ne se produise.

Bien obligés de reconnaître qu'un pays comme le Japon peut fonctionner sans nucléaire, les promoteurs de l'atome prétendent que cette option n'est pas applicable en France où 75% de l'électricité sont produits par le nucléaire contre 35% au Japon (avant le 11 mars 2011). Cet argument ne peut tromper personne : si 130 millions de Japonais vivent sans nucléaire, il est évident que 65 millions de Français (deux fois moins !) peuvent en faire autant.

Il faut hélas noter que le nouveau Président de la République française est quasiment aussi pronucléaire que son prédécesseur. Il évoque la fermeture de la seule centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace), et encore, d'ici 2017, année de fin de son mandat : il ne s'agit donc à ce jour que de belles paroles.

Et même si M. Hollande fait réellement fermer la centrale de Fessenheim (2 réacteurs), il restera en France 56 réacteurs en fonctionnement, et plus probablement 57 avec entre-temps la mise en service irresponsable du réacteur EPR en construction à Flamanville (Manche).

Il est donc avéré que, concernant la question du nucléaire, il n'existe quasiment aucune différence entre le nouveau Président et l'ancien, entre le futur gouvernement et le précédent, entre le PS (et ses alliés) et l'UMP. Tous ces gens semblent attendre que se produise un Fukushima en France avant de prendre la décision qui s'impose...

 


 

Communiqué du 17 avril 2012

Projet de vente de réacteurs nucléaires par M. Sarkozy à M. Kadhafi : l'Observatoire du nucléaire apporte la preuve

 

Le Président de la République Nicolas Sarkozy a catégoriquement nié mardi 17 avril sur France inter avoir voulu vendre une centrale nucléaire à la Libye de Mouammar Kadhafi.

L'Observatoire du nucléaire apporte ce jour la preuve du mensonge de M. Sarkozy, en publiant le texte l'accord de coopération nucléaire signé le 25 juillet 2007 par MM Sarkozy et Kadhafi, accord liant la France à la "Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste", autrement dit la Libye de M. Kadhafi.

 

Texte de l'accord :  http://observ.nucleaire.free.fr/accord-nucleaire-sarkozy-kadhafi-25juillet2007.pdf

 

Certes, cet accord a été formellement signé par M. Kouchner, à l'époque ministre des affaires étrangères, mais c'était bien entendu sous l'autorité de M. Sarkozy qui était d'ailleurs présent au moment de la signature, avec M. Kadhafi, comme en attestent de nombreuses photos et vidéos.

sarkozy-kadhafi-accord-nucleaire-tripoli-25juillet2007.jpg (88313 octets)

MM Sarkozy et Kadhafi le 25 juillet 2007 à Tripoli
pour la signature de l'accord prévoyant la construction
par la France de centrales nucléaires en Lybie.

 

L'Observatoire du nucléaire rappelle que cet accord prévoit entre autres que :

- "La France et la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste [sont] conscientes de l'importance d'étendre l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire"

 

- "La Grande Jamahiriya souhaite (…) passer de contrats avec des institutions et des entreprises françaises pour l'achat et la construction de centrales nucléaire"

 

- "L'objectif des parties au mémorandum" est d'autoriser "les institutions et entreprises industrielles des deux pays à œuvrer conjointement en vue de la réalisation de projets de production d'énergie nucléaire"

 

 

Par cet accord injustifiable, M. Sarkozy souhaitait clairement livrer des centrales nucléaires au dictateur Kadhafi. CQFD.

 

L'Observatoire du nucléaire attire d'ailleurs l'attention de l'opinion publique sur le fait que cet accord est toujours en vigueur à ce jour. Il est donc nécessaire que M. Sarkozy, ou à défaut son successeur, dénonce cet accord indécent : avec ou sans Kadhafi, l'avenir et l'autonomie de la Libye passe par les énergies renouvelables, à commencer par le solaire, et non par l'achat ruineux d'une technologie aussi dangereuse que le nucléaire.

 

Enfin, l'Observatoire du nucléaire nie à Mme Lauvergeon, ex-Présidente d'Areva, la capacité à donner des leçons de morale : elle n'a jamais eu aucun scrupule à passer des accords avec des dictatures, à commencer par la Chine, ou avec des régimes autoritaires et antidémocratiques en Afrique ou ailleurs.

 


Communiqué du 26 mars 2012

Faut-il en rire ou en pleurer ? Selon M. Sarkozy,
"Fukushima n'est pas un accident nucléaire"...

 

M. Sarkozy s'est rendu lundi 26 mars à la centrale nucléaire de St-Laurent-les-Eaux (Loir-et-Cher), pour égrener une nouvelle fois les mêmes arguments pronucléaires usés, comme il l'a déjà fait le 25 novembre dernier depuis la centrale nucléaire de Tricastin (Drôme) et le 9 février depuis celle de Fessenheim (Haut-Rhin).

Cependant, à Saint-Laurent, M. Sarkozy s'est autorisé une déclaration encore plus sidérante que les précédentes : selon lui, "la catastrophe de Fukushima n'est pas un accident nucléaire" (*).

Le fait d'être en campagne électorale semble suffire à M. Sarkozy pour s'autoriser les déclarations les plus absurdes. Il est vrai que les pronucléaires prétendaient déjà que Tchernobyl n'était pas un accident nucléaire... mais soviétique.

Voici désormais que Fukushima n'est pas non plus un accident nucléaire. Alors, la faute à qui ? Au séisme du 11 mars 2011 ? Au Tsunami qui s'en est suivi ? A la malchance ? Aux antinucléaires ? Et si cette catastrophe qui cause une gigantesque contamination radioactive n'est pas nucléaire, comment la qualifier ?

La vérité est que les promoteurs de l'atome, M. Sarkozy en tête, se refusent à reconnaître leurs terribles déconvenues et leurs conséquences dramatiques. Lorsqu'on construit une centrale nucléaire, on doit pouvoir assurer que rien ni personne ne causera un accident, or cette assurance est impossible car un fait imprévu est toujours possible, qu'il soit d'origine humaine ou naturelle.

Si Fukushima n'est "pas un accident nucléaire", alors il est clair que M. Sarkozy n'est pas compétent pour parler de nucléaire...

(*) Ecouter ici http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=321997 à 9 min 50

 


Tribunes de Stéphane Lhomme dans Le Monde :

Sortir du nucléaire à un rythme "raisonnable"
est... déraisonnable
(31/05/2011)

L'énergie nucléaire en déclin en France et dans
le monde
(02/02/2011 : un mois avant Fukushima !)


 

Tribune : Arrêter d'urgence le nucléaire avant un Fukushima en France

Par Stéphane Lhomme, Président de l'Observatoire du nucléaire - Mardi 6 mars 2012

 


Iter : immense arnaque
d’extrème dangerosité

Par Pierre Péguin, rédacteur associé
à l'Observatoire du nucléaire

Chanson émouvante :
L'écolière de
Fukushima

Par Poopa V

Décès de Roger Belbéoch
C'était un grand bonhomme

Par Michel Guéritte,
villesurterre.com


 

Communiqué du 29 février 2012

 

Electricité - Echanges France-Allemagne :
la désinformation du cabinet Sia Conseil

- Il est trompeur de prétendre que la France a "gagné 360 millions" du fait de l'arrêt de 8 réacteurs allemands

- La France est importatrice depuis l'Allemagne en continu depuis 30 jours

- Ce n'est qu'en important que la France nucléaire a passé la vague de froid de février

 

Le Cabinet Sia Conseil, réputé pour son soutien sans faille à l'atome et pour son engagement contre les énergies renouvelables, vient de communiquer de façon particulièrement trompeuse sur la question des échanges électriques France-Allemagne.

L'objectif du cabinet Sia Conseil est de :

- faire croire que l'Allemagne a commis une erreur en fermant 8 réacteurs nucléaires après la catastrophe de Fukushima.

- faire croire que la France tire avantage, en particulier financièrement,  de la décision allemande de sortir du nucléaire

- par déduction, faire croire que la France a tout intérêt à maintenir son parc nucléaire

Cependant, les subterfuges de Sia Conseil sont simples à contredire car ils sont grossiers. Ainsi, Sia Conseil prétend que l'arrêt de huit réacteurs nucléaires allemands depuis mars 2011 a rapporté 360 millions d'euros sur neuf mois à la France, via l'électricité exportée outre-Rhin. Or :

- les données utilisées excluent arbitrairement les périodes d'hiver au cours desquelles c'est la France qui importe massivement depuis l'Allemagne, y compris depuis la fermeture de 8 réacteurs allemands.

- Sia Conseil "oublie" que l'Allemagne n'importe que le courant électrique et que les déchets nucléaires produits simultanément restent à la charge de la France ;

- Sia Conseil tente de réduire le débat à une question purement comptable, pour essayer de faire oublier que c'est la menace d'une catastrophe nucléaire qui est au coeur du problème ;

Loin de se moquer des allemands et de leur décision courageuse de fermer 8 réacteurs et de sortir rapidement du nucléaire, la France doit les féliciter... et les remercier : en effet, depuis le 30 janvier, soit plus de 30 jours, la France est continuellement importatrice d'électricité depuis l'Allemagne (*).

Ce n'est qu'avec ces importations que la France, en situation de forte dépendance électrique, a pu passer sans pénurie la récente vague de froid. Il va être édifiant - mais Sia Conseil s'en gardera bien ! - de mettre à jour le coût pour la France de ces importations massives d'électricité... et les gains réalisés à cette occasion par l'Allemagne.

D'autre part, les données de février 2012 montrent de façon indubitable que l'Allemagne est largement autosuffisante en électricité, puisqu'elle est même en capacité de sauver la France en même temps.

De fait, lorsque l'Allemagne importe du courant français hors des périodes hivernales, ce n'est pas qu'elle soit incapable de produire elle-même l'électricité dont elle a besoin : c'est tout simplement parce qu'il est plus intéressant pour l'Allemagne d'importer de l'électricité nucléaire dont la France se débarrasse à bas prix quand la demande est faible. L'Allemagne s'évite ainsi la mise en service de centrales thermiques qu'elle garde "sous le coude" pour les périodes de forte demande comme l'hiver.

Enfin, il ne faut pas oublier que, en sortant du nucléaire, l'Allemagne se met en situation d'éviter de subir une catastrophe nucléaire sur son sol. Elle reste néanmoins sous la menace d'une telle catastrophe en France, cette dernière mettant en effet en danger toute l'Europe, ce qui ne semble guère émouvoir le cabinet pronucléaire Sia Conseil.

**********************

(*) La France est importatrice d'électricité depuis l'Allemagne quasiment en continu, à savoir 24h/24, depuis le 30 janvier 2012. Durant cette période, la France a été très légèrement exportatrice vers l'Allemagne pendant 9 heures, à savoir 1% du temps : le 2 février de 16h à 18h, les 3 et 13 février de 17h à 18h, le 14 février de 8h à 12h, et le 27 février de 4h à 5h.
Données officielles consultables ici : http://clients.rte-france.com/lang/fr/visiteurs/vie/tableau_de_bord.jsp

 


 

Communiqué du 21 février 2012

Eric Besson "rassuré" par l'état de la centrale
de Fukushima : alerte générale en France !

C'est en effet le même Eric Besson qui affirme que les
installations nucléaires françaises sont en bon état !

 

En visite sur le site ravagé de la centrale nucléaire de Fukushima, le ministre français de l'industrie Eric Besson s'est déclaré... "rassuré". L'alerte générale doit donc être immédiatement lancée concernant les installations nucléaires françaises car c'est le même Eric Besson qui a assuré à de nombreuses reprises ces derniers mois qu'elles étaient... en parfait état.

Il suffit de constater l'état de la centrale nucléaire de Fukushima pour avoir une idée de ce qu'est, pour M. Besson, une centrale en bon état :

centrale-fukushima.jpg (38512 octets)
Centrale nucléaire de Fukushima - Son état est "rassurant" selon Eric Besson...

Le pire est que, considérant le "bon état" des centrales nucléaires françaises, M. Besson demande à ce qu'elles continuent à fonctionner au delà des 30 ans prévus à l'origine, et même au delà des 40 ans d'ores et déjà envisagés de façon irresponsable par EDF. De toute évidence, M. Besson ne sera pleinement "rassuré" que lorsqu'une catastrophe aussi dramatique que celle de Fukushima aura eu lieu en France.

 

Quant à M. Proglio, PDG d'EDF, il n'a pas le temps d'aller se "rassurer" à Fukushima, trop occupé à manœuvrer en coulisse concernant l'entreprise Véolia dont il était récemment encore PDG et qu'il a laissé dans une santé financière aussi "rassurante" que celle d'EDF...

 


 

Communiqué du 17 février 2012

Nucléaire en Grande-Bretagne :
Henri Proglio achète des réacteurs... à son ami Sarkozy !

- La construction de réacteurs français programmée par British energy... qui appartient à EDF !
- Le PDG d'EDF, M. Proglio, aide ainsi son ami M. Sarkozy dans sa campagne présidentielle
- Les citoyens français vont donc assumer les risques financiers... à la place des britanniques

 

Lors du sommet franco-britannique qui se tient aujourd'hui à Paris,  Nicolas Sarkozy, EDF et Areva tentent de faire croire à l'opinion publique française que "les britanniques" ont l'intention de construire chez eux des réacteurs nucléaires français de type EPR.

Il est donc nécessaire de rappeler que l'entreprise British Energy, qui envisage la construction de ces réacteurs, appartient en réalité à EDF qui l'a rachetée au prix fort (environ 15 milliards d'euros) fin 2008.

En réalité, c'est donc la France qui se vend des réacteurs à elle-même ! British Energy appartenant à EDF, elle-même entreprise appartenant à l'Etat français, ce sont une fois de plus les citoyens français qui vont assumer les risques incommensurables de cette opération.

Quand on connait les retards, malfaçons, et surcoûts gigantesques rencontrés sur les chantiers EPR par Areva en Finlande et par EDF à Flamanville (Manche), tout laisse à penser que les mêmes graves problèmes sont probables sur les chantiers envisagés en Grande-Bretagne.

Or, si le premier ministre britannique M. Cameron se plait à afficher aujourd'hui une entente cordiale avec M. Sarkozy et les dirigeants d'EDF et d'Areva, le gouvernement britannique n'hésitera pas un seul instant le moment venu pour infliger aux français de lourdes pénalités financières lorsque les problèmes surgiront, sans parler du risque d'accident nucléaire démontré par la catastrophe de Fukushima... dont MM Sarkozy et Cameron semblent ignorer l'existence.

Ce seront alors les citoyens français qui paieront la lourde addition, comme si les factures déjà annoncées n'étaient pas déjà suffisamment exorbitantes (démantèlement des installations nucléaires françaises, gestion impossible mais ruineuse des déchets radioactifs, etc).

Alors que M Sarkozy est en pleine campagne présidentielle, il est inévitable de ne pas noter que c'est lui qui a nommé son ami Henri Proglio à la tête d'EDF, et que ce dernier renvoie maintenant l'ascenseur au "candidat-président", lequel veut faire croire à l'opinion française que "les britanniques" achètent les réacteurs nucléaires français.

C'est une manoeuvre politicienne mais aussi une tromperie grossière.

 


 

Communiqué du 14 février 2012

 

L' "oubli" de Nicolas Sarkozy à Fessenheim :

La France nucléaire a été massivement importatrice
d'électricité
pendant toute la vague de froid ! (*)

 

M. Sarkozy s'est exprimé le 9 février  depuis la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace), reprenant les arguments pronucléaires usés qu'il avait déjà utilisés le 25 novembre dernier depuis une centrale nucléaire (celle de Tricastin). Alors que la question de l'énergie est des plus sérieuse, M Sarkozy s'était alors abaissé à utiliser les arguments les plus éculés, parlant de "moyen-âge" et évoquant le fameux et ridicule "retour à la bougie".

De même, M Sarkozy avait prétendu que le nucléaire donnait à la France "son indépendance énergétique". Or, ce que M Sarkozy s'est bien gardé de reconnaître à Fesenheim, c'est que, tout au long de la vague de froid, la France est continuellement et massivement restée importatrice d'électricité (*),.

Qui plus est, ce sont... principalement des pays qui sortent du nucléaire ou ont refusé d'y recourir qui sauvent la France de la pénurie, piégée dans l'impasse de l'option "centrales nucléaires  + chauffage électrique".

De la même façon, M. Sarkozy a prétendu que la sortie du nucléaire nuirait à la compétitivité économique de la France alors que l'Allemagne, où l'électricité serait d'après M. Sarkozy bien plus chère qu'en France, a une balance commerciale largement excédentaire quand celle de la France est lourdement déficitaire. Nouvelle contradiction.

Par ailleurs, M. Sarkozy a évoqué un supposé "consensus" en faveur du nucléaire dans la société française, oubliant que la construction des centrales a été contestée par des manifestations massives, lesquelles ont été réprimées à grand renfort de compagnies de CRS et de gaz lacrymogènes. Il s'agit là d'un bien curieux "consensus".

Sans surprise, M Sarkozy a aussi tenté d'accréditer l'idée selon laquelle le nucléaire serait un important pourvoyeur d'emplois. Là aussi, il ferait bien de regarder vers l'Allemagne où, par exemple, le grand syndicat IG Metall, longtemps pronucléaire, a totalement changé de position justement au nom de l'emploi (cf http://bit.ly/rtBVNT ).

Il faut par contre signaler que M Sarkozy a fait UNE remarque de bon sens par rapport au projet de M Hollande de fermer 24 réacteurs nucléaires : "Si le nucléaire est vraiment si dangereux, ce ne sont pas 24 mais les 58 réacteurs nucléaires français qu'il faut fermer". On ne saurait mieux dire.

 

(*) Cf sur RTE : http://clients.rte-france.com/lang/fr/visiteurs/vie/tableau_de_bord.jsp

 


 

 

Communiqué du lundi 13 février 2012

 

Energie 2050 et durée de vie des centrales :
une double désinformation pronucléaire

- La commission "Energie 2050" est un aréopage de pronucléaires forcenés à la mauvaise foi avérée

- La question est de savoir si les centrales nucléaires vont continuer au delà de 30 ans (et non de 40 !)

 

Alors que la catastrophe nucléaire de Fukushima est toujours en cours, et que ses conséquences dramatiques vont durer des siècles, le lobby nucléaire français tente de contre-attaquer en utilisant sans état d'âme la désinformation.

Ainsi, la prétendue "Commission Energie 2050" rend aujourd'hui son "rapport" au ministre de l'énergie Besson. Cette commission est en réalité un aréopage composé de pronucléaires forcenés dont qui ont démontré à de nombreuses reprises leur mauvaise foi, à commencer par son "Président" Jacques Percebois.

Les conclusions de cette commission sont donc nulles et non avenues.

Par ailleurs, M Besson s'est laissé aller hier dimanche à prétendre que le Président de la République avait décidé que les centrales nucléaires fonctionneraient au delà de 40 ans. Cette affirmation n'est pas sulement irresponsable, elle est aussi totalement ridicule pour deux raisons principales :

- ce n'est officiellement pas au Président de la République de décider de la durée de vie des centrales nucléaires mais à l'Autorité de sûreté (ASN)

- la question est actuellement de savoir si les réacteurs nucléaires vont être autorisés à fonctionner au delà de 30 ans et non de 40 ans !

Par ailleurs,  interrogé à plusieurs reprises sur le fait que la France était restée importatrice d'électricité pendant toute la vague de froid, M. Besson s'est défendu en rappelant que, sur l'ensemble de l'année, la France était exportatrice d'électricité. Il s'agit d'un sidérant aveu : finalement, la France nucléaire est autosuffisante en électricité… sauf aux moments où cela compte vraiment ! A quoi bon être exportateur d'électricité lorsque la demande est modérée si c'est pour se retrouver en situation de dépendance dès qu'il fait froid ?

C'est la démonstration de l'absurdité de l'option "nucléaire+ chauffages électriques", démonstration qui n'est hélas pas arrivée jusqu'à MM Besson, Percebois et leurs affidés.

 


 

Communiqué du lundi 6 février 2012

 

Vague de froid : la France nucléaire importe
massivement de l'électricité "au charbon"
  !

C'est l'échec de l'option nucléaire qui devait théoriquement :

- assurer l'indépendance énergétique de la France
- éviter l'utilisation du charbon et les émissions de co2 !

La France est importatrice d'électricité de façon quasi continue depuis le 2 février

 

Une puissante vague de froid touche actuellement la France et devrait encore s'intensifier au cours de la semaine. A cette occasion, l'option "centrales nucléaires + chauffages électriques", imposée en France de longue date, démontre son absurdité : la consommation d'électricité française atteint de tels sommets que le parc nucléaire, bien que gigantesque, est totalement dépassé.

C'est en important massivement du courant, en particulier depuis l'Allemagne (*), que la France nucléaire a pu éviter, à ce jour, un black-out électrique qui menace néanmoins de se produire à chaque instant. Et la France est importatrice nette quasiment en continu depuis le 2 février (**). Défendant obstinément leur idéologie pronucléaire, les autorités françaises refusent de reconnaitre la faillite de leur stratégie basée sur le nucléaire et le chauffage électrique.

En effet, l'option nucléaire était supposée permettre à la France de se chauffer de façon autonome sans dépendre des importations de combustible. Or, finalement, c'est bien... en important massivement que la France a alimenté, ces dernières années, des millions de chauffages électriques.

Bien que l'Allemagne ait pris la sage décision de fermer immédiatement ses 8 plus anciens réacteurs, elle reste autosuffisante et parvient encore à exporter de l'électricité vers la France qui, pour une fois, se garde bien de critiquer la production électrique par des centrales au charbon !

Cette situation contredit trois des principaux prétextes avancés pour "justifier" l'option nucléaire malgré sa dangerosité extrême :

 

- la supposée sécurité d'approvisionnement :

EDF déclenche en ce moment diverses procédures dans l'espoir de pouvoir passer cette vague de froid sans avoir à reconnaître l'absurdité de l'option "nucléaire + chauffages électriques". Il s'agit en particulier de la procédure dite d' "effacement" qui consiste à demander à des industriels, en échange de forts dédommagements -  de cesser leurs activités afin de réduire la consommation nationale d'électricité : un comble au pays de l'atome !

- la supposée indépendance énergétique

Cet argument est déjà contredit par deux données :
a) même poussé à son maximum, le nucléaire ne couvre que 15% de la consommation finale d'énergie en France (ne pas confondre avec la part du nucléaire dans l'électricité produite)
b) 100% du combustible nucléaire, l'uranium, est importé
Mais la situation est encore plus absurde lorsque l'on constate que, l'hiver,  la France est contrainte d'importer massivement de l'électricité.

- la supposée réduction des émissions de co2

Depuis des années, l'hiver, EDF a recours à de nombreuses centrale électriques thermiques (gaz, charbon), fortement émettrices de co2, afin d'alimenter le parc français de chauffages électriques... qui devait théoriquement éviter de causer des émissions de co2 ! D'ailleurs, une étude du RTE et de l'Ademe (***) reconnait que le chauffage électrique est plus fortement émetteur de co2 que le chauffage au gaz !

 

Alors que la Cours des comptes a présenté lundi un rapport qui a contredit la thèse selon laquelle l'électricité nucléaire serait peu chère, on constate donc l'inexistence de toutes les supposées vertus de l'énergie atomique, contestées de longue date et à juste titre par les organisations antinucléaires.

Par contre, comme démontré par exemple par les catastrophes de Tchernobyl (1986) et de Fukushima (2011), ou par la production irresponsable de déchets radioactifs qui vont rester dangereux pendant des millénaires, les ravages causé par l'industrie nucléaire sont, eux, bien réels.

Il est donc grand temps de stopper l'industrie nucléaire. Il restera alors "seulement" à démanteler à grands frais les installations et à s'occuper des déchets radioactifs... pendant des millénaires.

 

(*) C'est ainsi que, chaque année depuis 2004, c'est bien la France qui est importatrice d'électricité depuis l'Allemagne. Cf http://observ.nucleaire.free.fr/importations-fra-all.htm

(**) Cf http://clients.rte-france.com/lang/fr/visiteurs/vie/tableau_de_bord.jsp

(**) http://observ.nucleaire.free.fr/CO2-Chauffage-electrique-RTE-Ademe.pdf

 


 

Communiqué du 31 janvier 2012

 

 

Prix de l'électricité nucléaire :

la fin de 50 ans de mensonges

 

- L'électricité nucléaire est en réalité bien plus chère que la plupart des autres filières

- L'industrie nucléaire laisse aux générations futures des factures incommensurables

- Prix, emploi, indépendance, sûreté : les supposées "vertus" de l'atome sont anéanties

 

La Cour des comptes a rendu publique aujourd'hui une grande étude sur le coût réel de l'électricité nucléaire. Bien que marquée par une grande incertitude concernant le coût - probablement incommensurable - du démantèlement des installations nucléaires et de la gestion des déchets radioactifs, il apparait d'ores et déjà que :

- le prix de l'électricité nucléaire actuellement produite est pratiquement de 50 euros/Mwh au lieu de 32 ou 33 euros/Mwh comme prétendu de longue date par les promoteurs de l'atome

- le prix de l'électricité nucléaire va probablement se situer rapidement au delà de 57 euros/Mwh, soit près du double du tarif avancé depuis des années.

- le prix de l'électricité nucléaire produite par le réacteur EPR de Flamanville, si par malheur il entre un jour en service, sera compris entre 70 et 90 euros/Mwh !

Il est aussi à noter est que ce travail indispensable arrive... après 50 ans d'exploitation du nucléaire en France et à l'étranger, et après 50 ans de mensonges de la part des promoteurs de l'atome qui n'ont cessé de prétendre que l'électricité d'origine nucléaire était de loin la moins chère.

Il a fallu attendre que, aveuglé par sa foi irrationnelle en l'atome, et donc persuadé de la compétitivité de l'atome, M. Sarkozy ne demande à la Cour des comptes de faire la vérité sur ce dossier, au grand désespoir des dirigeants d'EDF, d'Areva et du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) qui se sont bien gardés depuis 50 ans de faire connaître la vérité.

 

De la même façon, les promoteurs de l'atome  prétendent depuis 50 ans :

- que le nucléaire est "sûr"... alors que les catastrophes comme celles de Tchernobyl et de Fukushima prouvent le contraire ;

- que le nucléaire apporte l'indépendance énergétique... alors que 100% du combustible (l'uranium) est importé ;

- que le nucléaire est favorable à l'emploi... alors que l'Allemagne prouve que, à investissement égal, les alternatives créent beaucoup plus d'emplois ;

- que le nucléaire n'émet pas de co2 alors que l'option "centrales nucléaires + chauffages électriques" est au contraire fortement émettrice (cf http://www.observatoire-du-nucleaire.org )

 

Considérant que les supposées vertus du nucléaire sont donc inexistantes, mais que ses graves inconvénients (risques, déchets, coût, etc) sont eux bien réels, il est grand temps de stopper l'industrie nucléaire. Il restera alors "seulement" à démanteler à grands frais les installations et à s'occuper des déchets radioactifs pendant des millénaires...

 


 

Communiqué du 3 janvier 2012

 

 

 

Rapport post-Fukushima : soumise au

pouvoir politique, l'Autorité de sûreté est

incapable de prendre ses responsabilités

 

 

- L'Observatoire du nucléaire avait annoncé dès le 24 mars 2011 que cet "audit de sûreté" était un subterfuge.

 

- L'Autorité de sûreté nucléaire n'est absolument pas indépendante comme démontré par exemple le 31 mars dernier

 

 

 

Le 24 mars 2011, alors que le premier ministre François Fillon annonçait un "audit" de la sûreté des centrales nucléaires françaises, l'Observatoire du nucléaire annonçait ( http://bit.ly/gvDlVX ) qu'il s'agissait d'un "subterfuge au résultat déjà connu" : aucune fermeture de centrale ne serait annoncée.

 

Neuf mois plus tard, cette prévision est évidemment confirmée : l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ne préconise aucune fermeture de centrale nucléaire, malgré la dangerosité évidente de toutes les centrales.

 

La catastrophe de Fukushima a pourtant apporté la confirmation définitive, pour ceux qui en doutaient encore, que les humains sont trop faillibles pour faire fonctionner en toute sûreté des centrales nucléaires.

 

Au lieu d'en tirer les conséquences et de préconiser l'arrêt le plus rapide possible de l'ensemble de l'industrie nucléaire, l'ASN joue au contraire le rôle qui lui a été confié par le gouvernement : faire croire à la population que la sûreté nucléaire peut être assurée.

 

Le manque total d'indépendance de l'ASN a d'ailleurs été clairement démontré le 31 mars dernier lorsque, après avoir proposé un moratoire sur la construction du réacteur EPR, le Président de l'ASN était revenu dès le lendemain sur sa proposition, sur ordre de l'Elysée. (cf http://bit.ly/gaDHNq )

 

Il est aussi utile de rappeler que M. Jamet, membre du collège de l'ASN, était le chef de la délégation de l'AIEA (cf http://bit.ly/f5cIkb ) chargée de tirer les enseignements du séisme du 16 juillet 2007 qui a gravement endommagé la centrale nucléaire de Kashiwasaki au Japon. Déjà à l'époque, les préconisations de M. Jamet ont été bien mièvres puisque la catastrophe nucléaire est survenue au Japon à peine 3 ans plus tard… suite à un séisme.

 

Il est donc nécessaire que les citoyens s'organisent eux-mêmes pour imposer l'arrêt de l'industrie nucléaire avant que ne survienne un Fukushima français.

 


Communiqué du 16 décembre 2011

Nucléaire militaire - Procès du 16 janvier 2012 à Marseille

L'Observatoire du nucléaire contre le huis-clos

 

Cf dépêche AFP

 

- Il s'agit d'un scandale de très grande ampleur

 

- Il faut sanctionner ceux qui ont caché la vérité au lieu de punir un simple exécutant

 

- Il faut surtout savoir si des charges nucléaires ont été transportées par
des véhicules défectueux conduits par des personnes non-habilitées

 

 

 

A la suite du scandale révélé aujourd'hui par le quotidien La Marseillaise (cf http://bit.ly/shDblk ), l'Observatoire du nucléaire demande que toute la lumière soit faite sur les transports routiers de charges nucléaires militaires, et sur les irrégularités qui ont pu avoir lieu lors de tels transports.

 

Avant tout, il est inacceptable que le procès prévu le 16 janvier prochain se tienne à huis-clos comme le souhaite l'armée. Les belles déclarations des autorités françaises concernant la supposée "transparence" ne sauraient s'accommoder d'un huis-clos dont le seul but est de cacher la vérité aux citoyens.

 

D'autre part, le procès du 16 janvier ne doit pas se résumer à la mise en cause d'un simple exécutant, quand bien même il n'aurait pas respecté les règles de conduite d'un camion de transport d'ogives nucléaires. De même, s'il est assurément indispensable de sanctionner les autorités ont caché pendant 18 mois l'existence de cet accident, il est encore plus important de déterminer pourquoi elles ont tenté d'étouffer l'affaire :

 

Des ogives nucléaires ont-elles été transportées :

 

- par des camions défectueux ?

- par des chauffeurs non-habilités ?

- par des camions dépassant la limite maximale de 80 km/h malgré le bridage théorique ?

 

Par ailleurs, l'armée a-t-elle l'habitude de donner... des habilitations rétroactives ? A-t-elle caché d'autres incidents ou accidents ? Par quels moyens ?

 

Une fois de plus, qu'il s'agisse d'atome civil ou militaire, il est démontré que le nucléaire met en danger de la population, fait l'objet de mensonges de la part des autorités, lesquelles désignent des boucs-émissaires pour enterrer la vérité. Il faut savoir qu'un accident nucléaire militaire peut avoir des conséquences aussi graves qu'une catastrophe "civile" comme celles de Tchernobyl ou Fukushima.

 


Communiqué du lundi 5 décembre 2011

 

Intrusions de militants dans des centrales

nucléaires : une démonstration implacable

 

 

Zoom : Les trains nucléaires encore
plus vulnérables que les centrales

 

 

En pénétrant une nouvelle fois (*) dans certaines installations atomiques, les militants antinucléaires apportent la démonstration implacable que des gens malintentionnés (contrairement aux militants) n'auraient aucun mal à causer une véritable catastrophe.

 

En effet, le risque nucléaire est multiple et divers : outre les évènements naturels (séismes, tempêtes, sécheresses, etc) et industriels (erreurs de conception, de maintenance, de conduite…), le risque terroriste est malheureusement bien réel.

 

Il a été démontré à plusieurs reprises qu'il n'existe aucune difficulté pour pénétrer dans une centrale nucléaire ou pour stopper au coeur d'une grande ville un transport de matières atomiques (cf http://observ.nucleaire.free.fr/stop-train-nucleaire.htm )

 

Contrairement à ce que prétendent les autorités, le risque zéro existe concernant le nucléaire : il suffit de fermer les installations et d'en finir avec l'industrie atomique. Loin de "céder aux terroristes", accusation parfois portée contre les militants antinucléaires, cela reviendrait au contraire à leur enlever la possibilité de causer des dommages dramatiques. Et cela enlèverait aussi aux autorités un bon prétexte pour réduire les libertés et justifier la surveillance policière de militants associatifs.

 

 

(*) Greenpeace est parvenu plusieurs fois ces dernières années à pénétrer dans des centrales nucléaires

 


Communiqué du vendredi 2 décembre 2011

 

Sûreté nucléaire : le "burlesque" précède la catastrophe

L'incompétence d'EDF dans la "sûreté" nucléaire, découverte
subitement cette semaine par des parlementaires, a largement

été démontrée dans l'ouvrage "L'insécurité nucléaire"...

Lire quelques extraits édifiants

 

Des parlementaires français, accompagnés par l'Autorité de sûreté nucléaire, ont récemment effectué des visites surprises dans plusieurs centrales nucléaires et ont qualifié certaines situations de "burlesques", semblant découvrir l'incompétence d'EDF face au risque d'accident dans les centrales nucléaires.

Alors que la catastrophe de Fukushima démontre à quel point le risque nucléaire est réel et dramatique, on ne peut que rester sidéré devant tant de désinvolture, à la fois de la part d'EDF mais aussi de la part des parlementaires en question, pronucléaires notables (MM Biraux et Sido en particulier), et qui préfèrent rire des graves disfonctionnement dont ils ont été témoins.

Ces parlementaires auraient mieux fait de lire "L'insécurité nucléaire" (*), ouvrage dans lequel de nombreuses situations "burlesques" ont été dévoilées, par exemple à propos d'exercices incendies organisés dans diverses centrales nucléaires françaises :

- délais d'intervention sidérants (jusqu'à 50 minutes !)
- manque d'entrainement des équipes d'intervention
- impossibilité d'ouvrir une porte d'accès au matériel d'intervention
- difficultés à ouvrir un poteau incendie
- détecteur incendie tout neuf... ne déclenchant pas d'alarme
- équipe d'intervention qui "n'avait pas le bon plan des locaux et ne connaissait pas les lieux." (!)
- etc

Ces "disfonctionnements" (aux conséquences potentiellement dramatiques) existent depuis des années et n'ont jamais été réglés. De toute façon, il faut se souvenir que toute activité humaine a vocation à commettre des fautes et des erreurs, et donc que le concept même de "sûreté nucléaire" est totalement illusoire

Contrairement à ce qui est souvent prétendu, le risque zéro existe... quand il n'y a pas d'installations nucléaires. La seule façon d'éviter une catastrophe est donc de fermer au plus vite les installations nucléaires. Il restera alors "seulement" les problèmes insolubles du démantèlement de ces installations, de la gestion sans solution des déchets radioactifs, sans oublier les incommensurables factures correspondantes, laissées à nos enfants. Le nucléaire n'a donc rien de "burlesque", bien au contraire.

 


Communiqué du vendredi 25 novembre 2011

Discours de M. Sarkozy sur le nucléaire :
affirmations gratuites et arguments éculés

La question de l'énergie mérite mieux que les arguments
éculés du retour au Moyen-âge et à la bougie...

 

Le discours de M. Sarkozy sur le nucléaire, prononcé ce vendredi depuis le site du Tricastin (Drôme), a été un festival d'affirmations gratuites, de lieux communs et de contradictions.

Ainsi, évoquant l'hypothèse que la France sorte du nucléaire, M Sarkozy a demandé "Devrions nous être le seul pays qui tourne le dos au progrès ?", oubliant que la France est cernée par des pays qui ont rejeté l'atome ou décidé d'en sortir (soit de façon volontariste, soit en ne renouvelant pas les centrales arrivant en fin de vie) : Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse, Italie et Espagne.

M. Sarkozy a d'ailleurs donné l'Allemagne en exemple par rapport aux 35h, alors pourquoi ne pas suivre aussi son exemple à propos du nucléaire ? C'est arbitraire et contradictoire.

De la même façon, M. Sarkozy a prétendu que la sortie du nucléaire nuirait à la compétitivité économique de la France alors que l'Allemagne, où l'électricité serait d'après M Sarkozy bien plus chère qu'en France, est pourtant beaucoup plus compétitive. Nouvelle contradiction majeure.

Par ailleurs, M Sarkozy a évoqué un supposé "consensus" en faveur du nucléaire dans la société française, oubliant que la construction des centrales a été contestée par des manifestations massives, lesquelles ont été réprimées à grand renfort de compagnies de CRS et de gaz lacrymogènes. Il s'agit là d'un bien curieux "consensus".

D'autre part, alors que la question de l'énergie est des plus sérieuse, M Sarkozy s'est abaissé à utiliser les arguments les plus éculés, parlant de moyen-âge et évoquant le fameux et ridicule "retour à la bougie". A nouveau, qui peut croire que Belgique, Allemagne, Suisse, Italie et Espagne s'éclairent à la bougie ? Mieux : M Sarkozy semble ignorer que ce sont ces pays qui, chaque hiver, exportent massivement de l'électricité vers la France qui s'est elle-même piégée dans l'impasse de l'option "centrales nucléaires  + chauffage électrique".

Qui plus est, M Sarkozy a prétendu que le nucléaire donnait à la France son indépendance énergétique alors que "la facture énergétique de la France s’élève à 46,2 milliards d’euros en 2010, en hausse de 20 % en un an. Elle représente ainsi 2,4 % du PIB en 2010 contre 1 % pendant les années 1990. Elle continue à représenter à elle seule l’équivalent du déficit du commerce extérieur, qui est en 2010 d’un peu plus de 45 milliards d’euros." (Chiffres officiels, cf http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Ref_energie_2010.pdf )

Sans surprise, M Sarkozy a aussi tenté d'accréditer l'idée selon laquelle le nucléaire serait un important pourvoyeur d'emplois. Là aussi, il ferait bien de regarder vers l'Allemagne où, par exemple, le grand syndicat IG Metall, longtemps pronucléaire, a totalement changé de position justement au nom de l'emploi (cf http://bit.ly/rtBVNT ).

Il faut par contre signaler que M Sarkozy a fait UNE remarque de bon sens par rapport au projet de M Hollande de fermer 24 réacteurs nucléaires : "Si le nucléaire est vraiment si dangereux, ce ne sont pas 24 mais les 58 réacteurs nucléaires français qu'il faut fermer". On ne saurait mieux dire.

 


Communiqué du jeudi 24 novembre 2011  

L'Observatoire du nucléaire pointe l'incompétence sidérante de M. Sarkozy sur la question de l'énergie

sarkozy-kadhafi-accord-nucleaire-tripoli-25juillet2007.jpg (88313 octets)
Le 27 juillet 2007, pour "justifier" la vente de technologies nucléaires au
dictateur Kadhafi, M Sarkozy a prétendu sans rire : "il est désormais
possible
d'arrêter une centrale nucléaire de l'extérieur". Sic.


Jeudi 17 novembre 2011 - Communiqué de l'Observatoire du nucléaire

 

Rapport sur la sûreté des réacteurs nucléaires français

Pour l'IRSN, les centrales nucléaires
peuvent continuer à fonctionner...
malgré leur sûreté défaillante !

 

Dépêche AFP - Dépêche Reuters - Europe1


 

Mercredi 9 novembre - Communiqué de l'Observatoire du nucléaire

Risque de pénurie électrique cet hiver : le flop
de l'option "nucléaire + chauffage électrique"

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Communiqué complémentaire :

L'Observatoire du nucléaire accuse Capgemini
de désinformation au profit de son client EDF

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- depuis 2004, la France évitait tous les hivers le black-out électrique en important massivement de l'électricité depuis l'Allemagne

- avec 8 réacteurs fermés en Allemagne suite à Fukushima, la France nucléaire ne pourra plus se sauver par les importations

 

Dès le mois de mai dernier (cf http://bit.ly/jV1CGp , conclusion de la page 1) , l'Observatoire du nucléaire annonçait que de graves problèmes d'approvisionnement électriques allaient probablement se produire en France dès cet hiver.

L'Observatoire du nucléaire a en effet rendu publics (cf http://bit.ly/g0FTlb ) les chiffres qui montrent clairement que la France est, chaque année depuis 2004, importatrice nette d'électricité depuis l'Allemagne (cf ci-dessous). Qui plus est, ces importations sont massives l'hiver du fait de la consommation insensée due aux millions de chauffages électriques installés en France depuis des décennies.

Par exemple, lors de l'hiver 2009-2010, d'octobre à février, la France a importé 7,9 Twh d'électricité depuis l'Allemagne (chiffres du RTE-EDF, Réseau de transport de l'électricité), c'est-à-dire en seulement 5 mois l'équivalent de la production annuelle de 1,5 réacteur nucléaire.

L'option "centrales nucléaires + chauffages électriques", imposée en France depuis 40 ans sans consultation de la population ni même de l'assemblée nationale, était supposée mettre la France à l'abris sur le plan de l'approvisionnement électrique. Or, l'Allemagne ayant fermé 8 réacteurs nucléaires après la catastrophe de Fukushima, elle ne pourra plus sauver la France et la pénurie d'électricité est très possible en France dès cet hiver.

L'échec de cette option était masqué depuis des années par les importations électriques, principalement depuis l'Allemagne. Ce subterfuge s'évanouit, démontrant que, en plus des risques de catastrophe et de la production de déchets radioactifs, le nucléaire est aussi un flop sur le plan de la sécurité énergétique.

Le pire est que, en imposant le chauffage électrique dans 80% des nouveaux logements, EDF et le gouvernement aggravent continuellement la situation.

Il est à noter que le risque de black-out concerne aussi les périodes estivales : la pénurie n’a été évitée cet été que par les fortes précipitations de juin et juillet. Après avoir été sauvés par cet "été pourri", les dirigeants d'EDF prient maintenant pour que l'hiver soit exceptionnellement doux. Mais les miracles ne se produiront pas éternellement…

Données :

En 2010, la France a importé 6,7 TWh d'électricité depuis l'Allemagne, soit l'équivalent de la production annuelle d'un réacteur nucléaire. En fait, c'est depuis 2004 que la France est continuellement importatrice d'électricité depuis l'Allemagne   :

2004 : 8,7 TWh ; 2005 : 9,6 TWh ; 2006 : 5,6 TWh ; 2007 : 8,2 TWh ; 2008 : 12,6 TWh ; 2009 : 11,9 TWh ; 2010 : 6,7 Twh.

Voir toutes les références : http://bit.ly/g0FTlb (Observatoire du nucléaire)

 


 

Mort du dictateur Kadhafi 

L'Observatoire du nucléaire demande l'abrogation de
l'accord nucléaire Sarkozy/Kadhafi du 25 juillet 2007

sarkozy-kadhafi-tripoli.jpg (10299 octets)

Stéphane Lhomme, en tant que Président de l'Observatoire du nucléaire, a écrit ce jour au Ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, pour lui demander de prendre au plus vite les dispositions nécessaires pour abroger l'accord de coopération nucléaire signé le 25 juillet 2007 par MM Sarkozy (*) et Kadhafi, accord liant la France à la "Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste", autrement dit la Libye de M. Kadhafi.

L'Observatoire du nucléaire rappelle que cet accord prévoit entre autres que :

- "La France et la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste [sont] conscientes de l'importance d'étendre l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire"

 

- "La Grande Jamahiriya souhaite (…) passer de contrats avec des institutions et des entreprises françaises pour l'achat et la construction de centrales nucléaire"

 

- "L'objectif des parties au mémorandum" est d'autoriser "les institutions et entreprises industrielles des deux pays à œuvrer conjointement en vue de la réalisation de projets de production d'énergie nucléaire"

 

Cet accord était déjà injustifiable quand M. Kadhafi était au pouvoir en Libye : livrer des technologies nucléaires à un dictateur est totalement irresponsable. Mais la catastrophe nucléaire en cours à Fukushima montre que l'énergie nucléaire, même lorsqu'elle est prétendue "pacifique", fait courir aux populations des dangers extrêmes. Il ne saurait donc être question de maintenir cet accord avec les nouvelles autorités libyennes.

 

En conséquence, Stéphane Lhomme demande à Alain Juppé de prendre au plus vite les dispositions nécessaires pour abroger l'accord de coopération nucléaire signé le 25 juillet 2007 par MM Sarkozy et Kadhafi.

 

(*) C'est formellement M. Kouchner, à l'époque ministre des affaires étrangères, qui a signé l'accord en question, mais c'était sous les ordres - et même sous les yeux - de M Sarkozy, présent le 25 juillet 2007 à Tripoli à l'invitation de M Kadhafi.

 

 


 

Vendredi 30 septembre 2011

Areva-Socatri condamnée pour pollution et mensonge
Centraco-EDF prise en flagrant délit de mensonge...

Le lobby nucléaire ne sait que mentir... et contaminer !

Les hasards de l'actualité font que deux informations édifiantes sont rendues publiques ce vendredi 30 septembre 2011 :

La Socatri-Areva, coupable de la fameuse fuite d'uranium sur le site du Tricastin (Drôme/Vaucluse) en juillet 2008, est lourdement condamnée par la justice, pour avoir tenté de cacher la vérité mais aussi pour avoir contaminé les eaux aux alentours du site du Tricastin.

D'autre part, la CRIIRAD annonce saisir la justice à l'encontre de l'entreprise Centraco-EDF, responsable de l'explosion d'un four sur le site de Marcoule (Gard) le 12 septembre 2011, évènement qui a causé la mort d'un travailleur et a probablement contaminé l'environnement.

La CRIIRAD fait savoir que la radioactivité des déchets métalliques présents dans le four au moment de l'explosion était 476 fois supérieure au chiffre publié par l'IRSN sur la base des déclarations de Socodei-EDF (exploitant de Centraco).

Ces deux évènements montrent une fois de plus que, chaque fois qu'un incident ou un accident a lieu dans un site nucléaire, le premier réflexe des exploitants est de tenter de cacher la vérité. Le mensonge apparait clairement comme un caractère congénital de l'industrie nucléaire, tant celle-ci met en danger les personnes et l'environnement.

Il n'y aura jamais de "transparence" dans le domaine du nucléaire et, de toute façon, même la transparence n'assurerait pas la protection face aux contaminations. La seule véritable façon d'améliorer la "sûreté" consiste... à arrêter définitivement les installations nucléaires.


Vendredi 16 septembre 2011

Nucléaire - Stress-tests "post-Fukushima" :
L'indécente autosatisfaction d'EDF

Dépèche AFP


 

Vendredi 16 septembre 2011

Primaires du PS

L'Observatoire du nucléaire interpelle François Hollande

Compte-t-il faire durer les réacteurs actuels (déjà anciens) pendant encore des décennies ? Ou bien faire construire des dizaines de nouveaux réacteurs ? Dans les deux cas c'est une position indéfendable devant l'opinion publique...

 


Lundi 12 septembre 2011

Explosion dans le centre nucléaire de Marcoule (Gard) :
La réalité du péril nucléaire permanent en France

Il faut sortir du nucléaire VITE avant l'irréparable

 


Mardi 19 juillet 2011

Nucléaire en Grande-Bretagne
Attention à la désinformation d'EDF


 

Réchauffement climatique

La sécheresse menace les centrales nucléaires

- Le réchauffement climatique entraine des canicules et sécheresses qui menacent le parc nucléaire français de black-out
- 44 des 58 réacteurs nucléaires français sont en bord de rivières et risquent donc de devoir être arrêtés

Cf Le Monde (papier) + Le Monde + 20 minutes + France3 + Maxiscience + AFP
L'Union - Enerzine - ParisNormandie - Tribune de Genève - Les Echos - Enviro2b

Stéphane Lhomme en direct sur France info : réécouter

Autre exemple climatique : EDF n'avait pas prévu que... la Loire puisse geler !
Résultat : un accident nucléaire frôlé à la centrale de St-Laurent en 1987 : ici

 


1er juin 2011

Eric Besson ment en direct sur France-info

La sortie du nucléaire en Allemagne est un gros problème... pour la France car
depuis 2004, c'est l'Allemagne qui est exportatrice d'électricité vers la France

Le ministre a prétendu que la France était "globalement exportatrice
d'électricité vers l'Allemagne", ce qui est totalement faux

Cf dépêche AFP et document ICI


 

Les communiqués de
l'Observatoire du nucléaire

Contre-désinformation :
quelques vérités à connaître

sarkozium.jpg (2645 octets)

 

3 mai 2011 - M. Sarkozy trompe l'opinion en prétendant que "la France" a fait le choix du nucléaire et en attribuant au nucléaire de fausses vertus ---> ICI

 

Non, la France n'a pas l'électricité la
moins chère d'Europe, loin de là !
---> ICI

taxe-carbone.jpg (26615 octets)
cdanslair.jpg (9159 octets) 21 avril 2011 - Quatre invités
pronucléaires sur quatre : l'émission
"C dans l'air" est contaminée --> ICI

Les énergies renouvelables
produisent beaucoup plus
que le nucléaire ---> ICI

energie-monde-2008.jpg (58328 octets)

logo-edf.jpg (7172 octets)

 

7 avril 2011 - Un document interne
EDF montre le maintien de projets
nucléaires controversés malgré la
catastrophe de Fukushima ---> ICI

 

La France est IMPORTATRICE
d'électricité depuis l'Allemagne
et non l'inverse ---> ICI

france-allemagne.jpg (6011 octets)

crash-epr.jpg (2817 octets)  

Important !  5 avril 2011
Cinq plannings de fermeture
des réacteurs français  ---> ICI

 

Un livre à lire absolument :
"Qui a tué l'écologie?'
http://bit.ly/fp9McX
Comment Hulot, Greenpeace
et WWF ont « tué l'écologie »

qui-a-tue-lecologie.jpg (10907 octets)

asn.jpg (5408 octets)  

31 mars 2011 - Abandon du moratoire
sur l'EPR : pressions politiques sur
l'Autorité de sûreté nucléaire ---> ICI

AFP :
France-info :

 

Mensonges et blocage des alternatives pour sauver le nucléaire français ---> ICI

Par Pierre Péguin, rédacteur associé à l'Observatoire du nucléaire

npp.jpg (5759 octets)

lauvergeon-areva.jpg (7931 octets)

 

Les pronucléaires français doivent de toute urgence remplacer les travailleurs de la centrale de Fukushima ---> ICI

 

L'industrie nucléaire française
accumule les déconvenues
depuis 40 ans ---> ICI

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24 mars 2011 - Audit des centrales nucléaires françaises : un subterfuge ---> ICI

Interview de l'Observatoire du nucléaire sur France info :

 

20 mars 2011 - Sortie du nucléaire : le piège du référendum ---> ICI

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21 mars 2011 - Annuler l'accord nucléaire Sarkozy-Kadhafi du 25 juillet 2007 ---> ICI

Lire l'accord sur le site du Ministère des affaires étrangères : http://bit.ly/edfqH0

 

17 mars 2011 - "La malbouffe radioactive"  ---> ICI

Nous mangerons des produits contaminés en cas de catastrophe nucléaire en France

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16 mars 2011 - Révélations - Nucléaire : EDF a falsifié des données sismiques --->  ICI

L'Express : "Les anti-nucléaires accusent EDF de négliger le risque sismique"

 

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14 mars 2011 - L'indécence des pronucléaires ---> ICI

 

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13 mars 2011 - Réunion ministérielle urgente... pour sauver l'industrie nucléaire ---> ICI

Tribune de l'Observatoire du nucléaire dans Le Monde : "Le gouvernement français victime du syndrome MAM"

 

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12 mars 2011 - Un des pires accidents nucléaires de l'Histoire ---> ICI

 

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11 mars 2011 - Un Tchernobyl japonais possible, la population évacuée ---> ICI

L'Observatoire du nucléaire a été le premier à prendre la mesure de la catastrophe

 

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Lisez "L'insécurité nucléaire", le livre qui a annoncé la catastrophe... et qui annonce la suivante (en France ?)

Catastrophe nucléaire au Japon : l'Observatoire du nucléaire a donné des interviews à : AFP, Reuters, France info, France inter, RTL, RMC, France bleu, Europe1, LCI, France 2, France3, ITV, BFM-TV, M6, France 24, TV5 Monde, JDD, Le Parisien, 20minutes, France soir, Témoignage chrétien, Le Point, L'Express, etc, ainsi que de nombreux médias régionaux et étrangers.

 

Ecouter sur France info : http://bit.ly/eJwzTM, sur RTL : http://bit.ly/fj2u84 , tribune dans Le Monde : http://bit.ly/Qe2pTV  


Les communiqués de l'Observatoire du nucléaire
avant la catastrophe nucléaire japonaise --> ICI



Contact : contact@observatoire-du-nucleaire.org