Observatoire du nucléaire

Revue de presse n°15
Par Stéphane Lhomme

 

Vous pouvez aider l'Observatoire du nucléaire

 

Semaine du vendredi 7 au jeudi 13 septembre 2012




Vendredi 7 septembre



Un numéro spécial de Charlie Hebdo : « L'escroquerie nucléaire » !

Présentation en ligne : http://bit.ly/Ncro9Q  

N'allons pas par quatre chemins : superbe initiative de Charlie-Hebdo, beau travail du journaliste Fabrice Nicolino ( http://fabrice-nicolino.com ), avec des rappels historiques, des explications techniques (jusque ce qu'il faut), des portraits de personnes qui comptent (comme Annie Thébault-Mony, Didier Anger, Mycle Schneider, etc).

Et puis ce qui fait le charme habituel de Charlie : ironie grinçante, caricatures bien senties et, bien sûr, 66 pages exemptes de toute publicité. Même pas d'EDF ou d'Areva ! C'est 6 euros en France métropolitaine, 7 dans les DOM-TOM... mais aussi en Belgique, peut-être à cause des fissures dans les cuves des réacteurs ( http://bit.ly/PvxUZu ), allez savoir...



Fermeture très incertaine de Fessenheim : satisfaction à EELV !

Dépêche AFP : http://bit.ly/RDp5yx  
« Annonce de fermeture prochaine de Fessenheim: EELV satisfait »
Article des DNA :
http://bit.ly/Qn5sKT  
« Fessenheim : les écologistes alsaciens rassurés »

Les mauvaises langues diront que c'est du fait de sa participation à la majorité PS que EELV avale sans hésiter de grosses couleuvres radioactives. C'est du moins ce que l'on peut penser en découvrant la satisfaction d'EELV (tant au niveau national qu'alsacien) à la suite des déclarations de la ministre de l' « écologie », la très pronucléaire Delphine Batho.

En politicienne déjà expérimentée, celle-ci a déclaré que la centrale de Fessenheim serait fermée « le plus tôt possible », ce qui signifie en réalité... « le plus tard possible » ! Voire jamais : une « fermeture » décrétée à la fin du mandat présidentiel de François Hollande sera très probablement annulée par son successeur... même si c'est lui-même !

D'ailleurs, pour ceux qui n'auraient pas compris, la dame Batho ajoute que la fermeture devra se faire «...dans des conditions techniquement et socialement responsables qui permettent de garantir la sécurité électrique, la reconversion du site et la préservation des emplois ». Ouf ! Elle a juste oublié d'ajouter « les mains attachées dans le dos et les yeux bandés ». Un boulot pour EELV...



L'Espagne fermera la doyenne de
ses centrales nucléaires en juillet 2013

Article de Actu-environnement : http://bit.ly/P0KuMB  

La majorité des centrales nucléaires en service sur la planète sont anciennes, voire très anciennes. A tel point que, même quand l'exploitant et le gouvernement concernés sont pronucléaires, ils doivent de plus en plus souvent se résoudre à fermer des centrales. Si tout va bien, le vieux réacteur de Garoña (Province de Burgos, au nord de l'Espagne) devrait être arrêté en juillet prochain. Touchons du bois, l'accident grave est très possible dans cette installation antique...



Une tribune carrément antinucléaire dans Le Monde !

Tribune dans le Monde : http://bit.ly/OVrfFD  
« La dangereuse imposture nucléaire »

Rien à rajouter à cette tribune d'un professeur de philosophie qui démontre au passage que la science est une chose trop importante pour la laisser aux mains des scientistes... et des industriels. Si les humains se remettent à penser, alors il y a peut-être de l'espoir.

Quant au quotidien Le Monde, il a déjà publié des choses très défavorables à l'atome, par exemple ici ( http://bit.ly/h2P2yk ) ou ici ( http://bit.ly/mAmrE6 ), mais dans ce second cas c'était peu de temps avant d'affirmer en Edito (qui est censé donner le point de vue officiel de la rédaction) que le nucléaire était « une énergie propre » (Edito daté du 28 juin 2011). Allez y comprendre quelque chose...



Fukushima : M. Sylvestre (Libération) vole encore au secours du nucléaire

Blog « Sciences » de Libération : http://bit.ly/QLGO1e  

Si vous suivez l'actualité du nucléaire et plus particulièrement celle de Fukushima, vous savez qu'un désastre incommensurable menace du fait de milliers de barres de combustible ultra radioactives stockées de façon précaire dans la piscine du réacteur 4.

Après avoir ignoré ce terrible péril pendant des mois, les « grands médias » s'y intéressent depuis peu : mieux vaut tard que jamais ! Par exemple, nous avons dernièrement évoqué l'article de Vincent Jauvert dans le Nouvel observateur : http://bit.ly/NIK51z  

Hé bien sachez que cela ne plait pas du tout à M Sylvestre Huet, journaliste ultra-pronucléaire de Libération (le quotidien surveillé par Mme Lauvergeon, la « reine de l'atome »). Sur son blog, il déploie donc une grande énergie pour discréditer ses collègues qui osent évoquer la gravité de la situation à Fukushima.

M. Sylvestre se précipite ainsi sur une erreur formelle : Vincent Jauvert a écrit que la fameuse piscine n'était protégée que par une bâche, ce qui était parfaitement vrai, mais celle-ci a dernièrement été remplacée par une couverture métallique. Cette nouvelle couverture est presque aussi dérisoire que la bâche mais, pour M Sylvestre, l'important est l'erreur formelle de son collègue, et pas la gravité de la situation !

La piscine ayant été recouverte, le Nouvelobs a commis une erreur – directement liée à la précédente - en entourant, sur la photo publiée, un espace recouvert d'un filet bleu qui donne effectivement le sentiment d'être une piscine. Pour M Sylvestre, c'est la preuve absolue que son collègue délire. Il en oublie que la photo montre un réacteur nucléaire totalement ravagé, situation dont lui et tous les pronucléaires avaient juré des milliers de fois depuis des années qu'elle ne pouvait pas se produire !

Ensuite, ne craignant pas de se contredire, M Sylvestre reconnaît quand même qu'il y a un risque majeur avec cette piscine, mais en ajoutant que « Des renforts métalliques ont été fixés sous la structure et du béton a été coulé pour la renforcer ». Ouf, nous voilà rassurés !

Mais, finalement, ce que M. Sylvestre reproche le plus à son collègue et à divers médias, c'est de s'être soudainement intéressés à cette piscine alors que, lui, il en parlait depuis mai 2011. Oui, il en parlait, mais... à sa façon bien rassurante. Et voilà tout son travail de propagande pro-nucléaire subitement balayé ! Pauvre M Sylvestre, pauvre Mme Lauvergeon (sa surveillante)...



Dimanche 9 septembre



Uranium/Niger : on a retrouvé la trace des otages... et perdu celle d'Anne Lauvergeon !

Article de Libération : http://bit.ly/NohKkp  

Des salariés travaillant pour l'industrie nucléaire française, et principalement pour Areva, ont été enlevés au Niger en septembre 2010. Par la suite, d'autres personnes ont été enlevées et deux jeunes, Antoine de Léocour et Vincent Delory, qui n'avaient pourtant rien à voir avec le nucléaire, ont vraisemblablement été sacrifiés pour préserver les intérêts – convergents à cette époque - d'Areva et de M. Sarkozy. Voir les communiqués de l'Observatoire du nucléaire sur le sujet : http://bit.ly/TKxqBh  

Aujourd'hui, les 4 premiers otages, qui approchent de deux ans de captivité, reviennent dans l'actualité par l’intermédiaire d'une vidéo diffusée par leurs ravisseurs. Un de ces otages accuse Areva d’être «pleinement responsable de ce qui est arrivé. […] Il y a peut-être un prix fort à payer, mais ce prix est à la hauteur du manque de précautions préventives […] qui n’ont pas été prises

Or, qui dirigeait Areva à l'époque, et n'a donc pas daigné financer les "précautions préventives" ? Anne Lauvergeon, aujourd'hui grande surveillante du quotidien Libération, lequel traite aujourd'hui des otages (bien obligé). Le journaliste auteur de l'article, c'est à noter, prend donc quelques risques en écrivant : "Au lendemain du rapt des salariés d’Areva et de Sogea-Satom, l’ex-président Nicolas Sarkozy avait vertement tancé les dirigeants de la compagnie, les accusant d’avoir négligé la menace d’un enlèvement dans une zone isolée à risques."

Car, "les dirigeants de l'entreprise", à l'époque, cela vise directement Atomic Anne. Par contre, il est bien prudent de se cacher derrière un avis de M. Sarkozy : ce serait bien mieux d'enquêter et de voir si, quand, comment et pourquoi Anne Lauvergeon n'a pas fait le nécessaire à l'époque, et est donc co-responsable de l'enlèvement des malheureux otages. Mais ça, parions qu'on ne le lira pas dans Libération... (ni ailleurs ?)


La lettre du maire de Plogoff à Fabienne Stich (maire de Fessenheim)

Article de l'Alsace : http://bit.ly/S37w5K  

Fin de parcours pour les courageux antinucléaires cyclistes partis de Plogoff le 5 août. Bravo à eux... d'autant qu'il semble qu'ils aient finalement dopé leurs revendications : « Fermer Fessenheim maintenant, en 2012. », c'est quand même mieux que de demander un « calendrier de fermeture ». Le bilan de cette aventure est néanmoins un peu déprimant selon un participant (cf http://bit.ly/QAQxY6 ).
Notons que Mme Stich, maire de Fessenheim, a pris soin de fermer sa mairie au nez des manifestants. Ceci dit, on la comprendrait presque : si elle reconnaissait la dangerosité de la centrale, elle se ferait « découper en tranche » par les nucléocrates locaux. Pensez-donc, Fessenheim est le seul endroit de France où la CGT a ouvertement soutenu Sarkozy, dans l'espoir de perpétuer la centrale...



La grosse poubelle de Bure en festival

Article du Républicain Lorrain : http://bit.ly/PT8v90  

La 3ème édition du Petit festival contre la grosse poubelle nucléaire de Bure aura lieu du 14 au 16 septembre à Bonnet, près de Bure, ce petit village meusien où est prévu le crime de l'enfouissement des déchets nucléaires ultimes. Si vous le pouvez, allez-y !



Lundi 10 septembre



Ligne THT : ce petit village normand qui résiste encore

Enquête de Bastamag : http://www.bastamag.net/article2582.html  

Remarquable reportage de Bastamag sur le totalitarisme atomique en action : le nucléaire et ses lignes THT passent en force, à grands renforts de gendarmes mobiles, de matraquages, de gaz lacrymogène, de surveillance, d'arrestations, mais aussi de « corruption légale » (des sommes énormes pour acheter les collaborations), etc. Cela se passe en France en 2012.



Inde : la plus grande démocratie radioactive du monde...

Dépêche Reuters : http://bit.ly/RTC6To

On lit parfois que l'Inde serait « la plus grande démocratie du monde ». Quand bien même ce serait vrai de façon générale (ce qui reste à prouver), force est de constater une fois de plus que la démocratie s'arrête à où commence le nucléaire.

En effet, la population se mobilise en masse contre les projets de centrales (projet d'Areva à Jaitapur : http://bit.ly/kbNti8 ; projet russe à Kudankulam ), et les autorités indiennes répondent par la violence, la répression et les assassinats : déjà deux manifestants tués par les forces de police, un à Jaitapur (cf http://bit.ly/NpGY1P ), et maintenant un à Kudankulam ( cf http://bit.ly/TNEXiC ).

L'Inde, une démocratie ? Allons donc, bien au contraire : on se croirait en France ! (Pour mémoire, un manifestant, Vital Michalon, a été tué par une grenade de la police devant Superphénix en 1977 : http://bit.ly/nycHVE )



Mardi 11 septembre



Hulot, le grand retour (du nucléaire)

Interview dans Le Monde : http://bit.ly/RHpUkc  

On reconnaîtra à Nicolas Hulot un seul mérite sur la question du nucléaire, c'est qu'il ne change pas de position : oui, dit-il, c'est une énergie dont il faudra se passer mais, comme il l'avait déjà fait lors de la « primaire verte », il pose tant de conditions avant d'agir... que les centrales ont de belles années et même des décennies devant elles !

Le jeu de l'animateur de télé est limpide : « Commençons par travailler sur l'efficacité énergétique qui est le vrai gisement dont nous disposons pour limiter notre consommation, et au passage nos importations de pétrole et de gaz. Une fois ce chantier bien avancé, nous aurons une meilleure visibilité pour aborder sereinement le débat sur la place du nucléaire en France. »

Hulot se moque du monde : si jamais toutes ces conditions sont un jour réunies, on n'arrêtera pas pour autant le nucléaire : on pourra... se préparer à en débattre sereinement ! Et pour disqualifier toute option d'arrêt du nucléaire, M Hulot assène aussi « Je ne suis pas sûr que nous ayons le choix d'en sortir immédiatement ».

Mais sait-il que le Japon a fermé 54 réacteurs en un peu plus d'un an ? Et donc que la France peut en fermer 58, mettons en deux ans ? Non, il ne sait pas. Ou plutôt, il ne veut pas savoir : cherchez bien, il n'a jamais rien fait contre le nucléaire. Et ce n'est pas aujourd'hui qu'il va commencer...



Mercredi 12 septembre



Un an après l’accident nucléaire de Marcoule, où en sommes-nous ?

Communiqué de la Coord. antinucléaire du Sud-Est : http://bit.ly/OqgnDk  

Initiative salutaire de la Coordination antinucléaire du Sud-est qui revient sur l'accident nucléaire du 12 septembre 2011, sur les mensonges de l'exploitant Centraco-EDF, de l'Autorité de sûreté, de l’écoeurante ministre de l' « écologie » Kosciusko-Morizet qui avait osé déclarer qu'il ne s'agissait... pas d'un accident nucléaire (il est vrai que son maître à ne pas penser, le dénommé Nicolas Sarkozy, prétendait la même chose à propos de Fukushima, cf http://bit.ly/PRaAGb , alors...)



Jeudi 13 septembre



Suisse : selon une conseillère fédérale ex-pronucléaire, sortir du nucléaire ne coûte pas si cher...

Article du Temps (Suisse) : http://bit.ly/Q4PO2j  

Félicitations et encouragements à Doris Leuthard : cette Conseillère fédérale suisse, chargée en particulier de l'énergie, était auparavant favorable à l'atome. Avec Fukushima, elle a compris – contrairement à la majorité des pronucléaires, incapables de reconnaître la réalité - que le même désastre pouvait arriver en Suisse.

Du coup, elle agit pour l'arrêt du nucléaire et explique même que cela ne coûterait pas si cher. Rappelons d'ailleurs que tous les coûts de la sortie du nucléaire sont imputables... aux pro-atomes : s'ils n'avaient pas construit leurs satanées centrales, il n'y aurait pas besoin de les fermer aujourd'hui...



Décryptage : comment relancer le nucléaire en annonçant sa fin !

Dépêche AFP : http://bit.ly/QWB7gU  
« Le Japon prévoit de sortir du nucléaire d'ici aux années 2030 »
Dépêche Reuters :
http://bit.ly/QI0lDe  
« Le Japon vers une sortie totale du nucléaire vers 2030-2040 »

Il ne s'agit là que de fuites avant les annonces officielles que nous évoquerons assurément la semaine prochaine. Mais la duperie est déjà en marche, de nombreux articles et reportages claironnent que le Japon a décidé de tourner définitivement le dos à l'atome. Sauf que.

Sauf qu'actuellement 52 réacteurs sur 54 sont arrêtés au Japon, et annoncer que « Le nucléaire sera arrêté d'ici les années 2030 » signifie explicitement que le pouvoir politique veut remettre en marche la majorité, voire la plupart des réacteurs arrêtés !

Notons d'ailleurs que « d'ici les années 30 » va jusqu'à décembre 2039 ! Reuters a donc bien fait de préciser « vers 2030-2040 ». Et 2040, c'est dans 28 ans : le parc nucléaire japonais a de beaux jours devant lui !

Nous avons vu en début de revue de presse que, quand Mme Batho annonce que Fessenheim sera fermée « le plus vite possible », cela signifie exactement l'inverse : « le plus tard possible » ! Ici, la « sortie du nucléaire » japonaise signifie la remise en marche des réacteurs. Les médias sautent à pieds joints dans le panneau mais, c'est évident, la population japonaise ne se laissera pas tromper.

Le risque est donc grand de voir le pouvoir japonais s'inspirer de la « démocratie nucléaire» telle qu'elle est pratiquée par exemple en Inde ou en France. Cette dernière pourrait d'ailleurs donner quelques conseils aux autorités nippones : on a déjà vu ça sur d'autres dossiers... ( cf http://bit.ly/PlM63I  )



Spécial Cosmos 1999

Voir ou revoir l'épisode 1 de Cosmos 1999 : http://dai.ly/1Rr5Iy  
Pour voir le moment crucial, avancer le curseur à 39 minutes.

Vous ne le saviez peut-être pas, mais le 13 septembre est une date mythique. A cause du 13 septembre 1999. Au milieu des années 70, une série télévisée britannique de sciences-fiction, Cosmos 1999, a connu un succès considérable en Europe. Probablement avez-vous vu certains épisodes de cette série qui a été plusieurs fois rediffusée.

Dans ce cas, vous vous souvenez probablement de l'intrigue : à la suite d'explosions gigantesques, la Lune quitte son orbite et s'éloigne de la Terre. Or, dans une base nommée Alpha, des humains vivent sur la Lune. Les aventures de ces malheureux nomades de l'espace sont relatées au cours de 48 épisodes répartis sur deux saisons. La série connut un succès mitigé aux USA et, hélas, les producteurs ont essayé de s'adapter au public américain en décidant de certaines modifications et en privilégiant le côté spectaculaire.

La plus importante modification, qui est aussi la plus regrettable, fut la disparition d'un des personnages centraux de la première saison, le Professeur Victor Bergman : les réflexions de ce "vieux sage" permettaient à la série de poser certaines question philosophiques sur le devenir des hommes, leurs rapports avec la technologie, etc.

Résultat, la série a perdu une bonne partie de ce qui faisait son intérêt, sans pour autant marcher mieux aux USA. La deuxième saison fut donc aussi la dernière. Mais, justement, revenons au début… Ce que beaucoup de gens ignorent ou ont oublié, c'est la cause des explosions gigantesques qui surviennent, dans la série, le 13 septembre 1999. Il s'agit d'explosions nucléaires.

Les humains croient avoir trouvé la solution au problème insoluble des déchets radioactifs... en les stockant sur la Lune. Toutes les études ont été menées pour s'assurer que la "sûreté nucléaire" soit parfaite. Comme dans la réalité en somme, par exemple à Kychtym en 1957, à Winscale (rebaptisé Sellafield) en 1957 aussi, à Three Mile Island en 1979, à Tchernobyl en 1986, à Fukushima en 2011.

Tout a été prévu, et pourtant le pire arrive : une réaction de criticité se produit dans le site de stockage des déchets radioactifs, générant des explosions gigantesques et expulsant la Lune de son orbite. Bien sûr, il ne s'agit là que d'une fiction. Nous savons hélas que, à cause de l'industrie nucléaire, la réalité est bien pire...

 


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A la semaine prochaine... 


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