Communiqué du 6 décembre 2011

 

 

Zoom : Les trains nucléaires encore
plus vulnérables que les centrales

 

Images : Stopper un train nucléaire au coeur d'une ville

 

 

 

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Aucune difficulté, hélas, pour tirer au lance-roquettes sur un wagon nucléaire au coeur d'une grande ville...

 

 

 

Alors que l'association Greenpeace a démontré ce jour la vulnérabilité des sites nucléaires face aux intrusions, il ne faut pas perdre de vue que les transports de matières nucléaires sont encore plus vulnérables car impossibles à protéger : il faudrait des dizaines de milliers de policiers positionnés des deux côtés des voies et ce sur des centaines de kilomètres.

 

Or, de tels transports par camions et par trains ont lieu continuellement dans toute la France :

 

- pour acheminer du combustible nucléaire aux centrales ;

- pour acheminer le combustible usé des centrales jusqu'à l'usine de La Hague ;

- pour renvoyer dans leurs pays d'origine les combustible étrangers retraités ;

 

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Le France est continuellement parcourue de transports nucléaires...

 

 

Sachant que des lance-roquettes sont parfois utilisés contre des fourgons bancaires, il est hélas évident que de telles armes peuvent servir pour faire exploser un wagon nucléaire au coeur d'une grande ville (cf par exemple au coeur de Bordeaux : http://observ.nucleaire.free.fr/stop-train-nucleaire.htm )

 

Par ailleurs, alors que EDF tente de minimiser le risque d'intrusion dans les centrales, arguant de la présence de gendarmes, il faut dire que des roquettes peuvent hélas aussi être tirées contre ces centrales depuis l'extérieur du site, sans que les gendarmes présents à l'intérieur ne puissent s'y opposer.

 

Contrairement à ce que prétendent les autorités, le risque zéro existe : il suffit de fermer les installations nucléaires et d'en finir avec l'industrie atomique. Loin de "céder aux terroristes", accusation parfois portée contre les militants antinucléaires, cela reviendrait au contraire à leur enlever la possibilité de causer des dommages dramatiques. Et cela enlèverait aussi aux autorités un bon prétexte pour réduire les libertés et justifier la surveillance policière de militants associatifs.