Si vous utilisez GitHub Copilot ou ChatGPT pour coder plus vite, voici une nouvelle qui va peut-être vous refroidir un peu. Une fintech a découvert que des attaquants avaient extrait des données clients via un endpoint API qui n'était documenté nulle part. Personne dans l'équipe ne se souvenait l'avoir créé et après 3 semaines d'enquête, le verdict est tombé : c'est Copilot qui l'avait généré pendant une session de code nocturne.
Bienvenue dans l'ère des "phantom APIs" les amis !
J'avoue que le concept m'a fait marrer car on parle quand même d'endpoints qui existent en production mais dont personne n'a connaissance. Ahahaha... y'a pas de documentation, pas de tests, pas de validation de sécurité. C'est juste un peu de code généré par une IA qui a trouvé ça "logique" de créer un /api/v2/admin/debug-metrics qui balance du
PII
à quiconque tombe dessus par hasard.
J'ai vu le dernier rapport Veracode GenAI Code Security et les chiffres font un peu flipper c'est vrai ! Ils ont testé plus de 100 LLM sur 80 tâches de codage différentes, et le résultat fait mal puisque 45% du code généré par IA contient des vulnérabilités classées OWASP Top 10. En gros, presque une fois sur deux, votre assistant IA vous pond du code troué comme une passoire. Java est le grand gagnant avec 72% de taux d'échec, suivi par Python, JavaScript et C# qui tournent autour de 38-45%.
En effet, l'IA ne pense pas comme un dev qui s'est déjà fait hacker. Par exemple, quand un dev crée un endpoint, il réfléchit authentification, rate limiting, exposition de données, documentation. Alors que l'IA, elle, génère juste ce qui lui semble statistiquement logique vu son dataset d'entraînement, sans comprendre les implications sécurité ou les politiques de l'organisation.
D'ailleurs une autre étude Apiiro montre que les assistants IA ont multiplié par 10 les vulnérabilités introduites en seulement 6 mois dans les dépôts étudiés. Les chemins d'escalade de privilèges ont explosé tout comme les défauts architecturaux. Et le pire c'est que les développeurs qui utilisent l'IA exposent leurs credentials cloud (clés Azure, Storage Access Keys) deux fois plus souvent que les autres.
Y'a aussi le problème du "slopsquatting". Oui, encore un gros mot, je sais... En fait, l'IA peut vous recommander d'installer un package qui n'existe tout simplement pas. Genre elle hallucine un nom de librairie et un attaquant un peu moins con que les autres, peut enregistrer ce nom sur npm ou PyPI et y foutre du code malveillant.
Et là que ça devient vraiment problématique, c'est que les outils de sécurité traditionnels ne voient rien. L'analyse statique compare votre code à des specs documentées, sauf que les phantom APIs n'existent dans aucune spec. Les API gateways protègent les endpoints enregistrés mais laissent passer des routes non déclarées sans authentification.
Pour s'en sortir, certaines boîtes commencent donc à analyser le trafic en temps réel pour détecter les endpoints qui traînent. Y'a aussi l'audit de code spécifique IA pour repérer les patterns de génération algorithmique, et la comparaison continue entre les specs et ce qui tourne vraiment en production.
Bref, relisez votre code généré par IA comme si c'était un stagiaire collégien de 3e qui l'avait écrit, et si vous découvrez un endpoint bizarre dans votre base de code dont personne ne se souvient, y'a des chances que ce soit un "fantôme" laissé par votre copilote préféré...
En Chine, RoboCop c'est plus vraiment de la science-fiction puisque la ville de Hangzhou vient de déployer un robot humanoïde qui fait la circulation à un carrefour. Et je trouve ça un poil flippant ^^.
Ce robot qui s'appelle Hangxing-1 a commencé son boulot le 1er décembre dernier, à l'intersection de Binsheng Road et Changhe Road dans le district de Binjiang. Le truc mesure 1m80, il est équipé de caméras haute définition et de capteurs qui lui offrent une bonne vision de ce qui se passe autour de lui et il roule sur des petites roues omnidirectionnelles, affublé d'un uniforme haute visibilité avec des bandes de police. Bref, impossible de le louper.
Et son job, c'est de faire des gestes pour diriger les voitures, les scooters et les piétons. Les ingénieurs ont modélisé ses mouvements sur ceux de vrais policiers pour que ce soit bien standardisé et il peut siffler de manière électronique en synchro avec les feux de circulation. Et le truc marrant, c'est qu'il est capable de détecter les infractions en temps réel, comme les motards sans casque, les voitures qui dépassent la ligne d'arrêt ou encore les piétons qui traversent au rouge. Et quand il chope quelqu'un en flagrant délit, il balance un message vocal bien poli.
Bien sûr, on est en Chine, donc toutes les infractions sont logguées et envoyées direct dans la base de données de la police.
Côté autonomie, le robot peut tenir plusieurs heures sur une charge, ce qui couvre largement les heures de pointe et quand la batterie est à plat, il retourne tout seul au bistrot à sa station de recharge. La machine a été développée entièrement à Hangzhou, fruit d'une collab entre la police locale et des boîtes tech du coin.
D'après les premières observations locales, le respect des règles à ce carrefour se serait nettement amélioré depuis que le robot est en poste. Bon, y'a quand même des flics humains pas loin pendant cette phase test, au cas où les avertissements vocaux du robot ne suffiraient pas.
Hangxing-1 fonctionne pour l'instant dans deux modes : gestion du trafic et sensibilisation civique. Mais la ville prévoit de l'upgrader avec des capacités de langage naturel pour qu'il puisse donner des directions et répondre aux questions des passants. Le robot est d'ailleurs connecté au "City Brain" d'Alibaba, le système de gestion urbaine intelligent déployé à Hangzhou.
Et Hangzhou n'est pas la seule ville à jouer avec ces robots puisque Chengdu a déployé 5 robots policiers sur la place Tianfu, Mianyang utilise des chiens robots pour patrouiller dans les quartiers d'affaires, et Shenzhen teste des robots humanoïdes d'Engine AI qui serrent la main aux passants. Le gouvernement chinois veut clairement multiplier ce genre de déploiements.
Perso, je trouve ça plus mignon (et apparemment plus efficace) qu'un policier municipal même s'il ne faut pas oublier que ce robot vous filme, vous identifie, enregistre la moindre de vos infractions et les balance à la vraie police...
Ce monde commence sérieusement à ressembler à un épisode de Black Mirror.
Vous connaissez ce rêve de dev qui consiste à tout plaquer pour faire LE jeu qu'on a toujours voulu faire ? Yoshinama, un YouTuber japonais avec plus d'un million d'abonnés, l'a fait et pas qu'un peu puisqu'il a sorti 25 millions de yens de sa poche, soit environ 160 000 dollars, pour créer Mamon King.
Et si je vous en parle c'est parce que son histoire est folle. En effet, le gars ne s'attendait à rien. Yoshinama a dit texto : "Les gens doivent penser que je suis bizarre, mais je me suis dit 'Je veux faire un jeu. Je n'ai pas besoin de faire de profit.' Honnêtement, je pense que faire du profit avec ce projet serait extrêmement difficile. Je n'ai aucun historique dans le développement de jeux et aucune crédibilité dans le domaine, je suis juste un streamer. Malgré tout, je voulais désespérément faire un jeu."
Et devinez quoi ?
Mamon King a dépassé les 60 000 copies vendues (toutes plateformes confondues) en seulement 9 jours après sa sortie le 10 décembre ! Le jeu a même atteint la première place du classement Steam au Japon et la deuxième place des téléchargements sur le My Nintendo Store japonais.
Yu Totsuka, le directeur du jeu chez LiTMUS (le studio qui a co-développé le projet avec Yoshinama), était lui-même scotché : "Je me disais qu'on pouvait viser de manière réaliste 30 000 copies en un an, mais 10 000 en une semaine, c'était déjà un objectif très ambitieux. J'étais abasourdi quand j'ai appris qu'on en avait vendu 60 000 en une semaine."
Quelle belle success story, n'empêche !
Alors c'est quoi exactement Mamon King ? Hé bien c'est un simulateur d'élevage de monstres inspiré de Monster Rancher. Vous invoquez des Mamons (les monstres du jeu), vous les entraînez, vous les faites combattre dans des tournois, vous partez en expéditions pour les renforcer. Y'a 38 créatures différentes avec plus de 170 compétences qui peuvent évoluer et les combats sont en 1v1 avec un système de commandes tactiques basé sur des points de compétence.
Le jeu est dispo sur Steam et Nintendo Switch à un peu plus de 8 euros en promo actuellement, et les avis sont excellents. Donc si vous êtes fans de Monster Rancher ou de jeux d'élevage de créatures, ça vaut peut-être le coup !
Et pour la suite, Yoshinama a annoncé que tous les revenus qu'il touchera sur les ventes seront réinvestis dans un prochain jeu encore meilleur. Une version physique pour Nintendo Switch est aussi annoncée mais sans date pour le moment.
Vous passez vos journées à faire des aws iam list-users | jq '.Users[]' et autres trucs interminables pour juste trouver une info ?? Laissez tomber, j'ai le truc qui va vous changer la vie !
Ça s'appelle Sisu et c'est un petit outil en Go qui monte vos ressources AWS comme un système de fichiers local. Du coup, au lieu de taper des commandes AWS complexes, vous utilisez juste grep, cat, diff, vim... c'est à dire les outils Unix que vous connaissez déjà par cœur.
Vous lancez la commande sisu et hop, vos ressources AWS se retrouvent montées dans ~/.sisu/mnt/ ! Vos buckets S3, vos paramètres SSM, vos roles IAM, vos lambdas, vos instances EC2...etc. Tout ça organisé en dossiers par profil AWS et par région.
Ainsi, pour chercher tous vos utilisateurs IAM qui ont un accès admin, c'est aussi simple que :
grep -l "AdministratorAccess" */global/iam/users/*/policies.json
Pour comparer la config d'un rôle entre prod et staging :
diff prod/global/iam/roles/api/info.json staging/global/iam/roles/api/info.json
Et pour lire un secret ? Un simple cat default/us-east-1/secrets/myapp/database/value.
C'est bête comme Jordan mais ça change tout pour la maintenance au quotidien !
Et côté services supportés, Sisu gère pas mal de trucs tels que le S3 et SSM Parameter Store en lecture/écriture/suppression, et IAM, VPC, Lambda, EC2, Secrets Manager, Route 53 et CloudWatch Logs en lecture seule. Y'a même un truc sympa pour EC2 c'est que vous pouvez vous connecter à une instance via SSM Session Manager sans avoir besoin de clés SSH. Suffit d'exécuter le fichier connect qui se trouve dans le dossier de l'instance (à condition d'avoir l'agent SSM configuré sur l'instance et le plugin Session Manager côté client, évidemment).
Pour les logs CloudWatch, c'est bien aussi puisqu'ils sont streamés à la demande par batches de 100, donc vous pouvez faire un grep dessus sans tout charger en mémoire d'un coup.
Côté installation, c'est du Go classique :
go install github.com/semonte/sisu@latest
Faudra juste penser à installer FUSE avant sur votre système (apt install fuse sous Ubuntu/Debian, yum install fuse sous RHEL/CentOS) et c'est tout, y'a rien d'autre à configurer si vous avez déjà vos credentials AWS en place.
Après, l'outil cache les résultats pendant 5 minutes pour éviter de spammer l'API AWS à chaque ls, ce qui est plutôt indispensable pour limiter les appels et le temps de réponse.
Bref, si vous en avez marre de jongler avec jq pour parser du JSON AWS, Sisu va vous aider ! C'est open source sous licence MIT, et c'est par ici !
Vous vous souvenez du jeu Snake qu'on avait sur les vieux Nokia ?? Ça nous faisait perdre des heures à bouffer des pixels en évitant de se mordre la queue et moi perso, y'a rien qui m'énervait plus.
Et bien un développeur indé du nom de Dietzribi a décidé de le réinventer totalement façon trip sous acide dans un univers non-euclidien, et le résultat est complètement barré, vous allez voir !
Deep Snake c'est donc un Snake, mais en 3D avec des visuels néon psychédéliques qui pulsent au rythme de votre progression. Vous mangez des pommes, votre serpent grandit, et vous devez éviter les obstacles. Jusque là, c'est du classique sauf que, vous pouvez aller toujours plus profond dans le vide, littéralement, puisque l'espace se tord, se replie sur lui-même, et plus vous avancez, plus ça devient trippy.
Ce jeu a été créé en 48 heures lors de la GMTK Game Jam 2024 et le dev a tout fait tout seul, ce qui visiblement lui a plutôt bien réussi puisque le jeu cartonne sur Steam avec 96% d'avis positifs et une place dans le top 3 des tendances.
Côté gameplay, on est sur du mouvement fluide (pas de grille à l'ancienne), des arènes dynamiques avec des dangers qui pulsent et des palettes de couleurs qui changent en permanence, et même un système de bonus risque/récompense qui donne des capacités temporaires. Y'a aussi des leaderboards quotidiens et all-time pour les acharnés du high score, plus des achievements Steam et de la sauvegarde dans le cloud.
Le jeu tourne sur à peu près n'importe quoi (Intel HD 4000, 4 Go de RAM, 100 Mo de stockage), y'a même une version en ligne , supporte 13 langues dont le français, et surtout... il est totalement gratuit. Ça va faire plaisir aux radins !
Voilà, si vous êtes chaud pour vous faire un petit trip visuel entre deux trucs sérieux, Deep Snake est clairement fait pour vous les amis. Les sessions sont courtes, la vitesse augmente progressivement, et quand vous vous plantez c'est immédiat donc vous pouvez ressayer directement.
Et merci à Lorenper pour avoir déniché cette pépite !
A l'heure où les voitures autonomes font encore flipper tout le monde, un avion vient de se poser tout seul samedi dernier près de Denver suite à une urgence en plein vol.
C'était le 20 décembre dernier, vers 13h43 heure locale. Un Beechcraft King Air 200 décolle d'Aspen pour rejoindre l'aéroport Rocky Mountain Metropolitan à Broomfield dans le Colorado. Une vingtaine de minutes après le décollage, alors que l'avion monte vers 23 000 pieds d'altitude, la cabine perd sa pressurisation. L'équipage enfile alors directement les masques à oxygène.
Et c'est là que le système Garmin Autoland entre en action car face à cette situation d'urgence et à l'absence de réaction du pilote, le système s'est activé. L'avion a alos entamé sa descente et a déclenché le code d'urgence 7700 sur son transpondeur. Mais comme personne n'a repris les commandes, le système a enchaîné sur la séquence d'atterrissage automatique.
La tour de contrôle de Rocky Mountain Metropolitan a alors reçu un message d'une voix féminine robotisée annonçant une incapacité du pilote et l'intention d'atterrir. Les contrôleurs ont dégagé le trafic et sécurisé l'aéroport pour accueillir l'avion qui s'est posé en toute autonomie à 14h19.
D'après Chris Townsley de Buffalo River Aviation, l'équipage a préféré laisser le système gérer tout seul par précaution. C'est beau la confiance en la technologie ! Et la bonne nouvelle c'est que personne n'a été blessé.
Si je vous en parle c'est parce que c'est la première fois que ce système Autoland développé par Garmin, est utilisé dans une vraie urgence depuis sa certification en 2020. Quand il s'active, le système choisit l'aéroport le plus adapté en fonction de plusieurs critères comme la distance, la longueur de piste, le carburant restant ou encore la météo, et gère tout de A à Z... la navigation, les communications avec la tour, la descente, l'approche, l'atterrissage et le freinage. Selon les modèles d'avion, il peut aussi couper les moteurs une fois l'appareil arrêté.
A l'époque, Garmin avait reçu le prestigieux Robert J. Collier Trophy 2020 pour cette technologie, récompensant la plus grande avancée dans l'aéronautique américaine et à ce jour, ce sont plus d'un millier d'avions en service qui sont équipés de ce système, notamment des Cirrus Vision Jet, des Piper M600 ou des King Air 200.
Reste à savoir ce qui a provoqué la dépressurisation, mais y'aura forcément une enquête.
Voilà, c'est quand même fou de se dire qu'un avion peut gérer une urgence tout seul mieux qu'une Tesla qui galère encore avec les ronds-points ^^.
Vous avez vu passer le trailer de The Odyssey ? Parce que moi oui, et depuis je suis dans un état proche d'un gamer qui viendrait d'apprendre la sortie de Half-Life 3 ^^.
Christopher Nolan, dont j'aime beaucoup les films comme tous les mecs de baaaase, s'attaque donc à l'Odyssée d'Homère. Pas Simpson, hein, mais ce bon vieux texte grec qui raconte le retour galère d'Ulysse après la guerre de Troie.
Et quand je dis galère, je pense que c'est le bon mot, parce que le bonhomme met quand même 10 ans à rentrer chez lui, entre cyclopes, sirènes et tempêtes de dingue. Certes, sur toute une vie, c'est moins que ce que vous faites quand vous habitez région parisienne et que vous allez bosser sur Paris, mais quand même... Et comme c'est Nolan aux commandes, je sais déjà que ça va être autre chose qu'un péplum avec des mecs en jupette qui font semblant de se battre.
Au casting, nous avons donc Matt Damon qui joue Ulysse (enfin Odysseus pour les puristes), et qui je trouve, a vraiment la gueule de l'emploi du guerrier fatigué qui veut juste rentrer retrouver sa femme. On a aussi Tom Holland qui incarne Télémaque, son fiston qui l'attend à Ithaque, et Anne Hathaway qui joue le rôle de Pénélope, celle qui repousse les prétendants depuis une décennie pendant que son mari fait du tourisme forcé en Méditerranée.
Mais attendez, la liste continue puisque Zendaya joue Athéna, la déesse qui guide Ulysse à travers tous ses péripins, Charlize Theron c'est Circé, la magicienne qui transforme les hommes en cochons, Robert Pattinson incarne Antinous, l'un des prétendants qui veut lui piquer Pénélope...etc. Bref, que du beau monde !
Maintenant si vous aimez les détails techniques, sachez qu'il s'agit du tout premier long-métrage entièrement tourné avec des caméras IMAX 70mm. Nolan utilisait déjà pas mal l'IMAX depuis The Dark Knight en 2008, mais là c'est 100% du film qui est tourné avec cette technologie et son budget est estimé à 250 millions de dollars ce qui en fait donc le film le plus cher de sa carrière.
Et pour réussir ce tour de force, IMAX a sorti une toute nouvelle caméra baptisée "Keighley" en hommage à David Keighley, leur ancien directeur qualité décédé en août dernier juste après avoir visionné les rushes du film. Tout l'intérêt de cette caméra, c'est qu'est plus petite et surtout beaucoup moins bruyante que les anciennes. Les vieilles caméras faisaient tellement de bruit qu'il fallait switcher de format pour les scènes de dialogue, ce qui explique pourquoi Nolan n'avait jamais pu tourner entièrement en IMAX auparavant.
Le tournage de l'Odyssée a duré 91 jours, de fin février à début août, à travers le Maroc, la Grèce, l'Italie, l'Islande et l'Ecosse et ce sont environ 610 km de pellicule 70mm qui ont été utilisés... Impressionnant non ?
D'ailleurs, si vous êtes allés voir Sinners ou One Battle After Another en IMAX récemment, vous avez peut-être eu droit au prologue de 6 minutes de The Odyssey dans lequel on voit Ulysse et ses guerriers grecs à l'intérieur du fameux cheval de bois, juste avant l'assaut sur Troie. La chance !
La sortie de ce film est prévue pour le 15 juillet 2026 en France et j'ai déjà envie de camper devant le ciné. Nolan + Homère + 610 kilomètres de pellicule, ça sent le truc dont on parlera encore dans 20 ans ! (ou pas)
Edit du 22/12/2025 : Bonne nouvelle ! Le développeur a finalement récupéré son compte. Un employé d'Apple Executive Relations basé à Singapour l'a contacté pour lui annoncer que tout était réglé. Il s'avère que la carte cadeau qu'il avait essayé d'utiliser avait déjà été "consommée" d'une manière ou d'une autre (probablement du tampering classique de carte cadeau), et son compte s'est retrouvé flaggé à cause de ça. Apple lui a conseillé de n'acheter des cartes cadeaux que directement chez eux et quand il a demandé si ça signifiait que leur chaîne d'approvisionnement (Blackhawk Network, InComm et autres revendeurs) était peu fiable, Apple a refusé de commenter. Comme quoi, même après 25 ans de fidélité, faut quand même gueuler un bon coup pour que ça bouge...
Vous vous souvenez de mes conseils sur les backups ? Ceux que je vous rabâche régulièrement depuis des années ? Hé bien voici une histoire qui va vous donner envie de les suivre une bonne fois pour toutes.
Dr Paris Buttfield-Addison, c'est un développeur Apple depuis 25 ans. Le mec a écrit plus de 20 bouquins sur Objective-C et Swift, il co-organise le plus ancien événement développeur Apple non-officiel... Bref, c'est pas un random qui a téléchargé une app météo une fois. C'est un évangéliste Apple depuis 30 ans.
Et bien du jour au lendemain, son compte Apple ID a été fermé. Sans explication. Sans recours. Sans rien.
L'élément déclencheur ? Il a essayé de racheter une carte cadeau Apple de 500 dollars pour payer son abonnement iCloud+ de 6 To. Le code a foiré, le vendeur lui a proposé un remplacement, et quelques temps après... boom, compte verrouillé.
Résultat : environ 30 000 dollars de matos Apple devenu inutilisable, des milliers de dollars de logiciels et médias achetés auxquels il n'a plus accès, plus d'iMessage, et surtout des téraoctets de photos de famille qu'il ne peut plus récupérer. 25 ans de souvenirs numériques, volatilisés.
Le support Apple ? Réponse standard : fermé pour "conformité avec les conditions". Pas d'explication. Zéro escalade possible. Et comme conseil : créer un nouveau compte. Sauf que ça pourrait aussi le faire bannir ce nouveau compte. Logique Apple...
Et le pompon ? On lui a également suggéré de se présenter physiquement au siège australien d'Apple. Comme si le mec allait prendre un billet d'avion pour aller plaider sa cause en personne. C'est difficilement compréhensible comme réponse venant d'une boîte qui vaut 3000 milliards de dollars.
Le truc, c'est que cette histoire peut arriver à n'importe qui. Que ce soit chez Apple, Google ou Microsoft, vous êtes à la merci d'un algorithme qui décide un beau matin que votre compte est suspect. Et bonne chance pour trouver un interlocuteur prêt à mouiller sa chemise pour vous. Spoiler : y'en a pas.
Moi-même j'ai eu tellement de problèmes de synchro avec iCloud au fil des années que j'ai perdu des fichiers. C'est de la merde, vraiment. Optez pour un truc mieux si vous le pouvez.
Du coup, comment éviter ça ? L'idéal c'est l'auto-hébergement si vous avez le temps et les compétences. Sinon, au minimum, faites des backups réguliers de vos données. Pour Apple Notes par exemple, y'a un outil qui s'appelle Exporter qui permet d'exporter toutes vos notes vers du Markdown ou du HTML. Comme ça le jour où Tim Cook décide que votre tronche lui revient pas, vous aurez au moins une copie de vos données quelque part.
Bref, ne faites jamais confiance à 100% à ces plateformes avec vos données les plus précieuses. Elles peuvent vous couper l'accès du jour au lendemain, et vous n'aurez aucun recours...
Source : hey.paris
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un moteur de recherche aussi rapide que le mien . Par exemple, Windows c'est pas le plus rapide pour trouver un fichier sur votre PC avec l'explorateur. Vous tapez le nom exact et ça ne trouve rien... Franchement, c'est relou, et je compatis, parce qu'on est tous passés par là.
Mais c'était sans compter sur WinFindr , un logiciel de recherche de fichiers pour Windows qui fait ce que l'explorateur Windows devrait faire depuis le début. En gros, avec ce freeware, vous pouvez chercher dans vos fichiers, dans la base de registre, et même à l'intérieur des PDF, des documents Word, Excel, PowerPoint, et même des ebooks EPUB.
WinFindr propose une recherche en langage naturel, ce qui veut dire que si vous cherchez un fichier avec "Desiree" dans le nom mais qu'en fait il s'appelle "Désirée" avec des accents, il le trouvera quand même. Pratique quand on sait plus comment on a nommé ce foutu document il y a 3 ans. Et ça va même plus loin puisque le soft gère la recherche phonétique. Du coup, si vous tapez "peace", il trouvera aussi "piece" parce que ça sonne pareil.
Y'a aussi un mode de recherche avec opérateur logique et/ou qui permet de combiner plusieurs critères. Genre vous cherchez un fichier qui contient à la fois "facture" ET "2024" ET qui se trouve dans un dossier spécifique. Vous pouvez même faire des recherches par proximité, c'est-à-dire trouver des termes qui sont à maximum X mots l'un de l'autre dans un document.
Et le truc vraiment cool, c'est que WinFindr cherche aussi dans les archives ZIP et RAR sans avoir besoin de les décompresser. Il peut même fouiller dans les métadonnées de vos MP3 (album, artiste) et de vos images. Du coup, si vous avez 50 000 photos et que vous cherchez celles prises à un endroit précis ou avec un appareil spécifique, ça peut servir.
Le soft pèse 3 Mo (y'a aussi une version portable), tourne sur Windows 7, 8, 10 et 11, et la version de base est totalement gratuite. Après si vous voulez du support technique dédié ou des options en ligne de commande pour l'intégrer à vos scripts, y'a une version Pro payante mais je trouve que la version gratuite suffit pour la plupart des usages. Ah et vous pouvez exporter vos résultats en TXT, CSV ou HTML si besoin.
Bref, si vous en avez marre de galérer à retrouver vos fichiers, WinFindr est là pour vous tenir la main !
Merci à Lorenper pour le partage !
Y'a des fois où je me dis que certaines entreprises font vraiment tout pour qu'on les déteste. Et Nintendo vient de passer un cap dans le mépris de ses clients.
La Free Software Foundation vient de publier un article au vitriol sur les nouvelles conditions d'utilisation de la Switch 2. En fait, Nintendo s'arroge désormais le droit de rendre votre console "définitivement inutilisable en tout ou en partie" s'ils estiment que vous avez violé leurs conditions. Oui, vous avez bien lu... Vous achetez une console, vous la payez plein pot, et si Nintendo soupçonne que vous avez fait un truc qui leur plaît pas, ils peuvent vous bannir des services en ligne à vie. La console reste utilisable hors-ligne, mais bon courage pour jouer à quoi que ce soit de récent sans téléchargements ni mises à jour.
Et attendez, c'est pas fini car les motifs de bannissement sont d'une largeur hallucinante. Modifier votre console c'est ban, jouer à des jeux de backup c'est ban, utiliser une flashcart c'est ban. Et le pire : acheter un jeu d'occasion peut vous valoir un bannissement !! U n mec a acheté une cartouche sur une marketplace, et sa console a été bannie parce que le précédent proprio avait peut-être cloné le jeu. Certains ont quand même réussi à faire lever le ban en prouvant que leur achat était légitime, mais faut voir la procédure de zinzin... c'est à vous de prouver votre innocence, et surtout pas à Nintendo de prouver votre culpabilité.
Les conséquences peuvent donc être permanentes et sont liées à la console elle-même, et pas à votre compte. Plus d'eShop, plus de téléchargements, plus de mises à jour de sécurité, plus de jeux en ligne. Vos jeux numériques déjà téléchargés restent jouables hors-ligne, et ceux liés à votre compte peuvent être récupérés sur une autre console. Mais si vous revendez la console, le nouveau propriétaire héritera du ban. Sympa pour le marché de l'occasion.
D'ailleurs, quelqu'un a acheté une Switch 2 reconditionnée en pensant faire une bonne affaire... et s'est retrouvé avec du matériel parfaitement fonctionnel mais inutilisable pour les services en ligne et la plupart des jeux récents. Nintendo avait banni la console avant qu'elle soit remise en vente.
Le pire dans tout ça c'est que les conditions d'utilisation incluent une clause d'arbitrage obligatoire. Cela veut dire que vous renoncez à votre droit de poursuivre Nintendo en justice, de participer à un recours collectif, ou même d'avoir un procès avec jury. Il existe un opt-out dans les 30 jours suivant l'achat, mais qui lit vraiment les CGU d'une console de jeu ?
Heureusement, tout le monde n'accepte pas ces conneries puisque le Brésil vient d'ouvrir une enquête contre Nintendo car Procon-SP, l'organisme de protection des consommateurs de Sao Paulo, considère que cette politique viole les droits des utilisateurs à accéder aux services qu'ils ont payés. En Europe, le droit de la consommation offre aussi des protections que les Américains n'ont pas.
Bref, Nintendo continue de prouver qu'on peut faire des jeux exceptionnels tout en traitant ses clients comme des criminels, alors la prochaine fois que vous hésitez entre une Switch et une Steam Deck, pensez-y.