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Windows XP peut maintenant fonctionnner sur un antique CPU Intel i486 !

Fri, 17 May 2024 15:52:49 +0000 - (source)

Windows XP sur un processeur i486, sérieux ? Hé oui, un programmeur allemand totalement barré a réussi à faire tourner ce bon vieux Windows XP SP3 sur un processeur Intel i486 pourtant aussi vieux que Mathusalem. On parle d’un ancêtre qui date quand même de la fin des années 80, une époque où j’étais encore frais 🙂

Ce modder de génie est donc parvenu à triturer les entrailles de XP directement en assembleur pour le rendre compatible avec ce CPU préhistorique. Mais attention, avant de vous lancer, sachez que le bidule ne parle que la langue de Goethe pour l’instant, et n’est pas sans bugs, ce qui risque de vous donner des sueurs froides…

Pour info, cette prouesse technique repose sur la modification de l’opcode cmpxchg8b, une instruction qui n’est pas supportée par le CPU 486. Le secret réside dans le remplacement de cet opcode par une série d’instructions compatibles avec ce processeur. Cela nécessite des compétences avancées en assembleur et en architecture CPU. Par exemple, réécrire des fonctions comme ExInterlockedFlushSList dans les fichiers système (ntoskrnl.exe et ntdll.dll) pour omettre cet opcode problématique et éviter les fameux BSOD (Blue Screen of Death) est une tâche titanesque, mais c’est ça la beauté du bidouillage !

Maintenant si l’allemand et le masochisme ne vous font pas peur, vous pouvez tenter l’expérience en allant choper l’ISO de ce XP frankensteinisé sur Archive.org. Ça peut être fun de ressusciter un vieux PC et de lui insuffler une nouvelle jeunesse, mais je vous aurais prévenus : gaffe aux backdoors et autres saloperies qui traînent sur ce genre d’OS préhistorique qui n’est plus mis à jour.

En bref, cette histoire de revival de Windows XP sur i486, c’est à la fois fascinant techniquement, et complètement perché. En tout cas, c’est rigolo 🙂

Source


Blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie – La Quadrature du Net lance la riposte

Fri, 17 May 2024 14:00:01 +0000 - (source)

La Quadrature du Net a dégainé sa plus belle plume pour attaquer en justice le récent blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie. Comme vous le savez, notre cher gouvernement a décidé, dans sa grande sagesse, d’interdire purement et simplement l’accès à TikTok sur le Caillou. Et tout ça comme un grand, sans passer par la case « justice » ! Le motif invoqué est assez flou car sans preuve, mais selon leurs dires, la plateforme serait utilisée pour diffuser de la désinformation, alimentée par des pays étrangers et relayée par les émeutiers.

Sauf que voilà, pour nos preux défenseurs des libertés numériques, cette décision a autant de finesse qu’un troupeau de Panzer dans un champ de pâquerettes. La Quadrature du Net y voit en effet une atteinte grave et manifestement illégale à la sacro-sainte liberté d’expression. D’ailleurs, des réactions que j’ai pu voir, ceux qui connaissent bien Internet sont de cet avis. Bref, LQDN n’a pas l’intention de laisser passer ça !

Dans leur recours en référé-liberté, ils expliquent que le blocage total d’une plateforme aussi populaire que TikTok, c’est quasiment la même chose que si on interdisait d’un coup tous les kiosques à journaux. Une mesure radicale et disproportionnée, qui priverait les Calédoniens de leur droit fondamental de recevoir et de communiquer des informations. Même si ces infos consistent principalement en des ados qui se trémoussent sur la dernière chanson à la mode

Au-delà de l’aspect « gros marteau pour écraser une mouche », l’association pointe aussi du doigt le caractère pour le moins opaque de la décision gouvernementale. Pas de décret publié au Journal officiel, pas de communiqué de presse, nada ! Juste une annonce en mode « sous le manteau » du Premier ministre aux médias. Une approche qui fleure bon l’arbitraire et qui se contrefout des garde-fous démocratiques élémentaires.

Face à cette censure d’un nouveau genre, La Quadrature du Net sort donc l’artillerie lourde et invoque pêle-mêle la Déclaration des droits de l’Homme, la Convention européenne des droits de l’Homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. L’objectif ? Faire reconnaître par le juge l’illégalité manifeste de ce blocage et obtenir son annulation en urgence.

Mais les Quadraturiens ne s’arrêtent pas là ! Ils en profitent également pour épingler les dangers d’une loi vieille de presque 70 ans, celle de l’état d’urgence de 1955, qui permet au gouvernement de prendre des mesures restrictives des libertés sans aucun contrôle préalable du juge. Un super pouvoir qui fait saliver nos dirigeants mais qui fait froid dans le dos des gens qui aiment leur liberté.

Derrière ce recours se cache donc en réalité un combat plus vaste contre la tentation récurrente du pouvoir de museler Internet au nom de la lutte contre le terrorisme ou les troubles à l’ordre public. Une tendance lourde qui s’est accélérée ces dernières années, avec la multiplication des lois sécuritaires et des mesures de censure administrative. Pour La Quadrature du Net et tous ceux qui les soutiennent, il y a donc urgence à endiguer cette dérive liberticide avant qu’il ne soit trop tard !

Bien sûr, l’association ne se fait guère d’illusions sur le modèle toxique de TikTok, avec ses algorithmes opaques et son appétit gargantuesque pour les données personnelles mais elle refuse de laisser le gouvernement se servir de ce prétexte pour imposer sa vision d’un Internet sous surveillance, où les plateformes seraient à la botte de l’exécutif et où les internautes seraient présumés coupables.

En attaquant le blocage de TikTok, La Quadrature du Net mène donc une bataille supplémentaire pour défendre la liberté d’expression en ligne. Une liberté fragile et sans cesse menacée, qu’il faut défendre bec et ongles face aux sirènes de la censure étatique parce qu’un Internet libre et ouvert, c’est la garantie d’une démocratie vivante, et ça, ça n’a pas de prix !

Bref, je croise les doigts pour que le juge entende la voix de la raison et remette l’État à sa place, histoire de rappeler que même en période troublée, les libertés fondamentales ne sont pas une variable d’ajustement. Et que si on commence à accepter la censure pour TikTok, demain ce sera au tour de Snapchat, d’Instagram ou de Twitter et ça continuera petit à petit jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la voix officielle du gouvernement… Vous connaissez la chanson.

Bref, encore merci à La Quadrature du Net pour sa détermination. Et je vous invite une fois de plus à les soutenir dans leur combat, parce que c’est aussi le nôtre ! N’hésitez pas à consulter leur site web pour en savoir plus et faire un don si le cœur vous en dit. C’est par ici !


Une nouvelle méthode efficace de comptage d’éléments distincts dans un flux de données

Fri, 17 May 2024 09:53:07 +0000 - (source)

Des chercheurs viennent de pondre un nouvel algorithme révolutionnaire pour compter les éléments distincts dans un flux de données. Ça s’appelle le CVM et c’est super malin !

Imaginez un peu le truc, vous recevez des tonnes de données en continu, genre des milliards d’entrées, et vous voulez savoir combien y a d’éléments uniques là-dedans. Facile à dire mais pas évident à faire ! Parce que si vous essayez de tout stocker en mémoire pour comparer, bonjour la galère et l’explosion de RAM. C’est là que le CVM entre en scène !

Le principe est simple comme bonjour (enfin, quand on vous l’explique !). Au lieu de tout garder, on va échantillonner aléatoirement les données qui arrivent. Un peu comme quand vous piquez des frites dans l’assiette de votre pote pour goûter parce que vous, vous avez pris une salade. Sauf qu’ici, c’est un échantillon représentatif qu’on veut.

Concrètement, on conserve un petit sous-ensemble des éléments dans une mémoire limitée. Et quand ça déborde, on vire aléatoirement la moitié ! Hop, un petit coup de pile ou face et on libère de l’espace. Mais attention, c’est pas fini ! On repart pour un tour en ajustant la probabilité de garder un élément. Ainsi, à la fin, chaque rescapé a la même probabilité d’être là. Vous me suivez ? Non ? On s’en fiche, l’essentiel c’est que ça marche !

Les chercheurs qui ont inventé ça ont prouvé mathématiquement que leur bidule était précis et peu gourmand en mémoire. Genre vraiment précis, à quelques pourcents près. C’est dingue quand même, avec une poignée d’octets, on peut estimer des millions d’éléments distincts !

Et vous savez quoi ? L’algo est tellement simple qu’un étudiant pourrait l’implémenter. Pas besoin d’être un crack en maths ou en informatique, c’est à la portée de tous. Bon après, faut quand même en vouloir pour se fader les preuves théoriques. Mais ça ce n’est pas notre problème !

En gros, le CVM c’est une avancée notable, que ce soit pour analyser les logs, détecter des anomalies, mesurer une audience ou je ne sais quoi, il y a des tonnes d’applications. On nage en plein dans le Big Data !

Je peux déjà vous voir les data scientists qui me lisent, en train de vous frotter les mains et dégainer votre plus beau Python pour tester ce truc. Les entreprises vont pouvoir économiser des téraoctets de stockage et des heures de calcul, tout ça grâce à un petit algorithme simple mais efficace.

C’est quand même beau de voir comment avec une idée futée, on peut résoudre de grands problèmes. C’est encore une fois un bel exemple d’élégance algorithmique.

Bref, chapeau bas aux chercheurs de l’Institut Indien de Statistiques, de l’Université de Nebraska-Lincoln et de l’Université de Toronto qui ont pondu cette méthode de comptage. Les détails, c’est par ici que ça se passe : Computer Scientists Invent an Efficient New Way to Count


Alerte CISA – Plusieurs routeurs D-Link vulnérables, ça craint un max !

Fri, 17 May 2024 09:34:57 +0000 - (source)

Vous l’avez peut-être remarqué, mais ces derniers temps, les vulnérabilités dans les routeurs et autres équipements réseau se multiplient comme des petits pains. Et quand je dis petits pains, je parle plutôt du genre rassis et moisi qui traîne depuis des années dans un placard. C’est le cas de deux failles qui touchent les routeurs D-Link DIR-600 et DIR-605, qui viennent d’être ajoutées par la CISA à son catalogue des vulnérabilités activement exploitées par les pirates malveillants.

La première, CVE-2014-100005, permet à un attaquant de changer la configuration du routeur DIR-600 à distance, sans avoir besoin de se connecter. Comment ? Et bien grâce à une bonne vieille faille CSRF (Cross-Site Request Forgery), cette faille bien connue des années 2000 qui fait toujours des ravages en 2024. Il suffit que l’admin du routeur visite une page web piégée, et hop, l’attaquant peut faire ce qu’il veut de la config !

La deuxième, CVE-2021-40655, est une fuite d’informations dans l’interface web du DIR-605. En forgeant une requête HTTP POST vers la page « /getcfg.php », un petit malin peut récupérer en clair le nom d’utilisateur et le mot de passe de l’administrateur. Ça fait rêver, n’est-ce pas ?

La CISA précise que ces failles sont activement exploitées, mais ne donne pas plus de détails.

Le plus rigolo, c’est que la première faille date de 2014 et concerne un modèle qui n’est plus supporté depuis belle lurette. Donc si vous avez encore un DIR-600 qui traîne, il est plus que temps de le mettre à la retraite et de passer à un modèle plus récent. Pour la deuxième, pas de patch connu à ce jour, donc restez vigilants.

Mais ce n’est pas fini puisque d’autres chercheurs de SSD Secure Disclosure ont aussi trouvé des failles 0-day dans le routeur D-Link DIR-X4860. En combinant un contournement d’authentification et une injection de commande, un attaquant pourrait prendre le contrôle total de l’appareil, avec les privilèges root s’il vous plaît. Bref, le routeur est complètement compromis.

D-Link a été prévenu il y a un mois, mais n’a toujours pas réagi. Les détails techniques sont disponibles sur le blog de SSD, avec même un PoC prêt à l’emploi. La faille touche la version de firmware 1.04b03. Donc, si vous avez ce modèle, vérifiez votre version et espérez que D-Link réagisse rapidement et publie un correctif.

En attendant, la meilleure chose à faire est de garder son routeur à jour, de changer les mots de passe par défaut et de désactiver les fonctions dont on n’a pas besoin, comme l’accès à distance. Et pourquoi pas flasher son vieux routeur avec un firmware alternatif comme OpenWrt ou DD-WRT, qui sont généralement plus sûrs et plus à jour que les firmwares constructeurs ?

Allez, au boulot !

Source


Surfshark One, votre chien de garde numérique

Fri, 17 May 2024 08:00:00 +0000 - (source)

Surfshark One 2023

— Article en partenariat avec Surfshark —

Comme vous le savez déjà, la sécurité en ligne est un océan qui subit assez souvent tempêtes et raz-de-marée. Il est donc essentiel de se munir d’outils efficaces pour naviguer en toute tranquillité. C’est là que Surfshark One se distingue, offrant une solution tout-en-un pour protéger votre présence numérique.

À la base reconnu comme l’un des meilleurs VPN sur le marché, Surfshark a élargi son horizon pour inclure une suite complète de sécurité depuis maintenant quelques années. Avec One, vous ne disposez pas seulement de l’option Surfshark VPN, mais d’un éventail complet d’outils pour garder votre vie en ligne le plus safe possible.

Au cœur de Surfshark One se trouve son antivirus, alimenté par le moteur reconnu d’Avira. Cette protection en temps réel garde un œil vigilant sur votre activité en ligne, détectant les virus, les logiciels malveillants et les menaces zero-day. Avec des mises à jour toutes les trois heures, ses définitions restent constamment au taquet pour faire face aux dernières menaces du cyberespace.

Et ça, c’est plutôt appréciable parce qu’en ce moment ça fuse de tous les côtés. Si vous me lisez régulièrement vous avez dû voir passer mes articles sur diverses failles ces dernières semaines. C’était encore le cas il y a quelques jours avec une campagne de malware et de phishing assez énorme qui a touché les utilisateurs de Docker Hub. Sur les 15 millions de dépôts existants, pas moins de 20% étaient contaminés par des logiciels foireux, allant du simple spam au malware (source). Et c’est d’autant plus flippant que cette faille existe depuis …. 2021, je vous laisse imaginer les dégâts au fil des années.

C’est là que Surfshark One va s’avérer assez utile puisqu’il vous empêchera de télécharger « par distraction » (je ménage les égos ^^) un fichier foireux sur votre machine. Il va pour cela utiliser une sorte de zone tampon entre le serveur d’origine et votre ordinateur. Si l’analyse ne lui convient pas, il bloquera simplement le fichier qui n’aura pas eu le temps de vous atteindre. Impossible de télécharger une bouse par inadvertance ou parce que vous faites confiance à un site qui ne le mérite pas.

Mais l’outil ne s’arrête pas là. La suite comprend également un moteur de recherche privé, qui fournit des résultats non biaisés et sans publicités. Contrairement aux grands moteurs de recherche qui pistent vos activités, Surfshark Search respecte votre vie privée en ne collectant pas vos données de recherche. Je ne vous détaille pas la fonction de création d’identité alternative, j’en ai déjà fait un article.

Un autre atout majeur de Surfshark One est son système d’alerte intégré. Ce système surveille en permanence les fuites de données sur Internet et vous avertit dès que vos informations personnelles sont compromises. Que ce soit votre adresse e-mail, vos identifiants de connexion ou vos informations de carte de crédit, il vous informe immédiatement pour que vous puissiez prendre les mesures nécessaires pour protéger vos comptes. Et pour vous empêcher de paniquer, l’outil vous guide sur les actions à entreprendre en priorité.

Ce côté monitoring est vraiment intéressant pour la plupart d’entre vous. Parce que la majorité n’a sans doute pas forcément le temps (ou l’envie) de surveiller l’actu cybersécurité au quotidien. De mon côté ça fait un peu partie de ma veille (et quand je rate un truc important on me le remonte sur Twitch lors de mes émissions), mais si ce n’est pas votre cas vous avez au moins une équipe qui bosse pour vous.

Autre bon point de cette suite c’est sa flexibilité. Disponible sur plusieurs OS et plateformes (Windows, Mac, ordinateur ou smartphone …), elle couvrira toutes vos machines (nombre illimité) et dispose d’une interface ultra simple à maitriser.

En termes de tarification, Surfshark propose une gamme d’options flexibles pour répondre à vos besoins spécifiques. Des abonnements à partir de 3,19 € par mois (TTC) pour un engagement de 26 mois sont disponibles (abonnement 1 an + 3 mois offerts). Avec toujours la possibilité d’essayer la suite avec 30 jours de garantie satisfait ou remboursé.

En résumé, si vous recherchez une solution complète pour sécuriser votre présence en ligne, l’outil offre une réponse robuste et efficace. Avec son antivirus puissant, son moteur de recherche privé et son système d’alerte contre les violations de données, Surfshark One vous donne la tranquillité d’esprit nécessaire pour naviguer en toute sécurité dans le monde numérique d’aujourd’hui. Et si vous voulez encore plus, vous avez l’option One+ qui intègre le service Incogni (dont j’ai aussi parlé de multiples fois).

Testez Surfshark One !


Les secrets dans Docker – Le cauchemar des fuites de données dans vos images

Fri, 17 May 2024 07:00:00 +0000 - (source)

Vous pensiez que vos secrets étaient en sécurité dans vos images Docker ? Détrompez-vous ! Une étude de l’Université d’Aix-la-Chapelle a révélé que près de 10% des images publiques sur DockerHub contenait des secrets (donc des identifiants, des clés API, des mots de passe, des endpoints sensibles…Etc).

Ça fait froid dans le dos.

On parle de plus de 50 000 clés d’API et d’identifiants accessibles publiquement. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg puisque les chercheurs de Redhunt Labs ont aussi trouvé plus de 46 000 Dockerfiles exposant des infos sensibles. Bref, c’est la fête du slip côté sécurité !

Mais comment ces secrets se retrouvent-ils à fuiter comme une passoire ? Et bien c’est souvent, c’est à cause d’opérations de fichiers trop permissives, de secrets mis en dur dans les Dockerfiles…etc

Par exemple, beaucoup de tutos et même la doc officielle de Docker suggèrent d’utiliser COPY . . pour copier tout le répertoire courant dans l’image. Sauf que ça inclut aussi les fichiers sensibles comme .env ou l’historique Git. Pas top pour la confidentialité.

Et même si vous supprimez ces fichiers sensibles après le COPY, ils restent présents dans les couches précédentes de l’image. Un attaquant pourra donc toujours y accéder. Merci les layers 🙂

Autre coup classique : mettre directement les secrets dans le Dockerfile ou les passer en argument au build. Là encore, c’est cadeau pour les hackers. Un simple docker history --no-trunc et hop, vos secrets sont à nu.

Heureusement, il existe des solutions pour sécuriser tout ça. Par exemple, les builds multi-stages permettent d’isoler les secrets dans une étape intermédiaire qui ne sera pas conservée dans l’image finale. Et depuis peu, BuildKit propose une option --secret pour injecter les secrets sans les stocker dans l’image, mais attention aux pièges ! Si votre app log le secret qu’elle utilise, il finira quand même dans l’image. Les builds multi-stages restent donc plus safe de ce côté là.

Bref, vous l’aurez compris, la gestion des secrets dans Docker, c’est pas de la tarte mais en suivant les bonnes pratiques, vous pourrez limiter les risques.

Bref, pensez builds multi-stages, utilisez .dockerignore, oubliez les secrets en dur et n’abusez pas des arguments de build. Et surtout, ayez le réflexe d’auditer vos images avec des outils comme TruffleHog. Parce qu’un secret qui fuite, c’est votre réputation qui coule.


Après le ban de TikTok en Nouvelle-Calédonie, les inscriptions sur Proton VPN explosent !

Thu, 16 May 2024 16:02:08 +0000 - (source)

Hier, je vous parlais de Viginum et de son rôle dans la lutte contre les ingérences numériques étrangères notamment en ce moment avec la Nouvelle-Calédonie. Face aux campagnes de désinformation orchestrées par la Chine, la Russie et d’autres pays sur le débat d’indépendance calédonien, Gabriel Attal a donc pris la décision précipitée de fermer TikTok là bas. Et pourtant, depuis hier je regarde un peu ce que ça raconte sur ce blocage et, sauf erreur de ma part, aucun spécialiste ni dirigeant n’a encore pu apporter de preuve formelle que TikTok jouait activement un rôle d’ingérence sur le dossier Calédonien.

Et aujourd’hui, on découvre avec surprise (non) les effets de bord de ce blocage unilatéral décidé par le gouvernement français. En effet, selon TechRadar, les inscriptions à Proton VPN ont explosé de 150% depuis l’annonce de l’interdiction le 15 mai.

Qui aurait pu prévoir ?? comme le disait au temps jadis, un célèbre intellectuel dont le nom m’échappe…

D’ailleurs, je me demande si Gabriel Attal ne serait pas secrètement commercial chez Proton vu la publicité gratuite qu’il leur fait avec cette décision ^^. Proton, si vous me lisez, vous devriez au moins lui filer quelques goodies pour le remercier.

En attendant, Proton VPN doit se frotter les mains en regardant ses statistiques d’inscription. Plus on essaie de museler Internet, plus il trouve des moyens de s’exprimer et les dissidents chinois qui creusent des tunnels sous le Grand Firewall pour accéder au web libre en savent quelque chose.

Bref, j’espère qu’à un moment, ce gouvernement se rendra compte que ce blocage non seulement ne sert à rien, qu’il est facilement contournable, qu’il envoie un sale message aux français, et surtout qu’il est contre-productif et participe malheureusement à l’augmentation des tensions.


Jailbreakez votre PS4 avec une simple TV LG !

Thu, 16 May 2024 13:01:32 +0000 - (source)

Jailbreaker une PS4, ça vous paraît compliqué ? Je suis sûr que vous pensez qu’il faut un matériel compliqué et des compétences de hacker pour y arriver ? Et bien détrompez-vous ! Vous pouvez maintenant le faire avec un outil des plus improbables : votre TV LG !

Alors tout d’abord, il faut préciser que vous aurez besoin d’un modèle Smart TV LG webOS relativement récent et qu’avant de pouvoir bidouiller votre PlayStation, il faudra rooter votre TV ! Et oui, il va falloir commencer par cracker le système de votre télé mais c’est un jeu d’enfant grâce à ce petit guide bien pratique.

Une fois votre TV libérée, délivrée de ses chaînes, vous allez pouvoir y installer le fameux outil qui va faire des miracles : PPLGPwn. Cet astucieux programme s’appuie sur une faille baptisée PPPwn et adaptée pour les TVs LG par Zauceee et xfangfang.

Ensuite, il vous suffit de relier votre PS4 et votre TV LG par un simple câble Ethernet, et simplement en lançant l’exploit depuis la TV et en demandant à la console de configurer le réseau en PPPoE, votre PlayStation sera automatiquement jailbreakée !

Avouez que c’est quand même balèze de faire ça avec une simple télé.

Bien sûr, certains geeks vous diront qu’il existe d’autres techniques pour craquer une PS4 sans passer par l’électroménager (les possesseurs de TV LG en PLS ^^). Mais vous avouerez que la méthode a le mérite d’être originale et amusante en plus d’impressionnez vos potes…

Et avec ça, vous allez pouvoir installer des homebrews, lancer des backups, et euuh… Bref, faire les 400 coups sur votre PS4 ! Mais toujours avec sagesse et modération, hein ?

Qui parmi vous aurait cru, qu’un jour, on se servirait d’une TV pour contourner la sécurité d’une console ? Faut croire en ses rêves mes amis, faut croire en ses rêves…

Source


Protégez votre équipe avec Surfshark VPN

Thu, 16 May 2024 08:30:00 +0000 - (source)

Surfshark VPN

— Article en partenariat avec Surfshark

On a tendance à souvent présenter un VPN sous l’angle de la protection personnelle : comment il permet de garder nos informations privées, comment il va nous permettre d’accéder au catalogue mondial Amazon Prime, etc. On va aussi penser à la protection de toute sa famille et/ou de son parc de machines perso. On pense moins souvent à l’outil dans son application au domaine professionnel, alors que c’est tout aussi (si pas plus) important.

Surfshark VPN a récemment décidé de mettre un peu plus le focus sur cet aspect communautaire. Et après tout pourquoi pas, tous les intervenants sont gagnants (« iz a win win zituazion » comme disent les ricains). Aussi bien les entreprises qui vont du coup sécuriser leurs données et leurs employés, que ceux-ci qui auront une couche de protection offerte par la boite. C’est encore plus indispensable depuis la démocratisation du télétravail, les appareils et lieux de connexions sont beaucoup plus nombreux et variés qu’auparavant.

Et c’est d’autant plus simple à gérer avec Surfshark qu’il est le seul (avec IPVanish à ma connaissance) à proposer un abonnement qui prend en compte un nombre illimité d’appareils. Quelle que soit la taille de votre équipe (à partir de 5 personnes minimum) il n’y a pas de surcouts cachés à prévoir, de quota de trafic ou autres limitations, ce qui est plutôt appréciable. De plus il est l’un des plus flexibles du marché, il supporte toutes les plateformes et systèmes d’exploitation : Windows, macOS, Linux, Android, iOS, mais aussi la plupart des navigateurs, consoles de jeux, routeurs et autres smart TV. Téléphone, desktop, laptop ou tablette … quelle que soit la manière de travailler de chacun, il sera là.

L’interface sera toutefois légèrement différente de la version classique. Elle va permettre à un référent (le geek informaticien de la société ou le chef, à tout hasard) de superviser l’ensemble. Il disposera d’un certain nombre d’invitations, en fonction de la taille de l’abonnement, et il pourra alors donner des accès, en supprimer, gérer les droits … Ce qui permet de superviser un peu le tout sans que cela ne devienne trop le boxon. Plus d’excuse de « la mauvaise connexion » ou « je ne pouvais pas avoir accès depuis le pays ou j’étais, le site y est censuré » 😉 Avec plus de 3200 serveurs répartis dans 100 pays, quasi tous passés à des débits de 10 Gb/s, difficile de ne pas trouver ce qu’il vous faut.

L’interface pour la gestion des équipes

Bien entendu l’un des plus gros bénéfices est le même que si vous prenez Surfshark VPN en mode personnel : le chiffrement des données. Et dans le cadre d’informations d’entreprises parfois sensibles, cela peut être encore plus important. Chiffrement AES-256-GCM, protocole IKEv2/IPsec, possibilité d’utiliser OpenVPN, WireGuard ou L2TP … du côté sécurité toute la panoplie est là.

Vous bénéficiez aussi de toutes les fonctionnalités classiques (mode camouflage pour votre FAI, création d’identité alternative, multiHop, rotation d’IP, bouton kill switch, Surfshark Nexus …). Et si vous voulez encore mieux protéger votre équipe, vous avez la possibilité d’ajouter l’option Surfshark One. Cette dernière comprend un antivirus en temps réel (avec surveillance de hack potentiel de la webcam), un moteur de recherche privé (sans flicage et sans pubs), ainsi qu’un système d’alerte par mail. Celui-ci pourra s’avérer intéressant, car il va surveiller en continu les tréfonds du web pour vous prévenir si l’adresse d’un membre de votre société a fuité quelque part.

Le télétravail, meilleure invention de l’humanité

Et comme nous parlons ici d’un cadre plutôt pro, je ne dirai rien concernant les accès aux services VOD (et musique) du monde qui sont accessibles. Les connexions Surfshark ne sont pas bloquées par Netflix, YouTube, Amazon, Spotify…etc. En fonction du pays du serveur que vous choisirez, vous aurez accès à des catalogues de contenus sans restrictions géographiques. Non, n’insistez pas, je resterai motus et bouche cousue. Nada, je n’en parlerai pas. Pas envie d’avoir des soucis avec votre patron.

J’en profite d’ailleurs pour mentionner une petite nouveauté du côté de l’antivirus sur Windows, la fonctionnalité Web Protection. Celle-ci n’a rien de révolutionnaire, mais est plutôt axée pratico-pratique. Elle permet de vérifier vos logiciels et applications et scanner toutes urls avant que vous n’accédiez aux sites. Et bloquer celles qui pourraient s’avérer dangereuses, ce qui limitera les risques de phishing ou de téléchargements de malwares de la part des plus distraits.

Bref si vous cherchez à mieux protéger vos salariés adorés, vous pouvez utiliser directement le formulaire sur le site Surfshark (bouton rouge « Demander un devis ») pour recevoir une offre. Mais la démarche peut venir de votre côté si vous êtes salarié et que vous pensez que votre protection n’est pas assurée ou suffisante. N’hésitez pas à en parler avec votre boss pour attirer son attention sur le sujet.

Prenez soin de vos employés avec Surfshak VPN !


Dosdude1 ressuscite un Mac Mini DTK #hackintosh

Thu, 16 May 2024 08:01:11 +0000 - (source)

Dosdude1 est un hacker assez connu dans le petit monde du hackintosh et dernièrement, il a réussi un exploit : ressusciter un Mac Mini DTK ! Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce nom, le DTK est un prototype de Mac Mini équipé d’une puce A12Z, qu’Apple avait distribué à quelques développeurs triés sur le volet en 2020 pour qu’ils adaptent leurs applications à l’architecture ARM.

Ce DTK était donc censé être temporaire… les développeurs avaient le droit de le garder 6 mois, puis devaient le renvoyer à Apple pour destruction. Mais comme souvent, certains exemplaires ont fini par tomber du camion poubelle et se sont retrouvés en Chine pour y être recyclés. C’est là que l’histoire devient intéressante puisqueDosdude1 a réussi à mettre la main sur un de ces DTK en piteux état. La carte mère était sérieusement endommagée, les puces de stockage avaient disparu, bref ce n’était pas gagné.

Mais ce serait mal connaître notre bidouilleur de génie qui armé de patience et de talent, a entrepris un véritable travail d’orfèvre pour restaurer cette épave. En gros, il a réparé les circuits de la carte mère au dremel et à la lime, remplacé les condensateurs défectueux, et surtout il a ressoudé une nouvelle puce de stockage après l’avoir flashée avec le bon firmware. Un vrai travail de titan !

Après de longues heures de labeur, le verdict tombe : la machine démarre et s’affiche en DFU ! Bon, elle n’est pas encore complètement fonctionnelle, il faut encore restaurer macOS et l’activer mais quand on connaît le niveau de sécurité des puces Apple, c’est déjà un sacré exploit d’en arriver là !

Pour restaurer le DTK, dosdude1 va alors devoir ruser. Impossible de se servir des firmwares génériques comme pour un hackintosh, vu que la puce est verrouillée mais le bricoleur est ingénieux et décide d’utiliser les serveurs de récupération d’Apple pour obtenir les bons fichiers du DTK en se basant sur son numéro de série. Pas con 🙂

Une fois macOS restauré, il faut encore activer la machine et là, mauvaise surprise, ça ne marche pas ! En fait, le numéro de série a changé mais dosdude1 a plus d’un tour dans son sac. Il parvient à retrouver le numéro de série et l’adresse MAC d’origine en interrogeant une nouvelle fois les serveurs d’activation d’Apple puis il les réinjecte dans la puce de stockage, effectue une dernière restauration, et là… Ça fonctionne !

Le DTK est enfin pleinement opérationnel sous macOS 11.2, la dernière version supportée. En prime, il lui ajoute un boîtier complet de Mac Mini 2018 avec tous les accessoires et le résultat est incroyable ! On dirait un Mac Mini tout droit sorti d’usine !

Respect dosdude1 car malgré tous les efforts d’Apple pour verrouiller ses appareils, y’a toujours un mec qui réussira à les obstacles et ça c’est cool !

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