Démocraties, est-ce là votre seule réponse?

Je laisse ma place de blogueur pour celle de citoyen, bien que les deux s’expriment toujours sur ce blog (oui, je suis un peu schizophrène), ceci afin de vous parler de quelque chose qui m’a profondément indigné.

Si vous suivez l’actualité (ou mon blog :p) vous avez pu apprendre que l’Espagne est en train de vivre une situation qui pourrait changer énormément de choses dans un futur proche : une Révolution.

Une révolution sans violence, sans haine et sans dégâts…Une révolution qui existe parce que le peuple d’Espagne veut se faire entendre, parce que les 20% de chômage (et jusqu’à 40% chez les jeunes) ne sont plus supportables.

Une révolution ou il n’est pas question de renverser le gouvernement mais ou il est question de se faire entendre, qu’y à t-il de plus juste et légitime qu’un peuple qui souhaite être entendu?
L’Espagne est une démocratie, son passé est ensanglanté par la dictature, en toute logique on pourrait donc se dire que le gouvernement sait ce qu’il faut faire…et surtout ce qu’il ne faut pas.

En toute logique n’est pas une expression que le gouvernement espagnol connait, il vient d’ailleurs de le prouver en utilisant la force contre son peuple. Ci-joint, les vidéos : http://www.20minutos.tv/video/bxyGOX13-duras-cargas-policiales-en-barcelona/0/

Et en photos : http://www.flickr.com/photos/acampadabcnfoto/sets/72157626817385780/show/

La révolution espagnole se nourrit d’une réelle envie de démocratie afin que le peuple puisse s’exprimer, être entendu et compris…vous l’aurez compris, les indignés espagnols ne demandent rien de plus qu’une démocratie qui fonctionne et dans laquelle il a sa place.

Laissez-moi vous conter une histoire :

C’est l’histoire d’un homme qui s’immole en Tunisie. Déclencheur un événement sans précédent, son acte est l’étincelle qui allume le feu des révolutions du printemps Arabe (ceci n’est pas un jeu de mots) et la dictature tunisienne s’effondre. Peu à peu, les autres pays voisins réalisent qu’ils peuvent, eux aussi, renverser le régime de leur pays et c’est ainsi que tombe la dictature égyptienne, le printemps arabe touche ensuite la Libye ou la guerre fait encore rage, dans le silence le plus absolu de la part de la quasi totalité des médias (seul point positif du G8, la Libye est revenu au plan principal et il redevient urgent de sauver le peuple et de faire partir le dictateur).

Pendant ce temps là, dans notre vieille Europe, les « démocraties modernes » félicitent les révolutions du printemps arabe, elles manifestent leur soutien au peuple dans la lutte qu’ils ont entrepris pour la liberté.

Puis, par émulation, le printemps arabe débarque en Espagne. Un peuple tout entier s’indigne, se manifeste et se mobilise face à une crise sans précédent. Le peuple espagnol compte bien se faire entendre et ceci sans violence, c’est ainsi que se créent des camps ou les espagnols se regroupent afin de réfléchir à une solution (et aussi de chanter, jouer de la musique, de débattre, de boire et de manger des pizzas 🙂 ).

Hélas, tout le monde ne l’entend pas de cette oreille, la #SpanishRevolution (c’est son petit nom sur Twitter) commence à déranger, on demande donc au peuple de rentrer chez lui…et le peuple refuse.
Le gouvernement invoque donc des raisons de propreté afin de faire partir les indignés espagnols, mais ces derniers, bien décidés à se faire entendre, refusent à nouveau.

Que faire, se dit le gouvernement…Parler avec le peuple? Essayer d’avancer ensemble dans une direction commune ou chacun serait gagnant? Hummm, non, trop dangereux, le peuple espagnol pense et réfléchit comme une seule entité, le gouvernement a peur.

La seule solution qui s’impose c’est de faire taire le peuple, c’est de faire exactement pareil que les dictatures déchues de la Tunisie et de l’Égypte, c’est de faire comme ces mêmes dictatures dénoncées quelques mois avant par le gouvernement espagnol : en venir à la violence contre son propre peuple.

Alimentés par un désir de réelle démocratie, des Hommes inoffensifs se sont fait frapper, trainer, brutaliser. Peu importe s’ils ne se défendent pas, peu importe s’ils ne répondent pas, peu importe s’ils sont blessés, le principal pour le gouvernement, c’est qu’ils la ferment.

Il n’existe, dans le dictionnaire, qu’un seul mot qui correspondent à « un gouvernement qui fait taire son peuple en utilisant la violence et qui restreint, de facto, la liberté d’expression » : une dictature.

Il n’existe qu’une réponse acceptable à l’instauration d’une dictature : l’insurrection. La violence entraine la violence et, par ses actes, le gouvernement espagnol risque de déclencher quelque chose contre lequel il ne pourra luter que dans la violence : un soulèvement massif du peuple espagnol afin de renverser le nouveau gouvernement.

Il  n’y a rien de plus dangereux qu’un peuple qui n’a plus rien à perdre, que le gouvernement espagnol soit averti : el pueblo, unido, jamas sera vencido!

Souvenirs d’actualité : Révolution 2.0, les bases existent-elle en France?

J’étais parti pour faire un petit article parlant de la #FrenchRevolution. Manifestement, sur la toile, elle ne semble pas se calmer (et c’est tant mieux). J’espère qu’il en est de même IRL (dans la vie réelle) mais j’ai un peu plus de doutes.

Bref, j’étais donc parti pour faire un petit billet et je me suis souvenu que des personnes de la Twittosphère et moi même avions rédigé un « petit » (pas si petit que ça en fait) article sur une révolution française à la 2.0.

Rétrospective et explications.

Nous sommes au début de la révolution/guerre en Libye, mon blog était chez Google (le service blogger), j’ai depuis mon propre nom de domaine, l’envie de créer et de faire ce que bon me semble comme je l’entends était trop forte.

Partout j’entendais « imagine, la Révolution arrive en France », « Imagine ça chez nous » … alors l’idée m’est venue d’en parler. L’article à été rédigé en deux jours, merci aux outils open source (un EtherPad dans ce cas là) et surtout, merci à tout ceux qui avaient répondu présent pour l’écriture.

J’allais faire un peu de ménage dans mes blogs, donc avant de faire disparaitre la version « Blogger » de Google, je tenais à reprendre cet article pour le laisser ici, bonne lecture à tous, c’est un ancien article et ceux qui me suivent depuis le début le connaissent déjà, je l’ai cependant trouvé bien plus d’actualité aujourd’hui qu’à l’époque.

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Sur un air de #FrenchRevolution

France, il y a 218 ans…

(c’était un jeudi :p)

Article XXXV – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

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Je n’aurais pas cru un jour avoir à prendre cette phrase de la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 (oui oui, seconde révision), et pourtant.

Je vais rester purement factuel tant la dérive sur le troll ou la classification « extrême gauche » serait aisée, je vous invite cette fois ci à relayer l’article, à en parler mais surtout, à réfléchir sur les faits qui suivent.

Promis, je vais essayer de faire court. Continuer la lecture de Sur un air de #FrenchRevolution

Les aventures du blog pixellibre.net, S01EP02

Bonsoir à tous,

Petit point sur l’actu du blog : côté billets et thème, tout va bien à l’exception d’une éventuelle mise à jour à effectuer sous peu.

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais vous pouvez maintenant partager un article sur quasi n’importe quel « réseau social » de Twitter à Facebook en passant par tout les digg-like possibles.

Bien sur, rien ni personne ne vous force à le faire, mais sachez le, c’est maintenant possible 🙂

Petit point aussi sur Flattr, j’ai pris pas mal de mail me demandant « mais tu as un truc « Flattr » c’est quoi exactement? » : j’y répondrais, via un petit billet que j’essayerais de détailler le plus possible.

Dernier point, plus personnel : je tiens à remercier toutes les personnes qui passent sur ce blog et tout ceux qui transmettent tel ou tel billet sur leur réseau, contacts, etc…
Sans lecteurs, un blog reste un espace ou l’interaction ne se fait pas, sans vous, personne pour transmettre les billets du blog. Merci donc à tous.

Ps : J’ai cependant remarqué un petit quelque chose, il y a un bon nombre de lectures et très peu de commentaires, (ça ne veut pas dire « commentez sinon c’est la mort ! ») je me demande donc si quelque chose bloque (l’adresse mail ou autre) ou si simplement, il n’y a pas de commentaires.

Dernier point (pour du vrai, l’autre c’était un fake) et promis je vous laisse tranquille pour ce soir :p : je cherche une personne qui joue bien avec photoshop, j’aurais peut être un petit service à lui demander…si vous êtes cette personne ou si vous la connaissez : numendil [at] pixellibre [point] net.

J’accuse…gros coup de gueule

Je préviens à l’avance, cet article peut se classer dans la catégorie « troll » même si ça n’est pas le principe.

Les révolutions des pays arabes sont là, d’abord la Tunisie, qui connait à nouveau des heures difficiles, puis l’Egypte ou la répression et la violence de la dictature ont été extrêmes, puis le Bahreïn, la Libye et la Syrie ou il n’existe pas de mots pour dénoncer le génocide actuel dans ces pays.

Toutes les informations que j’ai me proviennent du net, ces dernières sont d’ailleurs bien plus détaillées que ce que vous pouvez entendre sur les ondes radio ou dans les journaux télévisés. Bien sur, il faut séparer le grain de l’ivraie, mais une fois ceci fait, on prend conscience des dégâts, du drame et du désastre qui se produit actuellement dans ces pays.

Toutes ces informations sont mises sur la toile par des gens « lambda », comme vous et moi, de simples citoyens, des homme, des femmes. Certains ont été enfermés pour avoir fait ceci, c’est le cas de Slim Amamou: certains sont sans doute morts, je n’ai hélas pas de nom à citer ici mais pour avoir vu l’information circuler sur la toile…certains ne sont plus de ce monde.

J’ai été choqué qu’en France, personne ne réagisse. La France, pays des droits de l’Homme, pays de la liberté d’expression, qui ne bouge pas d’un poil pour aider ces peuples en difficulté, il a fallu attendre la Libye pour que la France se bouge, et encore…

Pourquoi n’avoir rien fait pour la Tunisie?
Pourquoi n’avoir rien fait pour l’Egypte?
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La censure fait-elle partie de notre quotidien ?

La censure…. ce sujet me tient à cœur depuis quelques semaines déjà mais de par la masse d’information à traiter, je ne me suis jamais véritablement posé dessus : c’est chose faite maintenant.
Cet article ne s’impose pas comme la vérité absolue mais propose d’ouvrir le débat sur la question suivante :

Sommes-nous, en France, dans un État de censure ?

Afin de donner quelques axes de réponses et se faire son avis, il faut rappeler les fondamentaux.

Qu’est ce que la censure ?

De base, la censure est une limitation partielle ou totale de la liberté d’expression. Elle se manifeste dans nombreux canaux d’information : journaux, livres, médias télévisés, films, … la plupart du temps la censure est relativement bien masquée, assez indirecte. Elle passe par des pressions qui peuvent prendre de nombreuses formes : la censure économique par exemple ou bien encore la menace physique.

La base est posée, partons donc de la définition pour arriver au constat.

Comment se manifeste la censure ?

Qu’on se le dise, la censure ne se manifeste quasiment jamais ouvertement dans nos contrées, elle semble plus détournée, presque malsaine. Cet article ne propose pas d’aborder « la censure » dans son ensemble mais de faire un focus sur la censure au travers d’Internet.

Principalement, la censure via Internet est liée aux États et, de facto, à l’encontre des droits de l’Homme que les pays (la France y compris) ont signés.

Comment se manifeste donc la censure : principalement, elle se manifeste par le blocage de sites web, d’adresses IP, par des blocages au niveau des serveurs DNS (les DNS, c’est une sorte d’annuaire du web, celui qui vous fait passer d’une adresse URL « http://www…. » à une adresse IP « 193.2xx.xxx.xxx » par exemple).

Nous assistons à des représentations « au grand jour » de la censure depuis quelques moins maintenant :

L’exemple tunisien : la Tunisie est un pays qui à connu la censure pendant de nombreuses années, le mouvement s’est accéléré avec les récentes révolutions des pays arabes. Facebook, Twitter, les médias locaux, nationaux, tout ceux qui n’étaient pas validés par le Gouvernement ont été « coupés ». Plus d’accès au réseau Twitter par exemple, le gouvernement tunisien n’est pas allé jusqu’à couper Facebook (le réseau est massivement utilisé dans le pays).

L’exemple égyptien : l’exemple de l’Egypte est plus violent puisque le Gouvernement a directement ordonné aux FAI d’éteindre les BGP du pays (pour résumer, de déconstruire la route entre les FAI égyptiens et Internet). Il en a été de même pour le réseau mobile. Plus Internet, plus de mobile, plus d’échange de données, plus de communication…censure massive de tout un peuple.

L’exemple libyen : l’exemple est le plus important en date, la dictature libyenne utilisant tout les moyens possibles pour faire taire les opposants au régime. Cela passe par un strict contrôle d’Internet et, au delà, par une énorme campagne de propagande.

La propagande peut-elle être considérée comme une forme de censure ?

Selon moi, oui : à partir du moment ou une personne physique ou morale ne transmet pas une information ou altère une information (et en est conscient), c’est un acte de censure. Dire que tout va bien dans telle ou telle situation alors que dans la réalité est tout l’inverse…c’est un acte de censure.

C’est d’ailleurs dans cette configuration là que l’on assiste le plus à des actes de censure selon moi.

La censure existe également sur les moteurs de recherche (comme Google) qui censurent parfois certains sites (les demandes de blocage d’un site formulées à Google sont référencées par Google lui-même sur un site).

Si on prend le temps de se poser sur l’aspect propagande / censure, l’exemple le plus flagrant reste la fameuse crise économique. D’abord considérée comme la plus grande crise de tout les temps à la base, puis minimisée, amplifiée, la crise économique actuelle est l’exemple même d’une forme de censure.

Les médias annonçaient la fin de la crise le lundi pour dire qu’elle était encore présente le mardi et dire qu’elle était terminée le mercredi. Chaque jour, selon la source que l’on consultait, c’était une nouvelle information, un démenti d’une autre chaine, d’une autre radio, d’un autre journal…

Nous pouvons prendre également les récents évènements du Japon. Sur Internet, les japonais et des organismes de sureté nucléaires annonçaient que le drame japonais était sans précédent, que les dégâts étaient considérables…pendant que les sources japonaises officielles annonçaient maitriser la situation, que l’impact du tsunami n’avait que peu touché les centrales nucléaires. Des mois ont passé, nous venons seulement d’apprendre officiellement que la situation était dramatique et ce, depuis le début…bel exemple de censure dans le but de ne pas créer la panique générale.

La situation de la France dans cet état de censure ?

Les faits sont les suivants : la France, pays des droits de l’homme et indirectement du respect de la liberté d’expression est dans une situation un peu nébuleuse sur ce sujet.

Classifiée par Reporters sans frontières comme un « pays sous surveillance », la France joue à un étrange jeu avec le respect de la liberté d’expression.

Nous assistons tout d’abord à une transformation de quelques médias, qui ont vendu leur statut de journaux pour celui d’antenne relais de l’État, c’est ainsi qu’on a pu entendre des chiffres sur le chômage qui n’étaient pas ceux officiels ou, plus récemment, des chiffres sur la croissance qui sont passés d’un chiffre dramatique à quelque chose d’assez neutre.

Un autre exemple, celui des déplacements de Mr. Sarkozy, lors d’un de ces déplacements, un manifestant opposé à Mr. Sarkozy à été mis en garde à vue, sans raisons, il n’a été relâché qu’après que le président soit parti.

Dans les médias, nous pouvons viser directement TF1 et l’exemple de la loi HADOPI.

Premier point : une personne, pour ses convictions personnelles s’est vue reconduite à la porte de sortie des bureaux de TF1, si vous n’avez pas entendu parler de cette affaire, je vous invite à vous renseigner. La députée du citoyen, Mme de Panafieu pour ne pas la citer, à transféré un mail privé à Mme Albanel. Le cabinet de cette dernière l’a transféré à TF1, qui à licencié la personne en question.

Google est votre ami si vous ne voyez pas de quelle affaire il est question ci-dessus.

Second point de cette loi : presque tous les médias ont tous participé à la transmission de la bonne parole de l’État. Nous avons entendu que cette loi était parfaite, pédagogique, qu’elle protégeait les artistes, que c’était une innovation…lorsque l’on lisait ailleurs que cette loi était dangereuse, pas adaptée, dépassée…

Nous lisons maintenant que cette loi va encore évoluer, développer l’offre légale sur Internet, s’ils avaient voulu développer l’offre légale, ça aurait été fait il y a des années…

Les médias traditionnels parlent-ils du logiciel de sécurisation qui va être proposé par la HADOPI, un véritable petit mouchard qui va surveiller tout ce que vous faites ? Parlent-ils du DPI, l’inspecteur de paquet sur Internet, outil utilisé par l’Iran par exemple et qui, s’il arrive en France, ne laissera rien présager de bon ? Parlent-ils de la récente loi qui autorise l’Etat à « couper » purement et simplement Internet ?

Non

Bien sur, les exemples que je cite peuvent sembler futiles, il y en a tant que pour les citer, il faudrait un journal entier (et encore). Renseignez vous de vous-même, c’est la meilleure des solutions pour comprendre l’ampleur de la chose.

Relativisons, relativisons…

Nous ne sommes pas dans un véritable état de censure, la France étant à des années lumières de la Tunisie, l’Egypte ou bien la Libye, néanmoins, il ne faut pas sous estimer le danger qui existe.

La France se dote de la possibilité d’inspecter les données du réseau, fait passer une loi qui porte atteinte à la liberté d’expression (LOPPSI), réfléchi à instaurer un mouchard sur les équipements des clients, omet la vérité sur des sujets divers et variés…

Non, la France n’est pas un état de censure, mais elle s’en rapproche doucement.

Les FAI possèdent des fournisseurs de contenus, le scénario d’un filtrage et d’un contrôle de ces fournisseurs de données (Dailymotion, …) est il si improbable ?

Le scénario d’un Internet mis en mode off est il si absurde que ça ?

Je le redis, non, la France n’est pas encore un état de censure, mais plus les jours passent, plus c’est le chemin qu’elle semble emprunter.

Le débat est ouvert, n’hésitez pas à commenter et à apporter votre vision des choses.

Ps : Cet article n’est pas sourcé, j’ai un léger problèmes de navigateur. La description de la censure vient de Wikipedia, le reste d’un constat étalé sur pas mal de temps.